Le scandale honteux qui éclabousse la république fait honte à tout le pays. Il a au moins le mérite de lever le voile sur la turpitude de nos dirigeants.
Il est heureux de constater que toutes les composantes de la nation se sont levées pour dénoncer cette frénésie prédatrice qui s'est accaparée des membres du premier cercle du pouvoir (la famille).
Il y a, à mon sens, quatre exigences à faire prévaloir si nous voulons en finir avec ces pratiques mafieuses :
- Il faut enfin et à tout jamais asseoir la transparence absolue sur le gaz et le pétrole sénégalais.
- Révoquer les contrats de tous ceux qui se sont empêtrés dans cette sale affaire de corruption.
- Renvoyer devant les tribunaux ces délinquants à col blanc.
- Récupérer l’intégralité des fonds spoliés.
Le Sénégal ne peut se contenter de la mise à l’écart du frère du Président de la république. C'est trop peu pour le préjudice subi.
La responsabilité pleine et entière du président de la république est engagée et sa négligence coupable indiscutable. Il ne faudra jamais perdre de vue que c’est un décret présidentiel qui lie tous ces prédateurs, c'est sa signature au bas d'un document qui a rendu possible cette spoliation.
Il serait très avisé de servir une plainte en bonne et due forme à BP pour avoir failli aux règles de base de vérification de la réputation, de la crédibilité et de l'expertise des partenaires dans cette transaction (due diligence) surtout concernant Frank Timis qui a été impliqué dans des scandales de corruption et dont l'aventurisme affairiste ne fait aucun doute.
Les parlementaires de l’opposition et les non-inscrits seraient inspirés de porter plainte conjointement contre BP. D’ailleurs, je souhaite vivement que les collègues députés qui se reconnaissent dans cette initiative prennent en charge ce dossier.
En outre, l’opposition parlementaire sénégalaise devrait écrire au Shadow Cabinet de l'Angleterre formé à ce jour par le labour party (parti travailliste) pour que le débat soit posé au niveau du Parlement anglais afin d’accélérer la procédure pour que BP soit convoqué devant une commission parlementaire.
De même, nous pourrons ensemble (opposition parlementaire et partis politiques) saisir Transparency International pour des informations et enquêtes supplémentaires afin de renforcer les procédures que nous pourrons initier ensemble en interne.
Il faut que le peuple sénégalais écœuré par ce qui se passe sur le pétrole et le gaz dans sa grande diversité et sans esprit partisan, très loin des clivages gauche-droite ou opposition-pouvoir se mobilise pour des sit-in massifs dont le seul but est de mettre fin à ce cercle vicieux de corruption et de prédation.
En attendant, méditons sur ces paroles d’Edmund Burke « C’est l’indifférence des hommes de bien qui permet au mal de triompher »
Cheikh Bamba Dieye
Secrétaire Général FSD-BJ
Il est heureux de constater que toutes les composantes de la nation se sont levées pour dénoncer cette frénésie prédatrice qui s'est accaparée des membres du premier cercle du pouvoir (la famille).
Il y a, à mon sens, quatre exigences à faire prévaloir si nous voulons en finir avec ces pratiques mafieuses :
- Il faut enfin et à tout jamais asseoir la transparence absolue sur le gaz et le pétrole sénégalais.
- Révoquer les contrats de tous ceux qui se sont empêtrés dans cette sale affaire de corruption.
- Renvoyer devant les tribunaux ces délinquants à col blanc.
- Récupérer l’intégralité des fonds spoliés.
Le Sénégal ne peut se contenter de la mise à l’écart du frère du Président de la république. C'est trop peu pour le préjudice subi.
La responsabilité pleine et entière du président de la république est engagée et sa négligence coupable indiscutable. Il ne faudra jamais perdre de vue que c’est un décret présidentiel qui lie tous ces prédateurs, c'est sa signature au bas d'un document qui a rendu possible cette spoliation.
Il serait très avisé de servir une plainte en bonne et due forme à BP pour avoir failli aux règles de base de vérification de la réputation, de la crédibilité et de l'expertise des partenaires dans cette transaction (due diligence) surtout concernant Frank Timis qui a été impliqué dans des scandales de corruption et dont l'aventurisme affairiste ne fait aucun doute.
Les parlementaires de l’opposition et les non-inscrits seraient inspirés de porter plainte conjointement contre BP. D’ailleurs, je souhaite vivement que les collègues députés qui se reconnaissent dans cette initiative prennent en charge ce dossier.
En outre, l’opposition parlementaire sénégalaise devrait écrire au Shadow Cabinet de l'Angleterre formé à ce jour par le labour party (parti travailliste) pour que le débat soit posé au niveau du Parlement anglais afin d’accélérer la procédure pour que BP soit convoqué devant une commission parlementaire.
De même, nous pourrons ensemble (opposition parlementaire et partis politiques) saisir Transparency International pour des informations et enquêtes supplémentaires afin de renforcer les procédures que nous pourrons initier ensemble en interne.
Il faut que le peuple sénégalais écœuré par ce qui se passe sur le pétrole et le gaz dans sa grande diversité et sans esprit partisan, très loin des clivages gauche-droite ou opposition-pouvoir se mobilise pour des sit-in massifs dont le seul but est de mettre fin à ce cercle vicieux de corruption et de prédation.
En attendant, méditons sur ces paroles d’Edmund Burke « C’est l’indifférence des hommes de bien qui permet au mal de triompher »
Cheikh Bamba Dieye
Secrétaire Général FSD-BJ