Le Projet de transformation d’Orange France alimente une vive colère chez les travailleurs affiliés à la section saint-louisienne intersyndicale de la SONATEL qui a tenu un point de presse, jeudi.
Pour eux, cette projection vise le démantèlement du groupe SONATEL, en fustigeant « la régression des recrutements CDI ». « Plus de 80% du personnel nouvellement recruté ont des contrats d’intérimaires », dénoncent-ils.
Les syndicalistes très offusqués, déclarent que « ces projets de transformations initiées depuis plus de deux ans par OF visant à terme le démantèlement de ce joyau national et locomotif de l’économie nationale ».
« Nous rappelons qu’OF s’est vu attribué dans le cadre du pacte d’actionnariat 42% du capital de SONATEL dans l’objectif d’un accompagnement stratégique pour la croissance externe SONATEL en Afrique », renseignent-il à travers une déclaration.
Pour Souleymane DIOUF et ses camarades Doudou Guitté, SECK, Assane SY, « la dynamique de croissance continue du groupe SONATEL a alors fini par séduire Orange France au point de vouloir allez au-delà des contours du pacte du partenariat. C’est là d’où est venu l’esprit du démantèlement pour mieux y gagner allant même jusqu’à vouloir le transformer en filiale et bloquer sa croissance externe pendant ces 7 ans passés ».
« Entre autres, nous pouvons encore citer : le GNOC (mutualisation des cœurs de réseau, l’Outsourcing (sous-traitance des activités de l’intervention), le TOWERCO (sous-traitance de la partie passif comme l’énergie) pour ne citer que cela au grand bénéfice des sociétés étrangères. Soi-disant que le niveau d’expertise technique sénégalais qui a toujours été à l’origine de ces grands exploits n’est plus de nos jours en phase avec l’avancée technologique. Manque de respect notoire envers nos braves experts africains », note le document.
Pour eux, cette projection vise le démantèlement du groupe SONATEL, en fustigeant « la régression des recrutements CDI ». « Plus de 80% du personnel nouvellement recruté ont des contrats d’intérimaires », dénoncent-ils.
Les syndicalistes très offusqués, déclarent que « ces projets de transformations initiées depuis plus de deux ans par OF visant à terme le démantèlement de ce joyau national et locomotif de l’économie nationale ».
« Nous rappelons qu’OF s’est vu attribué dans le cadre du pacte d’actionnariat 42% du capital de SONATEL dans l’objectif d’un accompagnement stratégique pour la croissance externe SONATEL en Afrique », renseignent-il à travers une déclaration.
Pour Souleymane DIOUF et ses camarades Doudou Guitté, SECK, Assane SY, « la dynamique de croissance continue du groupe SONATEL a alors fini par séduire Orange France au point de vouloir allez au-delà des contours du pacte du partenariat. C’est là d’où est venu l’esprit du démantèlement pour mieux y gagner allant même jusqu’à vouloir le transformer en filiale et bloquer sa croissance externe pendant ces 7 ans passés ».
« Entre autres, nous pouvons encore citer : le GNOC (mutualisation des cœurs de réseau, l’Outsourcing (sous-traitance des activités de l’intervention), le TOWERCO (sous-traitance de la partie passif comme l’énergie) pour ne citer que cela au grand bénéfice des sociétés étrangères. Soi-disant que le niveau d’expertise technique sénégalais qui a toujours été à l’origine de ces grands exploits n’est plus de nos jours en phase avec l’avancée technologique. Manque de respect notoire envers nos braves experts africains », note le document.
Ils révèlent que, par ailleurs que « les projets de transformation avaient fait l’objet d’atelier conjoints d’un comité paritaire composé des membres de la DG, des partenaires sociaux et des experts de ce cœur de réseau qui a produit un document consensuel portant sur les modèles de mise en œuvre des projets. A notre grande surprise la volonté d’Orange France sur comment dérouler ce projet a était mise en priorité sur celle proposée par le comité paritaire ».
Décidés à poursuivre leur combat jusqu’au bout, les membres du collectif soutiennent : « nous ne serons jamais contre un projet rentable et profitable pour notre Sénégal, mais juste rappeler que la volonté de notre partenaire est de nous regrouper sur un GNOC avec ses propres filiales qu’il possède à une hauteur d’environ 80% pour la plupart (9 pays). Nous avons dit niet, nous signons et persistons sur un GNOC 100% groupe SONATEL (Sénégal, Mali et les 2 Guinée qui sont nos propres filiales) »
« Les prétentions économiques d’OF sur notre SONATEL à la veille du renouvellement du contrat de concession méritent une audite à la taille des enjeux à cet effet nous interpellons le Président de la République à prendre en charge les préoccupations du secteur et de SONATEL plus particulièrement dont l’état détient encore 27% du capital par l’organisation des assises du secteur. Ce GNOC arrivé à terme avec la stratégie émise par OF voudrait simplement dire que l’État du Sénégal négocierait au finish de la concession une maison sans meubles ni accessoires (coquille vide). Nous ne pouvons pas admettre qu’une aussi grande boite qui fait autant de bénéfices (près de 250 milliards en 2015), se trouve dans une situation où 80% de son personnel soit des intérimaires. Alors que notre Président de la République dans sa politique de développement insiste beaucoup sur la réduction du taux de chômage », fulminent ces agents.
« En moins d’une décennie l’effectif de SONATEL décroit de 2600 agents à environs 1600 agents permanents (retraités non remplacés) dans un pays où le taux de chômage des diplômés l’enseignement supérieur s’accroit », ont-ils ajouté, en appelant « tous les Sénégalais à intégrer ce noble combat patriotique »
NDARINFO.COM