La Phase 1 de GTA prévoit un volume de production de 2.5mnt/an dont la part domestique pour chacun des deux pays (Sénégal et Mauritanie) sera de 35 mmscfd (01 mmscfd = 1180m3/h). Ce qui est peu suffisant – pour ne pas dire infime – pour développer une véritable industrie Gas-to-power. Ainsi, va-t-il falloir attendre l’optimisation de la Phase II de GTA pour envisager véritablement de probants projets Gas-to-power. D’ici là, le Sénégal pourrait compter sur le développement de Yaakar et Téranga comme on peut le voir sur le schéma de développement de ses projets Gas-to-power ci-dessus.
En l’occurrence, le Sénégal a déjà une bonne longueur d’avance avec la construction à Saint-Louis d’une centrale CCGT (Combined Cycle Gas Turbine) de 225 MW en mode IPP (Independant Power Producer) et un PPA (Power Purchase Agreement) avec SENELEC. C’est un investissement de près de 350 millions de dollars engagé par un consortium d’investisseurs 100% sénégalais avec des partenaires turcs. A ce propos, la Mauritanie envisage de son côté la construction à Ndiago d’une centrale CCPP (Combined Cycle Power Plant) avec le même mode IPP mais dont les grandes lignes du projet sont encore à l’étude.
Hydrogène vert
Considéré – à raison – comme vecteur par excellence de l’énergie, l’hydrogène permet aujourd’hui de produire l’une des énergies les plus propres qui soient aux côtés des autres énergies renouvelables (éolien, solaire et biomasse). Cependant, les technologies de production de l’hydrogène à des fins écologiques sont assez multiples et «colorées» : vert, bleu, gris, etc. mais les 02 principaux sont le vert et le bleu. Selon M. Ismayilov, la production de l’hydrogène vert n’est pas pertinente dans le cadre du GTA mais que c’est une piste très intéressante à explorer par ailleurs. Nous signalons ici que la production de l’hydrogène vert requiert le système d’électrolyse qui est une technologie très innovante et coûteuse en investissements, mais très rentable à terme. C’est ce que le Maroc est en train de développer avec des visées à l’export sur le marché européen.
Hydrogène bleu
Par contre, M. Ismayilov a surtout insisté sur le développement de l’hydrogène bleu dont le gaz est la principale composante. A ce titre, le Sénégal et la Mauritanie auront beaucoup à gagner dans cette voie. Nous précisons ici que la production de l’hydrogène bleu repose sur la technique CCUS (Carbon Capture, Usage and Storage) qui consiste en la capture du carbone, de son stockage et de son utilisation. Le coût de l’énergie ainsi produite pourrait atteindre deux fois moins cher que le prix du kw/h produit aujourd’hui dans les centrales classiques. Dans ces conditions et considérant que le facteur « Energie » est l’un des plus prohibitifs parmi les autres facteurs de production, l’impact positif d’une telle réduction aura des conséquences bénéfiques majeures sur le développement de l’industrie, tous secteurs confondus.
Décarbonisation
Toujours selon M. Ismayilov, la décarbonisation est la voie à suivre par les 02 pays, tant pour sa conformité avec la tendance mondiale prônée par les Accords de Paris sur le Climat que pour la facilitation de sa mise en œuvre avec l’introduction de la méthode CCUS pour produire de l’hydrogène bleu. Tout ceci présage d’un avenir prometteur, prospère et bienheureux pour les peuples sénégalais et mauritaniens.
Financial Afrik
En l’occurrence, le Sénégal a déjà une bonne longueur d’avance avec la construction à Saint-Louis d’une centrale CCGT (Combined Cycle Gas Turbine) de 225 MW en mode IPP (Independant Power Producer) et un PPA (Power Purchase Agreement) avec SENELEC. C’est un investissement de près de 350 millions de dollars engagé par un consortium d’investisseurs 100% sénégalais avec des partenaires turcs. A ce propos, la Mauritanie envisage de son côté la construction à Ndiago d’une centrale CCPP (Combined Cycle Power Plant) avec le même mode IPP mais dont les grandes lignes du projet sont encore à l’étude.
Hydrogène vert
Considéré – à raison – comme vecteur par excellence de l’énergie, l’hydrogène permet aujourd’hui de produire l’une des énergies les plus propres qui soient aux côtés des autres énergies renouvelables (éolien, solaire et biomasse). Cependant, les technologies de production de l’hydrogène à des fins écologiques sont assez multiples et «colorées» : vert, bleu, gris, etc. mais les 02 principaux sont le vert et le bleu. Selon M. Ismayilov, la production de l’hydrogène vert n’est pas pertinente dans le cadre du GTA mais que c’est une piste très intéressante à explorer par ailleurs. Nous signalons ici que la production de l’hydrogène vert requiert le système d’électrolyse qui est une technologie très innovante et coûteuse en investissements, mais très rentable à terme. C’est ce que le Maroc est en train de développer avec des visées à l’export sur le marché européen.
Hydrogène bleu
Par contre, M. Ismayilov a surtout insisté sur le développement de l’hydrogène bleu dont le gaz est la principale composante. A ce titre, le Sénégal et la Mauritanie auront beaucoup à gagner dans cette voie. Nous précisons ici que la production de l’hydrogène bleu repose sur la technique CCUS (Carbon Capture, Usage and Storage) qui consiste en la capture du carbone, de son stockage et de son utilisation. Le coût de l’énergie ainsi produite pourrait atteindre deux fois moins cher que le prix du kw/h produit aujourd’hui dans les centrales classiques. Dans ces conditions et considérant que le facteur « Energie » est l’un des plus prohibitifs parmi les autres facteurs de production, l’impact positif d’une telle réduction aura des conséquences bénéfiques majeures sur le développement de l’industrie, tous secteurs confondus.
Décarbonisation
Toujours selon M. Ismayilov, la décarbonisation est la voie à suivre par les 02 pays, tant pour sa conformité avec la tendance mondiale prônée par les Accords de Paris sur le Climat que pour la facilitation de sa mise en œuvre avec l’introduction de la méthode CCUS pour produire de l’hydrogène bleu. Tout ceci présage d’un avenir prometteur, prospère et bienheureux pour les peuples sénégalais et mauritaniens.
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