Le village de Mbilor se trouve dans la commune de Bokhal, département de Dagana, arrondissement de Mbane, à 12 km de Richard Toll et 6 km de Dagana sur la route national. Il compte une population de plus de 2000 habitants.
En 2011 létat du Sénégal avec la coopération espagnole avait investi plus dun milliard de franc Cfa pour lacquisition dune ferme agro-pastorale, implantée dans le village entre la zone agricole et les habitations.
Ainsi il a fallu exproprier les 50 hectares de terre cultivable du village pour laffecter à la ferme, considérant que la gestion revient exclusivement à lunion des producteurs du village sous la supervision de lANIDA (Agence national pour linsertion et le développement agricole).
Lagence proposa aux producteurs de travailler quatre mois sans salaires pour permettre à la ferme de pouvoir prendre en charge au-delà de cette échéance, des salaires pouvant aller de 150 000 f à 160 000 f Cfa pour chaque producteur. Ensuite, il se verra octroyer au-delà de quatre années deux vaches et un hectare de terre cultivable.
Dés lentame du projet, une centaine de vaches laitières composait le cheptel et produisait chacune vingt litres de lait en moyenne soit une capacité globale de 2100 litres par jour. Aujourdhui, plus de quatre ans après, une vache nest pas en mesure de produire un litre de lait par jour.
Cette situation catastrophique est due à un « détournement dobjectif, une gestion réorientée et nébuleuse de la ferme par les superviseurs et des engagements non respectés. Il a fallu intimider les producteurs et dissuader toute velléité de refus pour extirper de la ferme un nombre de trente vaches dont la destination reste inconnue de ceux-ci. Ce qui sest passé en deux phases et à des heures nocturnes. » Daprès les producteurs. Ce qui à poussé à la population dexprimer massivement leur colère lors dune manifestation ce 23 juillet 2015 qui, jusque là étouffée
« Nous avons réinvesti la totalité des 47 millions que nous avions récoltés de la vente du lait pour nourrir le cheptel, alors que les cinquante hectares restent jusquà présent non cultivés et les animaux risques une extermination faute de prise en charge. Nous interpellons létat, le président de la république et le ministre de lélevage à senquérir durgence dune telle situation qui plonge les habitants dans une crise socio-économique profonde car ne dépendant que de leur terre pour vivre. »Raconte Ousmane Mbothie : commissaire au compte de lunion des producteurs de Mbilor
-ci-joint photo de la ferme
Mamadou AW :
Coordinateur local YEN A MARRE
Tel :77 537 46 46
En 2011 létat du Sénégal avec la coopération espagnole avait investi plus dun milliard de franc Cfa pour lacquisition dune ferme agro-pastorale, implantée dans le village entre la zone agricole et les habitations.
Ainsi il a fallu exproprier les 50 hectares de terre cultivable du village pour laffecter à la ferme, considérant que la gestion revient exclusivement à lunion des producteurs du village sous la supervision de lANIDA (Agence national pour linsertion et le développement agricole).
Lagence proposa aux producteurs de travailler quatre mois sans salaires pour permettre à la ferme de pouvoir prendre en charge au-delà de cette échéance, des salaires pouvant aller de 150 000 f à 160 000 f Cfa pour chaque producteur. Ensuite, il se verra octroyer au-delà de quatre années deux vaches et un hectare de terre cultivable.
Dés lentame du projet, une centaine de vaches laitières composait le cheptel et produisait chacune vingt litres de lait en moyenne soit une capacité globale de 2100 litres par jour. Aujourdhui, plus de quatre ans après, une vache nest pas en mesure de produire un litre de lait par jour.
Cette situation catastrophique est due à un « détournement dobjectif, une gestion réorientée et nébuleuse de la ferme par les superviseurs et des engagements non respectés. Il a fallu intimider les producteurs et dissuader toute velléité de refus pour extirper de la ferme un nombre de trente vaches dont la destination reste inconnue de ceux-ci. Ce qui sest passé en deux phases et à des heures nocturnes. » Daprès les producteurs. Ce qui à poussé à la population dexprimer massivement leur colère lors dune manifestation ce 23 juillet 2015 qui, jusque là étouffée
« Nous avons réinvesti la totalité des 47 millions que nous avions récoltés de la vente du lait pour nourrir le cheptel, alors que les cinquante hectares restent jusquà présent non cultivés et les animaux risques une extermination faute de prise en charge. Nous interpellons létat, le président de la république et le ministre de lélevage à senquérir durgence dune telle situation qui plonge les habitants dans une crise socio-économique profonde car ne dépendant que de leur terre pour vivre. »Raconte Ousmane Mbothie : commissaire au compte de lunion des producteurs de Mbilor
-ci-joint photo de la ferme
Mamadou AW :
Coordinateur local YEN A MARRE
Tel :77 537 46 46