Après la rage exprimée du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), c’est autour de l’alliance syndicale du centre hospitalier régional de Saint-Louis, de battre le macadam. Les travailleurs ont tenu, mardi, un sit-in pour fustiger « le recul » de cette institution sanitaire, et ce, malgré l’investissement de 844 millions FCFA acquis à cet effet par l’Etat du Sénégal auprès de la Banque mondiale.
« Depuis l’obtention de cette enveloppe, on a l’impression que l’hôpital est en train de reculer», a crié Abdoul NDONGO, membre de ce cadre syndical élargie. « Les salaires des travailleurs ne sont payés qu’au plutôt le 9. Depuis plus de 6 mois, les heures des contractuels et les astreintes de médecins n’ont pas été réglées », a-t-il dénoncé en regrettant l’entêtement de la direction devant les interpellations de ses camarades.
« Les malades sont désemparés et les travailleurs sont fatigués », témoigne l’ophtalmologue qui fait part notamment « d’analyses inexistantes » pour les patients. « C’est déplorable et lamentable pour un hôpital de niveau universitaire », a-t-il ajouté. Poursuivant, il révèle qu’au niveau de la pharmacie, « mêmes les gants ne sont dispensables encore moins de seringues ».
Sidérés par les changements des comptes de l’hôpital affectant le paiement normal des indemnités, des achats de matériels médicaux inappropriés obligeant la direction à les renvoyer aux fournisseurs et des casses de marchés provoquant la recherche d’autres attributaires, le pole syndical s’insurge contre des « tâtonnements aux incidents désastreux », en invitant l’État à « venir au secours de l’hôpital afin que le pire ne produise pas ».
« Depuis l’obtention de cette enveloppe, on a l’impression que l’hôpital est en train de reculer», a crié Abdoul NDONGO, membre de ce cadre syndical élargie. « Les salaires des travailleurs ne sont payés qu’au plutôt le 9. Depuis plus de 6 mois, les heures des contractuels et les astreintes de médecins n’ont pas été réglées », a-t-il dénoncé en regrettant l’entêtement de la direction devant les interpellations de ses camarades.
« Les malades sont désemparés et les travailleurs sont fatigués », témoigne l’ophtalmologue qui fait part notamment « d’analyses inexistantes » pour les patients. « C’est déplorable et lamentable pour un hôpital de niveau universitaire », a-t-il ajouté. Poursuivant, il révèle qu’au niveau de la pharmacie, « mêmes les gants ne sont dispensables encore moins de seringues ».
Sidérés par les changements des comptes de l’hôpital affectant le paiement normal des indemnités, des achats de matériels médicaux inappropriés obligeant la direction à les renvoyer aux fournisseurs et des casses de marchés provoquant la recherche d’autres attributaires, le pole syndical s’insurge contre des « tâtonnements aux incidents désastreux », en invitant l’État à « venir au secours de l’hôpital afin que le pire ne produise pas ».