Parce que c’est sous ta direction à la tête de l'Intersyndicale du Pats (personnel administratif, technique et de service) que nous avons eu le bonheur de poser avec lui les jalons majeures de la réhabilitation de ce corps dans l'Université sénégalaise. Après qu’André Sonko en eût, avec nous, balisé les premiers contours.
Pr Samba Traoré et son prédécesseur Pr Babacar Kanté, prestigieux pairs de l’éminent juriste, et bien d’autres, excuseront également ma sortie prétentieuse…
Donner plus de responsabilité et de considération à un personnel dit d'appoint dans l'espace universitaire, en termes de participation active à la gouvernance et améliorer sensiblement les conditions de vie et de travail, constituaient le crédo de notre génération au seuil des années 90.
Doyen Sourang, au Décanat de la Fac de Droit puis au Rectorat de l'Ucad, jusqu'au Ministère de l’éducation et celui de l’enseignement supérieur, nous a accompagné de manière… magistrale.
Dix ans de luttes des travailleurs des universités qui accoucheront du décret 2000/103 du 17 février 2000 fixant le régime spécial applicable aux Pats des Universités.
Un sommet gravi sous sa conduite, lui qui savait montrer le chemin en marchant, devise favorite du pionnier fondateur de l’UGB, Pr Amadou Lamine Ndiaye. Avec une mobilisation inédite des travailleurs, servie par un leadership syndical de rupture, qu'il qualifiait délicatement d'atypique.
Il nous a laissé du politique le sens de l’intérêt général, le respect de la loi dans sa rigueur mais également dans son esprit, mais du savant il nous a surtout laissé la logique académique, pour parler comme le Recteur Souleymane Niang, qui revendique la liberté et l'autonomie dans la quête et la diffusion du Savoir au plus haut niveau…
Naturel, ai-je envie de dire, ainsi ses devanciers aïeuls dès le 17 éme siècle à Pir dans le Sañaxoor des lumières et franchises universitaires, en plein cœur du Kajoor des chauds bouillants Dammel, leurs cousins, près de 250 ans durant et bien avant la fondation de l'Université de Dakar…
En lui rendant cet hommage nous ne saurions taire l'œuvre tout aussi magistrale de managers chevronnés qui l'ont épaulé en ces années de braise de doutes et d’élans pour refonder l’Université sénégalaise en pleine tempête.
Les Recteurs Ndiawar Sarr le jumeau, en compagnon avisé et généreux, Libasse Diop auteur inspiré du poème annexé, le conseiller M. Malick Ndiaye artisan remarquable, tout au long, de la continuité de l’Etat, sont sans doute de ceux-là, avec beaucoup d’autres dans la communauté universitaire et en dehors…
Vous avez toutes et tous assumé libres et généreux votre part de responsabilité pour parler comme Fanon, avec les milliers de travailleurs qui ont assuré la mobilisation mais qui vous doivent beaucoup.
C’est pourquoi l'ex direction de l'Intersyndicale des Pats comme la présente, n'est-ce pas Président Djiby Kane, porte le deuil et pleure un universitaire accompli, un homme d'une dimension exceptionnelle.
Accompagnent nos condoléances au Président de la République et au MESRI, celles à sa famille et à toute la communauté universitaire.
Mais puisqu’aux yeux d'Allah l'encre du savant est meilleure que le sang du martyr, nous nous consolons, doyen Sourang, ainsi que nous t’appelions affectueusement, en te voyant nous sourire depuis le paradis de ceux qui savent.
ADIEU PROFESSEUR !
Annexe :
Pr Samba Traoré et son prédécesseur Pr Babacar Kanté, prestigieux pairs de l’éminent juriste, et bien d’autres, excuseront également ma sortie prétentieuse…
Donner plus de responsabilité et de considération à un personnel dit d'appoint dans l'espace universitaire, en termes de participation active à la gouvernance et améliorer sensiblement les conditions de vie et de travail, constituaient le crédo de notre génération au seuil des années 90.
Doyen Sourang, au Décanat de la Fac de Droit puis au Rectorat de l'Ucad, jusqu'au Ministère de l’éducation et celui de l’enseignement supérieur, nous a accompagné de manière… magistrale.
Dix ans de luttes des travailleurs des universités qui accoucheront du décret 2000/103 du 17 février 2000 fixant le régime spécial applicable aux Pats des Universités.
Un sommet gravi sous sa conduite, lui qui savait montrer le chemin en marchant, devise favorite du pionnier fondateur de l’UGB, Pr Amadou Lamine Ndiaye. Avec une mobilisation inédite des travailleurs, servie par un leadership syndical de rupture, qu'il qualifiait délicatement d'atypique.
Il nous a laissé du politique le sens de l’intérêt général, le respect de la loi dans sa rigueur mais également dans son esprit, mais du savant il nous a surtout laissé la logique académique, pour parler comme le Recteur Souleymane Niang, qui revendique la liberté et l'autonomie dans la quête et la diffusion du Savoir au plus haut niveau…
Naturel, ai-je envie de dire, ainsi ses devanciers aïeuls dès le 17 éme siècle à Pir dans le Sañaxoor des lumières et franchises universitaires, en plein cœur du Kajoor des chauds bouillants Dammel, leurs cousins, près de 250 ans durant et bien avant la fondation de l'Université de Dakar…
En lui rendant cet hommage nous ne saurions taire l'œuvre tout aussi magistrale de managers chevronnés qui l'ont épaulé en ces années de braise de doutes et d’élans pour refonder l’Université sénégalaise en pleine tempête.
Les Recteurs Ndiawar Sarr le jumeau, en compagnon avisé et généreux, Libasse Diop auteur inspiré du poème annexé, le conseiller M. Malick Ndiaye artisan remarquable, tout au long, de la continuité de l’Etat, sont sans doute de ceux-là, avec beaucoup d’autres dans la communauté universitaire et en dehors…
Vous avez toutes et tous assumé libres et généreux votre part de responsabilité pour parler comme Fanon, avec les milliers de travailleurs qui ont assuré la mobilisation mais qui vous doivent beaucoup.
C’est pourquoi l'ex direction de l'Intersyndicale des Pats comme la présente, n'est-ce pas Président Djiby Kane, porte le deuil et pleure un universitaire accompli, un homme d'une dimension exceptionnelle.
Accompagnent nos condoléances au Président de la République et au MESRI, celles à sa famille et à toute la communauté universitaire.
Mais puisqu’aux yeux d'Allah l'encre du savant est meilleure que le sang du martyr, nous nous consolons, doyen Sourang, ainsi que nous t’appelions affectueusement, en te voyant nous sourire depuis le paradis de ceux qui savent.
ADIEU PROFESSEUR !
Annexe :