Monsieur le Président de la République
C’est un grand honneur pour les saint-louisiennes et les saint-louisiens d’accueillir le premier Conseil des Ministres décentralisé de l’histoire du Sénégal.
Les présidents Léopold Senghor, Abdou DIOUF et Abdoulaye WADE, ont eu à organiser des Conseils Spéciaux qui furent toutes grandioses, sollennelles, pathétiques et bien assaisonnées par de mirobolantes promesses.
Aujourd’hui, Saint-Louis croule sous le poids de multitudes promesses prononcées, plus pour briser l’esprit frondeur des saint-louisiennes et des saint-louisiens que pour éradiquer les éternels et lancinants problémes de la vielle cité tricentenaire (353 ans).
Monsieur le Président de la République
Au-delà du symbolisme de votre initiative, Saint-Louis ne retiendra de ce premier Conseil des Ministres décentralisé : que la mise en chantier des six (06) maux suivants :
1 – Extension du périmétre communal
Saint-Louis compte aujourd’hui 201315 habitants qui occupent 45 km²; alors que le département de Saint-Louis, officiellement créé en 2002, (ce qui a mis fin à plusieurs années de lutte et de revendications), compte 879 km², pour 271912 habitants.
74.04% de la population du département vivent sur 05,12% de la superficie totale du même département.
Saint-Louis reste toujours confinée dans ses limites depuis sa création.
Son extension est donc une nécessité impérieuse
2 - Redécoupage des collectivités locales du département
Le redécoupage et le redimensionnement des collectivités locales de ce petit département est une necessité vitale.
En effet déjà des conflits de territorialité sont constatés çà et là qu’il conviendrait d’étouffer dans l’œuf.
3 – Lutte contre l’érosion marine
Saint-Louis est sérieusement menacée de disparution par l’avancée inexorable de la mer, de vigoureuses actions sont donc nécessaires.
4 - Navigabilité du fleuve
Saint-Louis est la plus belle ville du monde, ses avantages touristiques, cultures et environnemental sont immenses, et le fleuve constitue un atout majeur. C’est pourquoi le dragage du fleuve sénégal maintes fois promis et maintes fois occulté constitue une demende pressante.
5 – Bréche
Edifiée dans la précipitation, afin d’éviter l’envahissement de Saint-Louis par les eaux. La bréche continue de s’élargir et constitue un véritable danger, mais encore et surtout, une perte importante de cette source de vie qu’est l’eau qui, canalisée, pourrait au moins être dirigée vers les zones qui en ont besoin.
6 – Pêcheurs et accords avec nos voisins mauritaniens
- Repos biologique et raréfection inquiétante du poisson.
- Licences de pêche octoyées par la Mauritanie, qui doivent non seulement augmenter en nombre mais aussi diversifier les espéces autorisées (les poissons nobles)
- Règlement définitif des arraisonnements intempestifs et des agressions commis par les services mauritaniens.
- Balisage et présence dissuasive permanente de nos services de sécurité le long de nos côtes.
- Déclinaison plus précise des limites territoriales réelles de nos frontiéres avec la Mauritanie.
Convaincu que ce premier Cconseil des Ministres décentralisé de l’histoire du Sénégal, ne sera pas une nouvelle opération de charme mais l’expression d’une ferme volonté de changement de qualité et une nouvelle vision plus pragmatique.
Bienvenue à Saint-Louis, monsieur le Président de la République, nos priéres vous accompagnent !!!
C’est un grand honneur pour les saint-louisiennes et les saint-louisiens d’accueillir le premier Conseil des Ministres décentralisé de l’histoire du Sénégal.
Les présidents Léopold Senghor, Abdou DIOUF et Abdoulaye WADE, ont eu à organiser des Conseils Spéciaux qui furent toutes grandioses, sollennelles, pathétiques et bien assaisonnées par de mirobolantes promesses.
Aujourd’hui, Saint-Louis croule sous le poids de multitudes promesses prononcées, plus pour briser l’esprit frondeur des saint-louisiennes et des saint-louisiens que pour éradiquer les éternels et lancinants problémes de la vielle cité tricentenaire (353 ans).
Monsieur le Président de la République
Au-delà du symbolisme de votre initiative, Saint-Louis ne retiendra de ce premier Conseil des Ministres décentralisé : que la mise en chantier des six (06) maux suivants :
1 – Extension du périmétre communal
Saint-Louis compte aujourd’hui 201315 habitants qui occupent 45 km²; alors que le département de Saint-Louis, officiellement créé en 2002, (ce qui a mis fin à plusieurs années de lutte et de revendications), compte 879 km², pour 271912 habitants.
74.04% de la population du département vivent sur 05,12% de la superficie totale du même département.
Saint-Louis reste toujours confinée dans ses limites depuis sa création.
Son extension est donc une nécessité impérieuse
2 - Redécoupage des collectivités locales du département
Le redécoupage et le redimensionnement des collectivités locales de ce petit département est une necessité vitale.
En effet déjà des conflits de territorialité sont constatés çà et là qu’il conviendrait d’étouffer dans l’œuf.
3 – Lutte contre l’érosion marine
Saint-Louis est sérieusement menacée de disparution par l’avancée inexorable de la mer, de vigoureuses actions sont donc nécessaires.
4 - Navigabilité du fleuve
Saint-Louis est la plus belle ville du monde, ses avantages touristiques, cultures et environnemental sont immenses, et le fleuve constitue un atout majeur. C’est pourquoi le dragage du fleuve sénégal maintes fois promis et maintes fois occulté constitue une demende pressante.
5 – Bréche
Edifiée dans la précipitation, afin d’éviter l’envahissement de Saint-Louis par les eaux. La bréche continue de s’élargir et constitue un véritable danger, mais encore et surtout, une perte importante de cette source de vie qu’est l’eau qui, canalisée, pourrait au moins être dirigée vers les zones qui en ont besoin.
6 – Pêcheurs et accords avec nos voisins mauritaniens
- Repos biologique et raréfection inquiétante du poisson.
- Licences de pêche octoyées par la Mauritanie, qui doivent non seulement augmenter en nombre mais aussi diversifier les espéces autorisées (les poissons nobles)
- Règlement définitif des arraisonnements intempestifs et des agressions commis par les services mauritaniens.
- Balisage et présence dissuasive permanente de nos services de sécurité le long de nos côtes.
- Déclinaison plus précise des limites territoriales réelles de nos frontiéres avec la Mauritanie.
Convaincu que ce premier Cconseil des Ministres décentralisé de l’histoire du Sénégal, ne sera pas une nouvelle opération de charme mais l’expression d’une ferme volonté de changement de qualité et une nouvelle vision plus pragmatique.
Bienvenue à Saint-Louis, monsieur le Président de la République, nos priéres vous accompagnent !!!