Dès son accession à la Magistrature suprême, Abdoulaye Wade s’est flatté de dire tout haut ce qui se pense tout bas. Par exemple que le fonctionnaire flemmasse, que les juges ne sont assez courageux et le militaire un amateur, ou encore que le riche ne l’est pas par hasard, ni le pauvre non plus. Il vous fait savoir que vous ne le valez pas, puisqu’il est Président, et vous pas. Il est tout sauf hypocrite: à ses yeux, il est admirable, et autrui radicalement minable, Il ne cache à personne son amour de soi, ni son mépris des autres. Le refoulement n’est pas son fort.
Humilier autrui lui est très naturel. Ce travers est pour lui comme un devoir de vérité. Il humilie comme il respire. De ce fait, il sait d’autant mieux séduire, encenser, porter aux nues. - mais gare ! Il ne satisfait pas votre désir de reconnaissance que pour le piétiner de plus belle. C’est ainsi qu’au fil des ans, les humiliés et offensés qui l’entourent n’ont fait que croître et se multiplier. Il y a ceux qui supportent, survivent, il y a ceux qui détalent, la rage au ventre. Mais le grand humilié, c’est le peuple. Jamais un Président de la République n’avait autant maltraité ses concitoyens pour protéger, dans l’impunité totale, des minorités. Effectivement, logique avec lui-même, Wade ne se cache pas de lui préférer le peuple français, plus riche et plus puissant. En messager de la France, Il s’est rendu en Benghazi à la face du monde, escorté d’avions français, pour effectuer une besogne déshonorante pour l’image du Sénégal et du continent africain.
Or, si les Sénégalais veulent bien être des moutons, quand on les persuade que c’est pour la gloire du Sénégal, l’humiliation prodiguée par Wade n’exalte que son ego. Il veut, lui, l’éhonté, leur faire honte de ce qu’ils sont. Il leur inflige, en somme, une véritable déchéance subjective, qui détériore, ruine de l’intérieur l’estime de soi, celle des individus comme celle des professions, jusqu’à enrayer la société dans ses profondeurs. Le phénomène va bien au-delà de la question de savoir si son bilan est bon, mauvais ou passable : maintenant c’est lui qui fait gravement honte dans le monde. L’élection approchant, comment rattraper cela? Positiver. Désenfler. Se faire une tête d’électeur. Manier l’encensoir. Jouer le bon père de la nation. Et faire dire par son porte-parole aux Sénégalais « Que vous êtes beaux ! Si votre ramage ressemble à votre plumage, vous serez le phénix des hôtes de ces bois » Vous conviendrez, si tel était le cas, qu’il y aurait de quoi s’esclaffer de rire, par cette plaisanterie de bien mauvais goût.
« Tu ne punis pas assez mais tu humilies trop », lui avait énoncé un jour, Viviane, à ce qu’il paraît. Combien de compagnons fidèles depuis son accession au pouvoir, ont été négligés, écartés, maltraités alors que d’insolents usurpateurs, se sont appropriés les plus belles places du gouvernement? Sous prétexte ne n’être pas prisonnier d’un clan, le Président sortant a souvent privilégié des hommes ou des femmes qui n’avaient pas cheminé avec lui. Les grognards ont été mal, peu ou pas servis, quand ils n’ont pas été débarqués au profit d’anciens adversaires, propageant le sentiment de déception et le profond mécontentement de ses compagnons de la première heure, acteurs clés de son élection.
