Cette sépulture royale, la première de la XVIIIe dynastie retrouvée depuis un siècle, constitue une véritable victoire pour l'équipe dirigée par Piers Litherland de la New Kingdom Research Foundation, en partenariat avec le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités. Les chercheurs avaient éveillé leurs espoirs en repérant l'entrée du tombeau en 2022, initialement considérée comme celle de la reine Iset, seconde épouse de Thoutmôsis II. Cependant, l'authenticité du lieu a été confirmée grâce à la découverte d’un plafond étoilé bleu et jaune, typique des chambres des pharaons.
Une sépulture dégradée mais riche en histoire
Malheureusement, le tombeau de Thoutmôsis II n'a pas conservé la magnificence qui caractérisait autrefois les sépultures royales. L'inondation catastrophique survenue durant l'Antiquité a gravement altéré ses décorations, incitant Pinedjem Ier, grand prêtre d'Amon de la XXIe dynastie, à extraire certains éléments pour leur sauvegarde. Malgré ce délabrement, les fouilles ont révélé des artefacts précieux, comme des fragments de jarre en calcite ornés des noms de Thoutmôsis II et de Hatchepsout, ainsi que des meubles funéraires liés au pharaon.
La momie de Thoutmôsis II, quant à elle, aurait été déplacée vers la cachette de Deir el-Bahari, sous le temple funéraire de Hatchepsout, et serait aujourd'hui exposée à la salle des momies royales du musée de la Civilisation égyptienne au Caire. Cependant, des débats subsistent quant à l'identification exacte des ossements retrouvés, la datation ne correspondant pas à l’âge supposé du monarque.
Un patrimoine à préserver
L'importance de cette découverte réside non seulement dans la richesse historique du tombeau, mais aussi dans le potentiel d'exposition de ces éléments au sein du nouveau Grand Musée égyptien (GEM) inauguré le 16 octobre dernier. Alors que l’Égypte continue de dévoiler les mystères de son passé glorieux, cette sépulture offre un regard fascinant sur la vie et la mort des pharaons, tout en soulignant l’héritage durable de la culture égyptienne.
Alors que les fouilles se poursuivent, l’espoir demeure que d'autres trésors ancestraux émergeront de la terre de Kemet, rappelant à tous la grandeur perdue des pharaons et l'ineffable richesse de l’histoire égyptienne.
NDARINFO.COM
Une sépulture dégradée mais riche en histoire
Malheureusement, le tombeau de Thoutmôsis II n'a pas conservé la magnificence qui caractérisait autrefois les sépultures royales. L'inondation catastrophique survenue durant l'Antiquité a gravement altéré ses décorations, incitant Pinedjem Ier, grand prêtre d'Amon de la XXIe dynastie, à extraire certains éléments pour leur sauvegarde. Malgré ce délabrement, les fouilles ont révélé des artefacts précieux, comme des fragments de jarre en calcite ornés des noms de Thoutmôsis II et de Hatchepsout, ainsi que des meubles funéraires liés au pharaon.
La momie de Thoutmôsis II, quant à elle, aurait été déplacée vers la cachette de Deir el-Bahari, sous le temple funéraire de Hatchepsout, et serait aujourd'hui exposée à la salle des momies royales du musée de la Civilisation égyptienne au Caire. Cependant, des débats subsistent quant à l'identification exacte des ossements retrouvés, la datation ne correspondant pas à l’âge supposé du monarque.
Un patrimoine à préserver
L'importance de cette découverte réside non seulement dans la richesse historique du tombeau, mais aussi dans le potentiel d'exposition de ces éléments au sein du nouveau Grand Musée égyptien (GEM) inauguré le 16 octobre dernier. Alors que l’Égypte continue de dévoiler les mystères de son passé glorieux, cette sépulture offre un regard fascinant sur la vie et la mort des pharaons, tout en soulignant l’héritage durable de la culture égyptienne.
Alors que les fouilles se poursuivent, l’espoir demeure que d'autres trésors ancestraux émergeront de la terre de Kemet, rappelant à tous la grandeur perdue des pharaons et l'ineffable richesse de l’histoire égyptienne.
NDARINFO.COM