Quelques 4.000 hectares d’oignons ont été emblavés dans le département de Podor (Nord) pour la campagne de contre-saison 2021-2022, soit un accroissement de près de 1.000 ha par rapport à la précédente saison, a t-on appris du directeur adjoint de la délégation de la Société d’aménagement des terres du Delta et de la Falémé (SAED), Moussa Wade.
’’Les paysans du département de Podor ont emblavé 4.000 hectares sur l’ensemble des zones polarisées pour la campagne de culture d’oignon 2021-2022, soit un accroissement de près de 1.000 ha par rapport à la précédente saison’’, a t-il déclaré à l’APS.
M. Wade a toutefois prévenu que ces rendements ‘’risquent de baisser fortement cette année’’.
’’De 30 tonnes à l’hectare, ils pourraient certainement chuter jusqu’à atteindre 20 voire 15 tonnes. Le manque d’engrais va inéluctablement impacter négativement la production cette fois-ci’’, a t-il dit.
Mamoudou Sall du Mouvement pour la défense des intérêts des producteurs de Podor pense à un tel scénario.
Selon lui, ’’trouver un sac d’engrais était extrêmement pénible, tellement le produit avait manqué et son prix avait atteint des montants inexplicables’’. ‘’Le sac a couté même 33.000 francs CFA’’, a-t-il ajouté.
Aliou Racine Kane, président du centre de groupage de l’oignon, situé à Boubé dans la commune de Ndiayène-Pendao, a lui aussi indiqué que ’’sur l’ensemble du département, 75 tonnes d’engrais (urée) subventionnés ont été réceptionnées’’.
M. Kane, par ailleurs chargé de commercialisation à l’APOV (association des producteurs d’oignon de la Vallée), a cependant assuré que ’’malgré toutes ces contraintes, depuis le 15 février les producteurs ont commencé à déterrer l’oignon dans plusieurs zones du département de Podor’’.
’’A Boubé, qui abrite le plus grand centre de groupage de l’oignon, des piles de sacs attendent acheteurs’’, a dit Kane qui constate que la commercialisation a démarré ‘’timidement‘’.
Il a rappelé que l’année dernière à pareille époque, le sac de 40 kilogrammes coûtait entre 12.000 et 13.000 francs CFA. ’’Aujourd’hui il se vend entre 7.500 et 8.000 Francs CFA’’, a-t-il souligné.
Selon ces deux responsables d’organisations paysannes, ’’une importante quantité d’oignon importé inonde le marché national alors que le gel des importations est en vigueur dans le pays depuis le 15 janvier 2022’’.
Ils sollicitent du gouvernement, le respect de cette mesure pour sauver la campagne maraichère.
APS
’’Les paysans du département de Podor ont emblavé 4.000 hectares sur l’ensemble des zones polarisées pour la campagne de culture d’oignon 2021-2022, soit un accroissement de près de 1.000 ha par rapport à la précédente saison’’, a t-il déclaré à l’APS.
M. Wade a toutefois prévenu que ces rendements ‘’risquent de baisser fortement cette année’’.
’’De 30 tonnes à l’hectare, ils pourraient certainement chuter jusqu’à atteindre 20 voire 15 tonnes. Le manque d’engrais va inéluctablement impacter négativement la production cette fois-ci’’, a t-il dit.
Mamoudou Sall du Mouvement pour la défense des intérêts des producteurs de Podor pense à un tel scénario.
Selon lui, ’’trouver un sac d’engrais était extrêmement pénible, tellement le produit avait manqué et son prix avait atteint des montants inexplicables’’. ‘’Le sac a couté même 33.000 francs CFA’’, a-t-il ajouté.
Aliou Racine Kane, président du centre de groupage de l’oignon, situé à Boubé dans la commune de Ndiayène-Pendao, a lui aussi indiqué que ’’sur l’ensemble du département, 75 tonnes d’engrais (urée) subventionnés ont été réceptionnées’’.
M. Kane, par ailleurs chargé de commercialisation à l’APOV (association des producteurs d’oignon de la Vallée), a cependant assuré que ’’malgré toutes ces contraintes, depuis le 15 février les producteurs ont commencé à déterrer l’oignon dans plusieurs zones du département de Podor’’.
’’A Boubé, qui abrite le plus grand centre de groupage de l’oignon, des piles de sacs attendent acheteurs’’, a dit Kane qui constate que la commercialisation a démarré ‘’timidement‘’.
Il a rappelé que l’année dernière à pareille époque, le sac de 40 kilogrammes coûtait entre 12.000 et 13.000 francs CFA. ’’Aujourd’hui il se vend entre 7.500 et 8.000 Francs CFA’’, a-t-il souligné.
Selon ces deux responsables d’organisations paysannes, ’’une importante quantité d’oignon importé inonde le marché national alors que le gel des importations est en vigueur dans le pays depuis le 15 janvier 2022’’.
Ils sollicitent du gouvernement, le respect de cette mesure pour sauver la campagne maraichère.
APS