Tout Chef dEtat est, certes confronté au même dilemme : vaut mieux s’entourer de très fidèles compagnons de route ou neutraliser ses possibles adversaires en se les attachant? Abdoulaye Wade est, à mon sens, allé très loin dans la seconde direction. Avec le risque évident de démobiliser ses troupes, à la veille d’une élection décisive, qui s’étaient vaillamment battues à ses côtés, mais ensuite brutalement écartés et injustement sacrifiés, au profit d’adversaires arrogants et virulents par le passé. En politique, on est plus souvent attaché à convaincre ses adversaires qu’à conserver ses amis. Senghor, Diouf ont pu sacrifier sur l’autel de ce principe machiavélique quelques fidèles, mais avec Wade, c’est devenu « caricatural ». Le paradoxe d’Abdoulaye Wade, est d’avoir fait campagne sur la rupture avec le régime incarné par Diouf, et de n’avoir eu de cesse de récupérer tous les socialistes. Ce qui ne peut m’empêcher de citer de Gaulle qui, en 1958, disait à ses plus fervents partisans : « Messieurs, vous pouvez aussi parfois compter sur mon ingratitude. » Ainsi va la vie dans l’univers politique ! Il faut être assez fort, moralement, et blindé contre les sautes d’humeur de Wade, pour prendre, sereinement, le large et mener librement sa voie, en toute dignité.
Pour le rendez-vous électoral de février 2012, l’ouvrage de M. Diène Farba Sarr, intitulé« Macky Sall, un combattant pour la République » constitue une excellente contribution dans la vie politique du Sénégal. L’ambition de l’auteur de fixer Macky Sall dans la mémoire collective des Sénégalais, est amplement atteinte. Car depuis la création de son parti, l’Alliance Pour la République, le 1er décembre 2008, le leader républicain a atteint des sommets de popularité, telle que l’hebdomadaire « Jeune Afrique », en a fait son choux gras en couverture de son journal N°2626 du 8 au 14 mai 2011 : « Monsieur le Président ? L’ancien Premier Ministre d’Abdoulaye Wade vole à présent de ses propres ailes, en créant son propre parti. Candidat officiellement investi par son parti à l’élection présidentielle de 2012, il fait figure d’outsider numéro un. »
Le grand rassemblement auquel nous convie le leader républicain, qui devra allier la défense de nos valeurs et qui permettra à la coalition « Macky 2012 » de se renforcer, donnera ainsi l’exemple de l’effort que chaque citoyen devra accomplir pour que cette candidature de rassemblement triomphe : le bien du Sénégal est à ce prix. Nous nous rassemblons pour la démocratie et tout ce qui la menace. Nous nous rassemblons, pour agir et proposer et non pour dénigrer.
La victoire est inéluctable ! Ensemble nous le ferons, encouragés par le soutien sans défaillance de la jeunesse qui aspire au renouvellement de la classe politique. C’est elle qui nous permettra de gagner demain l’échéance présidentielle majeure qui nous attend. Aucune ambition ne peut justifier le moindre accroc à cette exigence d’union. D’abord, parce que les difficultés du Sénégal sont trop bien grandes, pour que nous nous permettions de donner le spectacle de querelles subalternes et dérisoires. Ensuite, parce que nous devons nous situer dans la durée. Pour tracer durablement notre sillon, tout est désormais entre nos mains.
La politique est et a toujours été un combat. En ce moment, dans ce combat, le présent, l’avenir de nos enfants, celui du Sénégal. Pour vous, autour de vous, nous allons faire en sorte de créer l’union de toutes celles et de tous ceux qui recherchent, avec obstination, à se faire entendre, à travailler, à préserver leur liberté d’expression et qui aspirent à plus de justice, puisque la justice est le ciment de la société, à plus de bonheur, sans pour autant renier les principes auxquels ils sont attachés. La politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire.
L’action politique, la plus noble des actions, puisqu’elle conditionne le destin des hommes est une action permanente. Fidélité à la ligne choisie. Unité sans faille au sein de la coalition « Macky 2012 ». Telles doivent être nos exigences si nous voulons que les choses changent réellement, que la confiance se rétablisse, qu’une vraie espérance se lève, sempiternellement, dans un Sénégal chargé d’émotion qui nous fera voyager loin, pour une véritable alternative républicaine. Le Sénégal retrouvera sous l’ère du Président Macky Sall, prospérité et harmonie, en conciliant esprit de conquête et progrès social. Car l’homme d’Etat et homme de cœur, a fait le choix de l’espérance et de la confiance en l’avenir.
