C'est l'une des épidémies les plus meurtrières sur le continent. Déclarée en janvier, la fièvre Ebola a déjà causé la mort de 208 personnes parmi les 328 cas suspects en Guinée, selon un nouveau rapport publié, le 4 juin, par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Une révision à la hausse du précédent bilan communiqué le 28 mai qui faisait état d'un peu moins de 200 morts.
"Entre le 29 mai et le 1er juin, la Guinée a enregistré 21 nouveaux décès liés à l'épidémie", a indiqué l'OMS. Pourtant, le président guinéen, Alpha Condé, avait indiqué fin avril à Genève que la situation était "bien maîtrisée" .
De nouveaux cas dans les pays voisins
En Sierra Leone, l'épidémie a tué 6 personnes parmi 79 cas suspects. Au Liberia, une dizaine de morts ont été enregistrés. Le virus a déjà touché plus de 300 personnes en Afrique de l'Ouest, s'est inquiétée mercredi l'ONG Médecins Sans Frontières (MSF).
Dans les prochains jours, en collaboration avec le ministère de la Santé de Sierra Leone, MSF installera un centre de prise en charge pour soigner les personnes infectées à Koindu, épicentre de l'épidémie dans ce pays. Une équipe spécialisée rejoindra l'équipe d'évaluation de MSF déjà présente sur le terrain. Du matériel médical et logistique supplémentaire a également été envoyé.
"Ebola est une maladie qui fait peur et qui est perçue comme mystérieuse. On peut cependant en guérir", a expliqué Marie-Christine Ferir, coordinatrice des programmes d'urgence de MSF. Depuis le début de l’épidémie, près d'une trentaine de patients pris en charge par MSF ont ainsi été guéris en Guinée. "Gagner la confiance de la population reste essentielle pour combattre de l'épidémie", a-t-elle relevé.
Malgré les efforts sur le terrain, le nombre de cas confirmés d'Ebola a augmenté au cours des dernières semaines. Selon MSF, en Guinée, l'épidémie s'est étendue à Boffa, en Guinée maritime, et à Telimele, dans la région de Kindia. De nouveaux malades ont aussi été enregistrés à Conakry, Guéckédou et Macenta.
Pour l'ONG, l'augmentation pourrait avoir été causée par une réticence des malades à aller à l'hôpital. La mobilité des personnes infectées et décédées est également problématique, car il est courant que les familles déplacent les morts pour organiser les funérailles dans un autre village. La multiplication des zones touchées rend donc difficile la prise en charge des patients et le contrôle de l'épidémie.
(Avec AFP)
"Entre le 29 mai et le 1er juin, la Guinée a enregistré 21 nouveaux décès liés à l'épidémie", a indiqué l'OMS. Pourtant, le président guinéen, Alpha Condé, avait indiqué fin avril à Genève que la situation était "bien maîtrisée" .
De nouveaux cas dans les pays voisins
En Sierra Leone, l'épidémie a tué 6 personnes parmi 79 cas suspects. Au Liberia, une dizaine de morts ont été enregistrés. Le virus a déjà touché plus de 300 personnes en Afrique de l'Ouest, s'est inquiétée mercredi l'ONG Médecins Sans Frontières (MSF).
Dans les prochains jours, en collaboration avec le ministère de la Santé de Sierra Leone, MSF installera un centre de prise en charge pour soigner les personnes infectées à Koindu, épicentre de l'épidémie dans ce pays. Une équipe spécialisée rejoindra l'équipe d'évaluation de MSF déjà présente sur le terrain. Du matériel médical et logistique supplémentaire a également été envoyé.
"Ebola est une maladie qui fait peur et qui est perçue comme mystérieuse. On peut cependant en guérir", a expliqué Marie-Christine Ferir, coordinatrice des programmes d'urgence de MSF. Depuis le début de l’épidémie, près d'une trentaine de patients pris en charge par MSF ont ainsi été guéris en Guinée. "Gagner la confiance de la population reste essentielle pour combattre de l'épidémie", a-t-elle relevé.
Malgré les efforts sur le terrain, le nombre de cas confirmés d'Ebola a augmenté au cours des dernières semaines. Selon MSF, en Guinée, l'épidémie s'est étendue à Boffa, en Guinée maritime, et à Telimele, dans la région de Kindia. De nouveaux malades ont aussi été enregistrés à Conakry, Guéckédou et Macenta.
Pour l'ONG, l'augmentation pourrait avoir été causée par une réticence des malades à aller à l'hôpital. La mobilité des personnes infectées et décédées est également problématique, car il est courant que les familles déplacent les morts pour organiser les funérailles dans un autre village. La multiplication des zones touchées rend donc difficile la prise en charge des patients et le contrôle de l'épidémie.
(Avec AFP)