« Je rends grâce à Mariéme Faye Sall, première dame du Sénégal qui m’a permis d’être ministre. C’est grâce à elle que nous tous sommes nommés car sans son consentement nous ne serions pas ministres aujourd’hui »
Tel est l’aveu et pas des moindres que nous a servi cet après midi un ministre de la République du Sénégal. Une confession qui a échappé sous le coup sans doute de l’euphorie mais qui en dit long.
En effet, Monsieur le président, dans les débats de couloirs et des rues, l’on supputait tout bas que votre épouse nous gouvernait. La rumeur coulait à flots sur les pouvoirs extraordinaires de votre douce moitié sur la gestion des affaires de la République. De notre République.
Monsieur le président, Mbagnick Ndiaye a vendu la mèche pour avouer à votre place votre incapacité à diriger le senegal. Votre impuissance face aux défis qui interpellent notre nation.
Hier c’était votre griot qui se glorifiait d’avoir choisi pour vous le ministre des télécommunications que vous ne connaissiez même pas au paravent, aujourd’hui les choix de votre femme sont mis à nues par un laudateur apparemment trop content d’avoir plu à la maitresse du palais.
Dans une lettre ouverte que je lui avais adressée au lendemain de votre élection à la tête du Sénégal, je l’avais exhorté d’être une première dame exemplaire, qui soutiendrait son époux de président mais sans jamais s’impliquer dans la gestion de la chose publique. Hélas ! Excellence, votre épouse n’a cessé de fouiner partout dans la République. Son nom est constamment cité dans tous les conflits et dans toutes les nominations. Ses amis sont toujours installés au premier rang et chacun veut entrer dans ses grâces pour être sur d’être servi.
Monsieur le président, depuis votre élection, combien de décisions concernant le pays ont été prises par madame la première dame à votre place ? A partir de quel moment avez-vous transféré vos devoirs à cette dernière ?
En choisissant de s’impliquer ainsi dans nos affaires, votre épouse s’est exposée cher président et devra s’attendre à être traitée comme le mériterait toute intruse qui s’inviterait dans la maison d’autrui.
Monsieur le président, en agissant ainsi, votre épouse ne fait que vous desservir en rendant publique vos carences et inaptitudes. Si vous n’êtes même pas capables de choisir un gouvernement stable et efficace, comment comptez-vous gouverner notre pays ? Il y’a vraiment de quoi s’inquiéter pour le destin de ce pays.
Monsieur le président, vous m’excuserez, ainsi que tous ceux qui me liront des imperfections de ce texte qi ne font que traduire mon état actuel causé par cette rocambolesque déclaration que je viens de suivre. Cette aberrance honteuse qui trahit le choix des électeurs sénégalais de 2012. Cet aveu qui plongerait tout le pays dans l’incertitude quant à son avenir.
Excellence, votre épouse vous a trahit et vient ainsi de jeter le discrédit sur vous.
Monsieur le président, au nom de la république, rendez le tablier.
Aminata Ndiaye
ndiayaminata@gmail.com
Tel est l’aveu et pas des moindres que nous a servi cet après midi un ministre de la République du Sénégal. Une confession qui a échappé sous le coup sans doute de l’euphorie mais qui en dit long.
En effet, Monsieur le président, dans les débats de couloirs et des rues, l’on supputait tout bas que votre épouse nous gouvernait. La rumeur coulait à flots sur les pouvoirs extraordinaires de votre douce moitié sur la gestion des affaires de la République. De notre République.
Monsieur le président, Mbagnick Ndiaye a vendu la mèche pour avouer à votre place votre incapacité à diriger le senegal. Votre impuissance face aux défis qui interpellent notre nation.
Hier c’était votre griot qui se glorifiait d’avoir choisi pour vous le ministre des télécommunications que vous ne connaissiez même pas au paravent, aujourd’hui les choix de votre femme sont mis à nues par un laudateur apparemment trop content d’avoir plu à la maitresse du palais.
Dans une lettre ouverte que je lui avais adressée au lendemain de votre élection à la tête du Sénégal, je l’avais exhorté d’être une première dame exemplaire, qui soutiendrait son époux de président mais sans jamais s’impliquer dans la gestion de la chose publique. Hélas ! Excellence, votre épouse n’a cessé de fouiner partout dans la République. Son nom est constamment cité dans tous les conflits et dans toutes les nominations. Ses amis sont toujours installés au premier rang et chacun veut entrer dans ses grâces pour être sur d’être servi.
Monsieur le président, depuis votre élection, combien de décisions concernant le pays ont été prises par madame la première dame à votre place ? A partir de quel moment avez-vous transféré vos devoirs à cette dernière ?
En choisissant de s’impliquer ainsi dans nos affaires, votre épouse s’est exposée cher président et devra s’attendre à être traitée comme le mériterait toute intruse qui s’inviterait dans la maison d’autrui.
Monsieur le président, en agissant ainsi, votre épouse ne fait que vous desservir en rendant publique vos carences et inaptitudes. Si vous n’êtes même pas capables de choisir un gouvernement stable et efficace, comment comptez-vous gouverner notre pays ? Il y’a vraiment de quoi s’inquiéter pour le destin de ce pays.
Monsieur le président, vous m’excuserez, ainsi que tous ceux qui me liront des imperfections de ce texte qi ne font que traduire mon état actuel causé par cette rocambolesque déclaration que je viens de suivre. Cette aberrance honteuse qui trahit le choix des électeurs sénégalais de 2012. Cet aveu qui plongerait tout le pays dans l’incertitude quant à son avenir.
Excellence, votre épouse vous a trahit et vient ainsi de jeter le discrédit sur vous.
Monsieur le président, au nom de la république, rendez le tablier.
Aminata Ndiaye
ndiayaminata@gmail.com