J'ai été mis au courant de la création d'un comité d’initiative des pêcheurs et mareyeurs de Saint-Louis, dont la vocation affichée est "la nécessité de délocaliser et de restructurer le quartier de Guet-Ndar qui est confronté à des problèmes d’insécurité liés à l’avancée de la mer'' et parce que menacé d’érosion côtière, avec des risques écologiques et de géo-système, avec l’avancée de la mer, mais également une rareté des ressources" d'où '' la délocalisation et la restructuration de ce quartier pour résoudre les problèmes d’insécurité, de promiscuité et de délinquance notés dans ce quartier historique de Saint-Louis.
Le dit comité s'arroge l'entreprise fanfaroneux de ''mener une campagne de sensibilisation auprès des populations sur la nécessité de restructurer et de délocaliser le quartier.
Il veut paradoxalement que des mesures préventives d’accompagnement afin de permettre aux pêcheurs de continuer leurs activités de pêches vers ces zones d’accueil"
Qui pourrait croire qu'après plus de 1000 ans,'existence des guet - ndariens pourraient œuvrer à la disparition de leur mythique quartier ?
Quartier de 40 000 âmes essentiellement des pêcheurs , qui aurait pensé ces braves femmes et hommes loin des pêcheries, des sites de traitement et de transformations des produits halieutiques ?
Ce comité dont la crédibilité reste à être démontrée porte en bandoulière l'insécurité et la promiscuité comme arguments pour déguerpir 40 000 âmes sans oublier que certains d'entre eux sont nés comme moi dans l'entassement et encombrement la plus absolus.
Libérer une superficie de 17 hectares, pour quoi et pour qui ? Certainement non pour des promoteurs privés étrangers adeptes des plages paradisiaques de Tahiti, Malabo, Saint - Tropez.. .Certainement non pour enlever la seule bande de terre protectrice de l'île de Ndar et l'exposer aux furies dévastatrices des changements climatiques que nos chers compatriotes du comité ne mesurent pas à leurs justes grandeur et limite.
Comment peut - on également demander des négociations avec la partie mauritanienne pour la signature d’accords de pêche acceptables, quand on oeuvre à réduire les véritables acteurs à de véritables '' Mbara ndindé''.
Chers compatriotes, des villes côtières partout dans le monde, ont été sauvées, réhabilitées , écologiquement viabilisées au profit de ses vraies populations pourquoi pas cette bande de terre : la langue de barbarie.
Protéger la langue de barbarie, reviendrait à sécuriser l''île de Ndar et son faubourg de Sor. c'est possible et réalisable, la technologie, l'ingéniosité et le financement s'y prêtent. Le modèle du PRADO en est une possibilité adoptable à la situation du littoral saint - Louisien.
Aux esprits incongrus, le débat est posé.
Amadou Fall DIALLO
Le dit comité s'arroge l'entreprise fanfaroneux de ''mener une campagne de sensibilisation auprès des populations sur la nécessité de restructurer et de délocaliser le quartier.
Il veut paradoxalement que des mesures préventives d’accompagnement afin de permettre aux pêcheurs de continuer leurs activités de pêches vers ces zones d’accueil"
Qui pourrait croire qu'après plus de 1000 ans,'existence des guet - ndariens pourraient œuvrer à la disparition de leur mythique quartier ?
Quartier de 40 000 âmes essentiellement des pêcheurs , qui aurait pensé ces braves femmes et hommes loin des pêcheries, des sites de traitement et de transformations des produits halieutiques ?
Ce comité dont la crédibilité reste à être démontrée porte en bandoulière l'insécurité et la promiscuité comme arguments pour déguerpir 40 000 âmes sans oublier que certains d'entre eux sont nés comme moi dans l'entassement et encombrement la plus absolus.
Libérer une superficie de 17 hectares, pour quoi et pour qui ? Certainement non pour des promoteurs privés étrangers adeptes des plages paradisiaques de Tahiti, Malabo, Saint - Tropez.. .Certainement non pour enlever la seule bande de terre protectrice de l'île de Ndar et l'exposer aux furies dévastatrices des changements climatiques que nos chers compatriotes du comité ne mesurent pas à leurs justes grandeur et limite.
Comment peut - on également demander des négociations avec la partie mauritanienne pour la signature d’accords de pêche acceptables, quand on oeuvre à réduire les véritables acteurs à de véritables '' Mbara ndindé''.
Chers compatriotes, des villes côtières partout dans le monde, ont été sauvées, réhabilitées , écologiquement viabilisées au profit de ses vraies populations pourquoi pas cette bande de terre : la langue de barbarie.
Protéger la langue de barbarie, reviendrait à sécuriser l''île de Ndar et son faubourg de Sor. c'est possible et réalisable, la technologie, l'ingéniosité et le financement s'y prêtent. Le modèle du PRADO en est une possibilité adoptable à la situation du littoral saint - Louisien.
Aux esprits incongrus, le débat est posé.
Amadou Fall DIALLO