Voilà pourquoi, nous devons nous battre avec toujours la même énergie, le même plaisir, pour remporter le combat décisif de la présidentielle le 26 février 2012, pour le renouveau du Sénégal.
Cheickh Sadibou DIALLO
Ancien Consul Général du Sénégal à Lyon
Membre de l’APR
Humilier autrui lui est très naturel. Ce travers est pour lui comme un devoir de vérité. Il humilie comme il respire. De ce fait, il sait d’autant mieux séduire, encenser, porter aux nues. - mais gare ! Il ne satisfait pas votre désir de reconnaissance que pour le piétiner de plus belle. C’est ainsi qu’au fil des ans, les humiliés et offensés qui l’entourent n’ont fait que croître et se multiplier. Il y a ceux qui supportent, survivent, il y a ceux qui détalent, la rage au ventre. Mais le grand humilié, c’est le peuple. Jamais un Président de la République n’avait autant maltraité ses concitoyens pour protéger, dans l’impunité totale, des minorités. Effectivement, logique avec lui-même, Wade ne se cache pas de lui préférer le peuple français, plus riche et plus puissant. En messager de la France, Il s’est rendu en Benghazi à la face du monde, escorté d’avions français, pour effectuer une besogne déshonorante pour l’image du Sénégal et du continent africain.
Or, si les Sénégalais veulent bien être des moutons, quand on les persuade que c’est pour la gloire du Sénégal, l’humiliation prodiguée par Wade n’exalte que son ego. Il veut, lui, l’éhonté, leur faire honte de ce qu’ils sont. Il leur inflige, en somme, une véritable déchéance subjective, qui détériore, ruine de l’intérieur l’estime de soi, celle des individus comme celle des professions, jusqu’à enrayer la société dans ses profondeurs. Le phénomène va bien au-delà de la question de savoir si son bilan est bon, mauvais ou passable : maintenant c’est lui qui fait gravement honte dans le monde. L’élection approchant, comment rattraper cela? Positiver. Désenfler. Se faire une tête d’électeur. Manier l’encensoir. Jouer le bon père de la nation. Et faire dire par son porte-parole aux Sénégalais « Que vous êtes beaux ! Si votre ramage ressemble à votre plumage, vous serez le phénix des hôtes de ces bois » Vous conviendrez, si tel était le cas, qu’il y aurait de quoi s’esclaffer de rire, par cette plaisanterie de bien mauvais goût.
« Tu ne punis pas assez mais tu humilies trop », lui avait énoncé un jour, Viviane, à ce qu’il paraît. Combien de compagnons fidèles depuis son accession au pouvoir, ont été négligés, écartés, maltraités alors que d’insolents usurpateurs, se sont appropriés les plus belles places du gouvernement? Sous prétexte ne n’être pas prisonnier d’un clan, le Président sortant a souvent privilégié des hommes ou des femmes qui n’avaient pas cheminé avec lui. Les grognards ont été mal, peu ou pas servis, quand ils n’ont pas été débarqués au profit d’anciens adversaires, propageant le sentiment de déception et le profond mécontentement de ses compagnons de la première heure, acteurs clés de son élection.
Tout Chef dEtat est, certes confronté au même dilemme : vaut mieux s’entourer de très fidèles compagnons de route ou neutraliser ses possibles adversaires en se les attachant? Abdoulaye Wade est, à mon sens, allé très loin dans la seconde direction. Avec le risque évident de démobiliser ses troupes, à la veille d’une élection décisive, qui s’étaient vaillamment battues à ses côtés, mais ensuite brutalement écartés et injustement sacrifiés, au profit d’adversaires arrogants et virulents par le passé. En politique, on est plus souvent attaché à convaincre ses adversaires qu’à conserver ses amis. Senghor, Diouf ont pu sacrifier sur l’autel de ce principe machiavélique quelques fidèles, mais avec Wade, c’est devenu « caricatural ». Le paradoxe d’Abdoulaye Wade, est d’avoir fait campagne sur la rupture avec le régime incarné par Diouf, et de n’avoir eu de cesse de récupérer tous les socialistes. Ce qui ne peut m’empêcher de citer de Gaulle qui, en 1958, disait à ses plus fervents partisans : « Messieurs, vous pouvez aussi parfois compter sur mon ingratitude. » Ainsi va la vie dans l’univers politique ! Il faut être assez fort, moralement, et blindé contre les sautes d’humeur de Wade, pour prendre, sereinement, le large et mener librement sa voie, en toute dignité.
