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DE LA FICTION A LA REALITE OU LE LAISSER ALLER DRAMATIQUE. Par Moussa WADE

Vendredi 13 Février 2015

19 heure au marché de Sor ou pour les intimes « Tendjiguene », alors que les gardiens tentent tant bien que mal de fermer une a une les portes un groupe de jeunes gens sort du marché et occupent ses environs, mais principalement l’avenue générale de Gaulle au niveau de l’arrêt, car en face du pakkou thieep et tenez-vous bien dans les deux sens rendant ainsi très difficile la circulation.

D’un côté Khalifa Gueye les sermonne de dégager sa porte et de l’autre Ibrahima Ndiaye échange avec l’un deux des propos aigres-doux.

Voilà en quelque sorte le quotidien de ses deux commerçants qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Chaque jour que Dieu fait, ces gens peu recommandables envahissent pendant des heures la rue et les devantures des magasins qui jouxtent leur lieu de rencontre au nez et à la barbe des autorités qui jusqu’à présent ne font rien pour voir ce qui se passe exactement dans cet endroit.

Le pire peut, a n’importe quel moment se produire dans ce lieu de toutes les combines et l autorité ne serait pas épargnée, donc agissons avant que le théâtre qui s y déroule tous les jours n’arrive a un drame parce qu’il y a tous les ingrédients pour un cocktail de feux.

Mme le préfet, Monsieur le Maire, Messieurs les Commissaires faites, le constat à ce 19 heures.

Moussa Wade


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