« Où aller ? », la question revient sans cesse dans la bouche des Gazaouis. Certains disent avoir été déplacés, parfois plus de dix fois depuis le début de la guerre. Familles, vieillards, enfants, personnes parfois seules qui titubent : les images qui viennent de Gaza donnent à voir un exode massif après l’ordre d’évacuer un quartier de Rafah donné ce dimanche 23 mars par l’armée israélienne.
Partis dans la précipitation, certains ont eu le temps de prendre quelques effets personnels, d’autres disent ne même plus avoir de tentes. « On attend la mort, rien d’autre », nous confie un Gazaoui joint par téléphone. Un autre envoie des enregistrements de tirs qu’il entend depuis chez lui. Mêlés à des rires d’enfants du quartier et au chant des oiseaux, ils témoignent d’une vie qui se fait au rythme d’une guerre qui n’en finit pas.
Ce père de famille confie qu’il va quitter son appartement miraculeusement rescapé des bombardements, pour se réfugier dans une parcelle en bord de mer. Lui qui s’y refusait catégoriquement a dû plier sous la pression de ses trois enfants qui craignent pour leurs jours.
Alors que la guerre s’intensifie, la bande de Gaza reste soumise au blocus des camions humanitaires. Depuis trois semaines, ni nourriture, ni médicaments, ni carburant n’entrent dans cette enclave plus que jamais coupée du monde.
RFI
Partis dans la précipitation, certains ont eu le temps de prendre quelques effets personnels, d’autres disent ne même plus avoir de tentes. « On attend la mort, rien d’autre », nous confie un Gazaoui joint par téléphone. Un autre envoie des enregistrements de tirs qu’il entend depuis chez lui. Mêlés à des rires d’enfants du quartier et au chant des oiseaux, ils témoignent d’une vie qui se fait au rythme d’une guerre qui n’en finit pas.
Ce père de famille confie qu’il va quitter son appartement miraculeusement rescapé des bombardements, pour se réfugier dans une parcelle en bord de mer. Lui qui s’y refusait catégoriquement a dû plier sous la pression de ses trois enfants qui craignent pour leurs jours.
Alors que la guerre s’intensifie, la bande de Gaza reste soumise au blocus des camions humanitaires. Depuis trois semaines, ni nourriture, ni médicaments, ni carburant n’entrent dans cette enclave plus que jamais coupée du monde.
RFI