Ces derniers jours quelques médias, en ligne, ont servi de tribune laissant émerger un discours xénophobe qui n’est rien d’autre que le reflet d’une ignorance des migrations et des droits des migrants au Sénégal. Faut-il le rappeler, le Sénégal, fidèle aux idéaux des droits de l’homme, a ratifié ou adhéré à la presque totalité des instruments internationaux et régionaux de protection des droits de l’Homme.
Il en est ainsi par exemple de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, du Pacte International sur les Droits Civils et Politiques, du Pacte International sur les Droits Économiques, Sociaux et Culturels, de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. L’ensemble de ces instruments font partie intégrante du corpus juridique national conformément aux dispositions de l’article 98 de la Constitution. Ils posent tous, le principe de l’interdiction de la discrimination qui a une base constitutionnelle au Sénégal.
Le discours stigmatisant brandi avec insensibilité semble vouloir soutenir que la migration est un problème alors qu’elle est une opportunité.
La priorité du Sénégal est d’élaborer une politique nationale de la migration nourrie d’une vision innovante et de perspectives rassurantes ;
de protéger les droits des migrants ; d’établir l’état des lieux des conventions bilatérales et multilatérales de sécurité sociale conclues par l’État du Sénégal ;
de faire la mise à jour des conventions bilatérales et multilatérales de sécurité sociale signées par le Sénégal par rapport à l’évolution des migrations actuelles ; d’engager la signature de nouveaux accords de partenariat avec les pays à forte destination des sénégalais.
Nous devons aider le Sénégal à sortir de la gestion de la migration et à s’engager dans la gouvernance de la migration.
Aly TANDIAN
Sociologue, Professeur Titulaire, CAMES, à Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal
Il en est ainsi par exemple de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, du Pacte International sur les Droits Civils et Politiques, du Pacte International sur les Droits Économiques, Sociaux et Culturels, de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. L’ensemble de ces instruments font partie intégrante du corpus juridique national conformément aux dispositions de l’article 98 de la Constitution. Ils posent tous, le principe de l’interdiction de la discrimination qui a une base constitutionnelle au Sénégal.
Le discours stigmatisant brandi avec insensibilité semble vouloir soutenir que la migration est un problème alors qu’elle est une opportunité.
La priorité du Sénégal est d’élaborer une politique nationale de la migration nourrie d’une vision innovante et de perspectives rassurantes ;
de protéger les droits des migrants ; d’établir l’état des lieux des conventions bilatérales et multilatérales de sécurité sociale conclues par l’État du Sénégal ;
de faire la mise à jour des conventions bilatérales et multilatérales de sécurité sociale signées par le Sénégal par rapport à l’évolution des migrations actuelles ; d’engager la signature de nouveaux accords de partenariat avec les pays à forte destination des sénégalais.
Nous devons aider le Sénégal à sortir de la gestion de la migration et à s’engager dans la gouvernance de la migration.
Aly TANDIAN
Sociologue, Professeur Titulaire, CAMES, à Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal