discours fleuve, Fidel Castro le leader de la révolution cubaine sur un mode incantatoire, répétait souvent cette phrase-clé, devenue refrain , une épisode de l’histoire des africains de Cuba : « Que lejos hemos llegado los esclavos ! » (Quel chemin nous avons parcouru, nous les esclaves !)Avant d’ajouter, pour que le message soit clair : « Al barracon no regresaremos » ("Nous ne retournerons jamais au barracon"), l’immonde case symbole de l’esclavage au temps de la plantation de canne à sucre.
Au delà de l’idéologie marxiste- léniniste, la révolution cubaine trouve ses racines dans la la santeria ,une religion d’origine africaine un syncrétisme de catholicisme, et de cosmogonie africaine - et ses divinités d’origine yoroubas, les orishas. Ce mouvement religieux afro cubain a joué un rôle politique et culturel progressiste pour forger l’dentité nationale cubaine
Le rouge et le noir, symboles du Mouvement révolutionnaire du 26 juillet qui a porté Fidel Castro au pouvoir, sont les couleurs d’Eleggua, messager entre les dieux et les hommes, « celui qui ouvre les chemins ».
Lors de son premier meeting, après sa prise du pouvoir une colombe blanche est venue se poser sur l’épaule de Fidel Castro, preuve qu’il est fils d’Obatala, orisha et père de tous les saints. Le symbole officiel de la nation cubaine, le palmier royal est le refuge de Chango, un des premiers orishas.
L’avènement de la révolution cubaine sera le début de l’émancipation des millions d’afro-cubains qui représentent plus de 50 % de la population.
De tous les pays d’Amérique, Cuba est celui qui a le plus fait pour combattre le racisme, en particulier par l’éducation, la scolarisation les soins de santé de tous ses enfants.
En plus de l’émancipation des afro descendants cubains, Fidel Castro et son régime ont joué des rôles de premier plan dans la lutte de libération des peuples africains et surtout dans le démantèlement du régime raciste sud africain
En janvier 1988, dans le Sud Est angolais à Cuito Cuanavale un corps expéditionnaire de 40 000 soldats Cubains en majorité noirs , furent engagés aux côtés de 30 000 Angolais du MPLA et 3 000 Namibiens de la SWAPO , avec 600 chars en appui, des centaines de pièces d’artillerie, 1 000 canons antiaériens et des Mig 23 contre les hordes armées racistes sud africaines. Ce fut la plus grosse bataille sur le sol africain depuis la seconde guerre mondiale, qui aboutit à la défaite de l’armée raciste sud africaine.
Accueilli par Fidel Castro dans la province de Matanzas, ou les noirs sont majoritaires lors de sa visite historique à Cuba en 1991 juste après sa libération , Nelson Mandela évoquait .« L'intervention de Cuba en Angola et la défaite de l'armée sud-africaine ont contribué à détruire le mythe de l'invincibilité de l'oppresseur blanc et inspiré les masses dans la lutte pour la liberté. »
Le Président sud africain Jacob Zuma a été bien inspiré de dire lors des obsèques de Fidel Castro que les cubains ne sont venus en Afrique pour chercher de l’or , du diamant ou du pétrole, mais aider les africains à leur libération.
A coté d’illustres personnages comme Lumumba , Kwame Khrumah ou Nelson Mandela Fidel Castro mérite de figurer au panthéon des héros africains pour services rendus au continent noir.
Diawdine Amadou Bakhaw DIAW diaogo.nilsen@gmail.com
Au delà de l’idéologie marxiste- léniniste, la révolution cubaine trouve ses racines dans la la santeria ,une religion d’origine africaine un syncrétisme de catholicisme, et de cosmogonie africaine - et ses divinités d’origine yoroubas, les orishas. Ce mouvement religieux afro cubain a joué un rôle politique et culturel progressiste pour forger l’dentité nationale cubaine
Le rouge et le noir, symboles du Mouvement révolutionnaire du 26 juillet qui a porté Fidel Castro au pouvoir, sont les couleurs d’Eleggua, messager entre les dieux et les hommes, « celui qui ouvre les chemins ».
Lors de son premier meeting, après sa prise du pouvoir une colombe blanche est venue se poser sur l’épaule de Fidel Castro, preuve qu’il est fils d’Obatala, orisha et père de tous les saints. Le symbole officiel de la nation cubaine, le palmier royal est le refuge de Chango, un des premiers orishas.
L’avènement de la révolution cubaine sera le début de l’émancipation des millions d’afro-cubains qui représentent plus de 50 % de la population.
De tous les pays d’Amérique, Cuba est celui qui a le plus fait pour combattre le racisme, en particulier par l’éducation, la scolarisation les soins de santé de tous ses enfants.
En plus de l’émancipation des afro descendants cubains, Fidel Castro et son régime ont joué des rôles de premier plan dans la lutte de libération des peuples africains et surtout dans le démantèlement du régime raciste sud africain
En janvier 1988, dans le Sud Est angolais à Cuito Cuanavale un corps expéditionnaire de 40 000 soldats Cubains en majorité noirs , furent engagés aux côtés de 30 000 Angolais du MPLA et 3 000 Namibiens de la SWAPO , avec 600 chars en appui, des centaines de pièces d’artillerie, 1 000 canons antiaériens et des Mig 23 contre les hordes armées racistes sud africaines. Ce fut la plus grosse bataille sur le sol africain depuis la seconde guerre mondiale, qui aboutit à la défaite de l’armée raciste sud africaine.
Accueilli par Fidel Castro dans la province de Matanzas, ou les noirs sont majoritaires lors de sa visite historique à Cuba en 1991 juste après sa libération , Nelson Mandela évoquait .« L'intervention de Cuba en Angola et la défaite de l'armée sud-africaine ont contribué à détruire le mythe de l'invincibilité de l'oppresseur blanc et inspiré les masses dans la lutte pour la liberté. »
Le Président sud africain Jacob Zuma a été bien inspiré de dire lors des obsèques de Fidel Castro que les cubains ne sont venus en Afrique pour chercher de l’or , du diamant ou du pétrole, mais aider les africains à leur libération.
A coté d’illustres personnages comme Lumumba , Kwame Khrumah ou Nelson Mandela Fidel Castro mérite de figurer au panthéon des héros africains pour services rendus au continent noir.
Diawdine Amadou Bakhaw DIAW diaogo.nilsen@gmail.com