Les récentes crues exceptionnelles du fleuve Sénégal, exacerbées par l'augmentation des niveaux de ses principaux affluents – la Falémé, le Bafing et le Bakoye – ont engendré des ravages considérables dans les régions nord et nord-est du pays. Parallèlement, les débordements du fleuve Gambie ont également touché les riverains, entraînant des inondations massives et des déplacements de populations. Les conséquences de ces événements climatiques extrêmes sont catastrophiques, affectant non seulement la production agricole mais aussi les infrastructures essentielles.
Selon un rapport de la Direction de la prévision et des études économiques, les pertes agricoles s'élèvent à un manque à gagner de 38,2 milliards de FCFA, dont une part significative de 80 % affectera l'année 2024, tandis que les 20 % restants seront ressentis en 2025. Ces pertes touchent principalement la culture industrielle destinée à l'exportation, qui représente 28,0 milliards de FCFA, soit 73,4 % du total des pertes. La production de coton est particulièrement touchée, avec des pertes évaluées à 27,8 milliards de FCFA.
Les autres cultures n'ont pas échappé à cette crise : les pertes liées aux fruits, notamment les bananes, sont estimées à 4,3 milliards de FCFA (11,1 % des pertes totales), tandis que la production de céréales, principalement le riz, a subi des pertes de 1,4 milliard de FCFA, représentant 3,7 % des pertes agricoles. Le secteur des légumes, avec un impact notable sur les oignons et les pommes de terre, évalue ses pertes à 691 millions de FCFA.
L'élevage, secteur vital pour les populations locales, a également été gravement affecté. Les zones de Podor et Bakel se sont révélées particulièrement vulnérables, avec des pertes de cheptel équivalentes à environ 0,8 % des abattages contrôlés prévus pour 2024. Bien que ces pertes ne risquent pas d’entraîner une pénurie immédiate de bétail, elles pourraient sérieusement réduire les revenus des éleveurs, pour qui l'activité est primordiale. Pour l'année 2024, les pertes dans ce secteur sont estimées à 856 millions de FCFA.
Les destructions d'infrastructures, bien que moins documentées, sont préoccupantes, notamment dans la région de Tamba, où les dommages sont estimés à 1,2 milliard de FCFA. Routes, pistes de production, établissements scolaires et centres de santé subissent ainsi des destructions qui mettent en péril l'accès aux services essentiels pour les populations sinistrées.
Au total, les pertes économiques dues aux inondations sont évaluées à 38 milliards de FCFA dans le secteur agricole, 856 millions de FCFA dans l'élevage et 1,2 milliard de FCFA pour les infrastructures. Ces dommages sont susceptibles de peser lourdement sur la croissance économique du Sénégal en 2024 et potentiellement en 2025, avec des effets indésirables sur le déficit budgétaire, la balance commerciale et la demande intérieure de produits agricoles et d'élevage, entraînant une augmentation des prix sur le marché local.
Face à cette situation, les autorités sénégalaises ont réagi en débloquant une enveloppe d'urgence de huit milliards de FCFA et en mobilisant l'armée pour venir en aide aux populations touchées. Toutefois, il est impératif que des mesures durables soient mises en place pour atténuer l'impact de telles catastrophes à l'avenir et renforcer la résilience des communautés face aux changements climatiques.
Selon un rapport de la Direction de la prévision et des études économiques, les pertes agricoles s'élèvent à un manque à gagner de 38,2 milliards de FCFA, dont une part significative de 80 % affectera l'année 2024, tandis que les 20 % restants seront ressentis en 2025. Ces pertes touchent principalement la culture industrielle destinée à l'exportation, qui représente 28,0 milliards de FCFA, soit 73,4 % du total des pertes. La production de coton est particulièrement touchée, avec des pertes évaluées à 27,8 milliards de FCFA.
Les autres cultures n'ont pas échappé à cette crise : les pertes liées aux fruits, notamment les bananes, sont estimées à 4,3 milliards de FCFA (11,1 % des pertes totales), tandis que la production de céréales, principalement le riz, a subi des pertes de 1,4 milliard de FCFA, représentant 3,7 % des pertes agricoles. Le secteur des légumes, avec un impact notable sur les oignons et les pommes de terre, évalue ses pertes à 691 millions de FCFA.
L'élevage, secteur vital pour les populations locales, a également été gravement affecté. Les zones de Podor et Bakel se sont révélées particulièrement vulnérables, avec des pertes de cheptel équivalentes à environ 0,8 % des abattages contrôlés prévus pour 2024. Bien que ces pertes ne risquent pas d’entraîner une pénurie immédiate de bétail, elles pourraient sérieusement réduire les revenus des éleveurs, pour qui l'activité est primordiale. Pour l'année 2024, les pertes dans ce secteur sont estimées à 856 millions de FCFA.
Les destructions d'infrastructures, bien que moins documentées, sont préoccupantes, notamment dans la région de Tamba, où les dommages sont estimés à 1,2 milliard de FCFA. Routes, pistes de production, établissements scolaires et centres de santé subissent ainsi des destructions qui mettent en péril l'accès aux services essentiels pour les populations sinistrées.
Au total, les pertes économiques dues aux inondations sont évaluées à 38 milliards de FCFA dans le secteur agricole, 856 millions de FCFA dans l'élevage et 1,2 milliard de FCFA pour les infrastructures. Ces dommages sont susceptibles de peser lourdement sur la croissance économique du Sénégal en 2024 et potentiellement en 2025, avec des effets indésirables sur le déficit budgétaire, la balance commerciale et la demande intérieure de produits agricoles et d'élevage, entraînant une augmentation des prix sur le marché local.
Face à cette situation, les autorités sénégalaises ont réagi en débloquant une enveloppe d'urgence de huit milliards de FCFA et en mobilisant l'armée pour venir en aide aux populations touchées. Toutefois, il est impératif que des mesures durables soient mises en place pour atténuer l'impact de telles catastrophes à l'avenir et renforcer la résilience des communautés face aux changements climatiques.