Jusqu’à quand nous sommes tenus d’espérer un développement économique, social, et politique basé sur un esprit d’entreprise sérieux sans qu’il ne soit nécessaire que des actes égoïstes se perpétuent à outrance ?
Jusqu’à quand nous sommes tenus d’espérer un développement humain qui passe par une vraie rupture et une émergence de mentalités nouvelles ?
Aux yeux de la communauté internationale le sport, le judo et les saint-louisiens ont été humiliés et foulés au sol par des habitudes clientélistes affichées.
Aux yeux de tous, nous avons vécu un meeting politique, une campagne électorale déguisée, folklorique sur les débris d’une compétition internationale de judo et au prix d’une finale annulée, un programme de première journée ratée.
La présence de toutes les obédiences politiques du pays nous renseigne sur l’évidence d’une mascarade sportive, sponsorisée par des hommes et des femmes indignes d’autorités, trempés foncièrement dans de malversations financières de toutes sortes et pourtant promus en ce jour de solennité aux galons de la prophétie.
Au moment ou madame Ndiongue fait l’objet de poursuites judiciaires pour haute trahison à la république, vol et enrichissement illicite, il nous est permis de l’accepter comme marraine glorifiée, et élevée aux rangs bonifiées des bienfaiteurs du mécénat de notre prestigieux tournoi. Pourquoi? Comment cela est rendu possible ? Quelles sont ces qualités dans ce cas mises en exergue ? N’est-il pas encore des exemples récurrents de contre-valeurs érigés en modèle ? Ou assiste-t-on tout simplement à une assemblée au sein de laquelle des pactes de non agression seront signés.
Tout compte fait, ces organisateurs n’ont surement pas mesuré la dimension future de ce tournoi dans le calendrier sportif mondial. Dommage qu’il faut jusqu’à présent rappeler aux sénégalais que la célébration du sport doit rester telle, que la célébration de la politique dénuée d’éthique doit rester telle.
Saint-Louis regrette de voir le bateau de son rayonnement couler, sa belle vitrine se briser et son tourisme naufragé en plein parcours, valeur sure d’une prospérité sacrifiée. Il est évident que tout saint-louisien pourrait se vanter des retombées de ce tournoi international à l’image du festival international de Jazz, afin que le tourisme, notre seul patrimoine, seule mine d’or, seul trésor du nord, continue à offrir aux saint louisiens des emplois décents et un réel développement local.
Jusqu’à quand il nous faut continuer à enseigner à l’école fondamentale que les hommes passent et les institutions demeurent, que le discours en abondance secoué d’avidité de l’homo-senegalensis nous emboîte le pas vers les épreuves du défi à relever, les réels besoins, la concrétisation de pensées, d’idées, et de visions pour une capitalisation de ressources humaines sérieuses.
Sommes-nous décidés à rompre définitivement avec la manipulation coercitive du pouvoir de l’argent ? La 15éme édition du tournoi international de judo de saint louis mérite mieux que l’image que retiendront d’elle, ses invités venus d’horizons divers, d’un peu partout à travers le monde pour un meeting sportif et non un meeting politique.
C’est encore le pouvoir de la sobriété qui en souffre. Ou bien est-il tout simplement ainsi sculpté notre squelette social? Sommes-nous conçus dans un état d’esprit de contradiction entre ce que nous sommes et notre destinée ou il est possible d’être un mal de bon ou un bon de mal à sa guise.
En tout état de cause, il y’a des saint louisiens qui refusent que des instruments hypothétiques de blanchiment soient portés sur leur dos, et tenterons de faire comprendre au citoyen lamda que son choix n’est forcément pas le mieux pour lui. Il ne s’agit pas de cet héritage culturel que nous attendons de nos ainés mais qu’ils nous éclairent le chemin.
DIXIT AW
Jusqu’à quand nous sommes tenus d’espérer un développement humain qui passe par une vraie rupture et une émergence de mentalités nouvelles ?
Aux yeux de la communauté internationale le sport, le judo et les saint-louisiens ont été humiliés et foulés au sol par des habitudes clientélistes affichées.
Aux yeux de tous, nous avons vécu un meeting politique, une campagne électorale déguisée, folklorique sur les débris d’une compétition internationale de judo et au prix d’une finale annulée, un programme de première journée ratée.
La présence de toutes les obédiences politiques du pays nous renseigne sur l’évidence d’une mascarade sportive, sponsorisée par des hommes et des femmes indignes d’autorités, trempés foncièrement dans de malversations financières de toutes sortes et pourtant promus en ce jour de solennité aux galons de la prophétie.
Au moment ou madame Ndiongue fait l’objet de poursuites judiciaires pour haute trahison à la république, vol et enrichissement illicite, il nous est permis de l’accepter comme marraine glorifiée, et élevée aux rangs bonifiées des bienfaiteurs du mécénat de notre prestigieux tournoi. Pourquoi? Comment cela est rendu possible ? Quelles sont ces qualités dans ce cas mises en exergue ? N’est-il pas encore des exemples récurrents de contre-valeurs érigés en modèle ? Ou assiste-t-on tout simplement à une assemblée au sein de laquelle des pactes de non agression seront signés.
Tout compte fait, ces organisateurs n’ont surement pas mesuré la dimension future de ce tournoi dans le calendrier sportif mondial. Dommage qu’il faut jusqu’à présent rappeler aux sénégalais que la célébration du sport doit rester telle, que la célébration de la politique dénuée d’éthique doit rester telle.
Saint-Louis regrette de voir le bateau de son rayonnement couler, sa belle vitrine se briser et son tourisme naufragé en plein parcours, valeur sure d’une prospérité sacrifiée. Il est évident que tout saint-louisien pourrait se vanter des retombées de ce tournoi international à l’image du festival international de Jazz, afin que le tourisme, notre seul patrimoine, seule mine d’or, seul trésor du nord, continue à offrir aux saint louisiens des emplois décents et un réel développement local.
Jusqu’à quand il nous faut continuer à enseigner à l’école fondamentale que les hommes passent et les institutions demeurent, que le discours en abondance secoué d’avidité de l’homo-senegalensis nous emboîte le pas vers les épreuves du défi à relever, les réels besoins, la concrétisation de pensées, d’idées, et de visions pour une capitalisation de ressources humaines sérieuses.
Sommes-nous décidés à rompre définitivement avec la manipulation coercitive du pouvoir de l’argent ? La 15éme édition du tournoi international de judo de saint louis mérite mieux que l’image que retiendront d’elle, ses invités venus d’horizons divers, d’un peu partout à travers le monde pour un meeting sportif et non un meeting politique.
C’est encore le pouvoir de la sobriété qui en souffre. Ou bien est-il tout simplement ainsi sculpté notre squelette social? Sommes-nous conçus dans un état d’esprit de contradiction entre ce que nous sommes et notre destinée ou il est possible d’être un mal de bon ou un bon de mal à sa guise.
En tout état de cause, il y’a des saint louisiens qui refusent que des instruments hypothétiques de blanchiment soient portés sur leur dos, et tenterons de faire comprendre au citoyen lamda que son choix n’est forcément pas le mieux pour lui. Il ne s’agit pas de cet héritage culturel que nous attendons de nos ainés mais qu’ils nous éclairent le chemin.
DIXIT AW