
La fuite de gaz détectée sur le gisement offshore de Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé au large du Sénégal et de la Mauritanie, a été colmatée, a confirmé la compagnie britannique BP le jeudi 13 mars 2025. Cet incident, découvert le 19 février sur l'un des quatre puits du site, avait provoqué des inquiétudes quant à ses impacts environnementaux.
Après trois semaines d’efforts, BP a installé un dispositif d’étanchéité le mercredi 12 mars, permettant de stopper l’écoulement de bulles de gaz observé. "Nous avons constaté visuellement que l'écoulement s'est arrêté", a précisé BP dans son communiqué.
Le gisement GTA, dont l’exploitation a débuté le 31 décembre 2024, est opéré par BP en partenariat avec l’américain Kosmos Energy, la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen) et la Société Mauritanienne des Hydrocarbures (SMH). Ce projet ambitieux prévoit une production annuelle de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL).
Des préoccupations environnementales persistantes
La fuite avait provoqué de vives réactions de la part d’organisations environnementales et de communautés locales. Greenpeace a exprimé son inquiétude, demandant à BP de publier des données indépendantes sur l'ampleur réelle de la fuite et les mesures prises pour y remédier.
Les pêcheurs artisanaux de Saint-Louis, ville côtière sénégalaise proche du site gazier, redoutaient "une pollution sournoise aux impacts irréversibles". Toutefois, BP se veut rassurante : "Compte tenu de la faiblesse du débit et des propriétés du gaz et des condensats, l’impact sur l’environnement devrait être négligeable".
Bien que la fuite soit colmatée, BP a annoncé que des tests supplémentaires, une surveillance renforcée et des inspections visuelles se poursuivront pour s’assurer qu’aucune autre fuite ne survienne. Pendant les réparations, les trois autres puits du site ont continué leurs activités de production sans interruption.
NDARINFO.COM
Après trois semaines d’efforts, BP a installé un dispositif d’étanchéité le mercredi 12 mars, permettant de stopper l’écoulement de bulles de gaz observé. "Nous avons constaté visuellement que l'écoulement s'est arrêté", a précisé BP dans son communiqué.
Le gisement GTA, dont l’exploitation a débuté le 31 décembre 2024, est opéré par BP en partenariat avec l’américain Kosmos Energy, la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen) et la Société Mauritanienne des Hydrocarbures (SMH). Ce projet ambitieux prévoit une production annuelle de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL).
Des préoccupations environnementales persistantes
La fuite avait provoqué de vives réactions de la part d’organisations environnementales et de communautés locales. Greenpeace a exprimé son inquiétude, demandant à BP de publier des données indépendantes sur l'ampleur réelle de la fuite et les mesures prises pour y remédier.
Les pêcheurs artisanaux de Saint-Louis, ville côtière sénégalaise proche du site gazier, redoutaient "une pollution sournoise aux impacts irréversibles". Toutefois, BP se veut rassurante : "Compte tenu de la faiblesse du débit et des propriétés du gaz et des condensats, l’impact sur l’environnement devrait être négligeable".
Bien que la fuite soit colmatée, BP a annoncé que des tests supplémentaires, une surveillance renforcée et des inspections visuelles se poursuivront pour s’assurer qu’aucune autre fuite ne survienne. Pendant les réparations, les trois autres puits du site ont continué leurs activités de production sans interruption.
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