Pour le rendez-vous électoral de février 2012, l’ouvrage de M. Diène Farba Sarr, intitulé« Macky Sall, un combattant pour la République » constitue une excellente contribution dans la vie politique du Sénégal. L’ambition de l’auteur de fixer Macky Sall dans la mémoire collective des Sénégalais, est amplement atteinte. Car depuis la création de son parti, l’Alliance Pour la République, le 1er décembre 2008, le leader républicain a atteint des sommets de popularité, telle que l’hebdomadaire « Jeune Afrique », en a fait son choux gras en couverture de son journal N°2626 du 8 au 14 mai 2011 : « Monsieur le Président ? L’ancien Premier Ministre d’Abdoulaye Wade vole à présent de ses propres ailes, en créant son propre parti. Candidat officiellement investi par son parti à l’élection présidentielle de 2012, il fait figure d’outsider numéro un. »
Le grand rassemblement auquel nous convie le leader républicain, qui devra allier la défense de nos valeurs et qui permettra à la coalition « Macky 2012 » de se renforcer, donnera ainsi l’exemple de l’effort que chaque citoyen devra accomplir pour que cette candidature de rassemblement triomphe : le bien du Sénégal est à ce prix. Nous nous rassemblons pour la démocratie et tout ce qui la menace. Nous nous rassemblons, pour agir et proposer et non pour dénigrer.
La victoire est inéluctable ! Ensemble nous le ferons, encouragés par le soutien sans défaillance de la jeunesse qui aspire au renouvellement de la classe politique. C’est elle qui nous permettra de gagner demain l’échéance présidentielle majeure qui nous attend. Aucune ambition ne peut justifier le moindre accroc à cette exigence d’union. D’abord, parce que les difficultés du Sénégal sont trop bien grandes, pour que nous nous permettions de donner le spectacle de querelles subalternes et dérisoires. Ensuite, parce que nous devons nous situer dans la durée. Pour tracer durablement notre sillon, tout est désormais entre nos mains.
La politique est et a toujours été un combat. En ce moment, dans ce combat, le présent, l’avenir de nos enfants, celui du Sénégal. Pour vous, autour de vous, nous allons faire en sorte de créer l’union de toutes celles et de tous ceux qui recherchent, avec obstination, à se faire entendre, à travailler, à préserver leur liberté d’expression et qui aspirent à plus de justice, puisque la justice est le ciment de la société, à plus de bonheur, sans pour autant renier les principes auxquels ils sont attachés. La politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire.
L’action politique, la plus noble des actions, puisqu’elle conditionne le destin des hommes est une action permanente. Fidélité à la ligne choisie. Unité sans faille au sein de la coalition « Macky 2012 ». Telles doivent être nos exigences si nous voulons que les choses changent réellement, que la confiance se rétablisse, qu’une vraie espérance se lève, sempiternellement, dans un Sénégal chargé d’émotion qui nous fera voyager loin, pour une véritable alternative républicaine. Le Sénégal retrouvera sous l’ère du Président Macky Sall, prospérité et harmonie, en conciliant esprit de conquête et progrès social. Car l’homme d’Etat et homme de cœur, a fait le choix de l’espérance et de la confiance en l’avenir.
Voilà pourquoi, nous devons nous battre avec toujours la même énergie, le même plaisir, pour remporter le combat décisif de la présidentielle le 26 février 2012, pour le renouveau du Sénégal.
Cheickh Sadibou DIALLO
Ancien Consul Général du Sénégal à Lyon
Membre de l’APR