Les arguments contre l’interpellation de Déesse Major sont de deux ordres :
En premier lieu, le Sénégal est un pays de liberté, elle a le droit de faire ce qu’elle veut.
Cet argument est aussi léger mais surtout dangereux et hasardeux. La liberté ne signifie dans aucun pays du monde une licence à faire ce que l’on veut. Elle se définit par rapport aux lois et prohibitions qui en ressortent. Autrement, cette liberté dangereuse devra faciliter une dégradation sans précédent des mœurs et la fin de la vie en société. Les pays que l’on prend comme étant les plus libéraux interdissent la polygamie, l’inceste, etc. Alors pourquoi malgré cette liberté qu’on veut nous vendre, on interdit dans ces pays ces comportements même entre des personnes majeures jouissant de toutes leurs facultés mentales.
Au Sénégal, le Code pénal punit l’attentat à la pudeur et l’outrage aux bonnes mœurs. Autrement dit, un Sénégalais ou un hôte étranger vivant sur le territoire national n’a le droit de se comporter d’une manière qui transgressent ces interdits, sans quoi, il commet des délits et devra en répondre devant les tribunaux.
Apparemment, il existe au Sénégal des gens qui ont honte de notre culture, de nos valeurs et actuellement de notre législation. Qu’il sache que la liberté qu’il idéalise ne découlera que sur l’anarchie et ils peuvent en être les premières victimes.
Le second argument que l’on fait valoir en faveur de Déesse Major est la suivante :
Au Sénégal, on inquiète une personne pour un délit mineur et on laisse en liberté des personnes coupables de délits graves.
C’est le cheval de Troie emprunté par ce qu’on appelle ici les droits-de-l’hommiste. Ce qui est etonnant toutefois avec ces gens, c’est qu’ils ne reconnaissent de droits qu’à ceux qui transgressent nos valeurs et nos coutumes. Que cette fille soit défendue par des Seydi Gassama et Alioune Tine montrent à suffisance qu’elle a pris un mauvais chemin et risque d’aller tout droit vers le mur.
Mais revenons à leurs arguments préférés et qui obtiennent de manière automatique l’adhésion de milliers de Sénégalais qui parfois, de bonne fois, pensent défendre des principes légitimes. Il est indéniable que dans notre pays, certaines personnes recouvrent facilement la liberté après avoir été condamnées pour des crimes et délits abjects. Cette situation doit être dénoncée et au besoin combattue. Seulement, ce n’est nullement une raison de se lever et dire, à chaque fois qu’une personne est poursuivie, que quelqu’un a fait pire. Seydi Gassama a demandé au procureur de voir du côté de « Dakar ne dort pas » et de « Raac ». Ce serait un bon conseil, s’il n’était animé par une mauvaise fois manifeste. Seydi Gassama ne demande pas au Procureur de sévir contre ces instigateurs qui font pire, mais s’abstient de toute action parce que des gens font pires.
Dire qu’une personne doit être libérée parce que quelqu’un qui est libre a fait pire est une surenchère dangereuse qui fera qu’une seule personne sera punie, celle qui a commis la pire et elle devra être libérée dès qu’elle constatera qu’une autre à fait pire.
La sanction d’un délit ne doit pas dépendre de la gravité d’une autre ou même de sa non-punition, mais de la légalité des dispositions appliquées, c’est ce que dit notre constitution à son article 9 : « Nul ne peut être condamné si ce n’est en vertu d’une loi entrée en vigueur avant l’acte commis ».
En vertu de cette disposition, Déesse Major, le voleur de poule, ou de mangue doit aller en prison de même que le criminel et le violeur. Et la punition de l’un reste indépendante de la non-punition de l’autre.
Par Damani Ndiaye
En premier lieu, le Sénégal est un pays de liberté, elle a le droit de faire ce qu’elle veut.
Cet argument est aussi léger mais surtout dangereux et hasardeux. La liberté ne signifie dans aucun pays du monde une licence à faire ce que l’on veut. Elle se définit par rapport aux lois et prohibitions qui en ressortent. Autrement, cette liberté dangereuse devra faciliter une dégradation sans précédent des mœurs et la fin de la vie en société. Les pays que l’on prend comme étant les plus libéraux interdissent la polygamie, l’inceste, etc. Alors pourquoi malgré cette liberté qu’on veut nous vendre, on interdit dans ces pays ces comportements même entre des personnes majeures jouissant de toutes leurs facultés mentales.
Au Sénégal, le Code pénal punit l’attentat à la pudeur et l’outrage aux bonnes mœurs. Autrement dit, un Sénégalais ou un hôte étranger vivant sur le territoire national n’a le droit de se comporter d’une manière qui transgressent ces interdits, sans quoi, il commet des délits et devra en répondre devant les tribunaux.
Apparemment, il existe au Sénégal des gens qui ont honte de notre culture, de nos valeurs et actuellement de notre législation. Qu’il sache que la liberté qu’il idéalise ne découlera que sur l’anarchie et ils peuvent en être les premières victimes.
Le second argument que l’on fait valoir en faveur de Déesse Major est la suivante :
Au Sénégal, on inquiète une personne pour un délit mineur et on laisse en liberté des personnes coupables de délits graves.
C’est le cheval de Troie emprunté par ce qu’on appelle ici les droits-de-l’hommiste. Ce qui est etonnant toutefois avec ces gens, c’est qu’ils ne reconnaissent de droits qu’à ceux qui transgressent nos valeurs et nos coutumes. Que cette fille soit défendue par des Seydi Gassama et Alioune Tine montrent à suffisance qu’elle a pris un mauvais chemin et risque d’aller tout droit vers le mur.
Mais revenons à leurs arguments préférés et qui obtiennent de manière automatique l’adhésion de milliers de Sénégalais qui parfois, de bonne fois, pensent défendre des principes légitimes. Il est indéniable que dans notre pays, certaines personnes recouvrent facilement la liberté après avoir été condamnées pour des crimes et délits abjects. Cette situation doit être dénoncée et au besoin combattue. Seulement, ce n’est nullement une raison de se lever et dire, à chaque fois qu’une personne est poursuivie, que quelqu’un a fait pire. Seydi Gassama a demandé au procureur de voir du côté de « Dakar ne dort pas » et de « Raac ». Ce serait un bon conseil, s’il n’était animé par une mauvaise fois manifeste. Seydi Gassama ne demande pas au Procureur de sévir contre ces instigateurs qui font pire, mais s’abstient de toute action parce que des gens font pires.
Dire qu’une personne doit être libérée parce que quelqu’un qui est libre a fait pire est une surenchère dangereuse qui fera qu’une seule personne sera punie, celle qui a commis la pire et elle devra être libérée dès qu’elle constatera qu’une autre à fait pire.
La sanction d’un délit ne doit pas dépendre de la gravité d’une autre ou même de sa non-punition, mais de la légalité des dispositions appliquées, c’est ce que dit notre constitution à son article 9 : « Nul ne peut être condamné si ce n’est en vertu d’une loi entrée en vigueur avant l’acte commis ».
En vertu de cette disposition, Déesse Major, le voleur de poule, ou de mangue doit aller en prison de même que le criminel et le violeur. Et la punition de l’un reste indépendante de la non-punition de l’autre.
Par Damani Ndiaye