L’élection présidentielle prend des allures on ne peut plus cocasse, celle d’une fête foraine où les troubadours et autres pages de la république, rivalisent d’espièglerie pour amuser le peuple ancré dans la torpeur de l’indigence. Jamais, la fonction présidentielle n’a été aussi dévoyée, sapée dans la déférence qui lui est due.
Après la République des concerts, c’est la République des défilés qui est à la mode. Après la ferveur de Bercy, c’est celle de la Fashion Week qui se téléporte à l’Avenue Roum. Diouma Dieng Diakhate, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, nous a livré, hier, ses ambitions présidentielles. Etonnant, mais rien de bien grave, nous dira-t-on ! Le problème qui se pose, c’est qu’elle avoue s’être découvert cette ambition il y a tout au plus une semaine. Quel projet sérieux de société peut –on concevoir et proposer aux sénégalais, en un si court délai ?
La vérité est toute autre. Nous sommes aujourd’hui dans un contexte politique où le deuxième tour est quasiment inéluctable. Le plus petit pourcentage de voix au premier tour vaudra son pesant d’or. Ce sera l’heure pour ces apparatchiks de monnayer leur parcelle de pouvoir au plus offrant, et ce au dépens du peuple dolent, en quête de repères. Ce qui répugne au delà de tout, c’est de faire du désespoir du peuple un fonds de commerce, et de le sacrifier sur l’autel d’intérêts crypto personnels. Ce n’est ni plus ni moins que l’esclavage moderne.
Par ailleurs, le fait de hisser la caution à 65 millions, qui devait de prime abord dissuader les candidatures farfelues, révèle au grand jour ses insuffisances. Ceci a amorcé les signes avant-coureurs d’une ploutocratie qui ne dit pas son nom. D’un coté nous avons, des personnalités comme Abdoulatif Coulibaly, qui pouvait être d’un apport certain au débat républicain, qui se retire faute de moyens. Et de l’autre nous avons, Youssou Ndour, et Diouma Dieng Diakhate qui ne proposent absolument rien au peuple. La question est de savoir qui perd au change ?
Master MEMS
Après la République des concerts, c’est la République des défilés qui est à la mode. Après la ferveur de Bercy, c’est celle de la Fashion Week qui se téléporte à l’Avenue Roum. Diouma Dieng Diakhate, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, nous a livré, hier, ses ambitions présidentielles. Etonnant, mais rien de bien grave, nous dira-t-on ! Le problème qui se pose, c’est qu’elle avoue s’être découvert cette ambition il y a tout au plus une semaine. Quel projet sérieux de société peut –on concevoir et proposer aux sénégalais, en un si court délai ?
La vérité est toute autre. Nous sommes aujourd’hui dans un contexte politique où le deuxième tour est quasiment inéluctable. Le plus petit pourcentage de voix au premier tour vaudra son pesant d’or. Ce sera l’heure pour ces apparatchiks de monnayer leur parcelle de pouvoir au plus offrant, et ce au dépens du peuple dolent, en quête de repères. Ce qui répugne au delà de tout, c’est de faire du désespoir du peuple un fonds de commerce, et de le sacrifier sur l’autel d’intérêts crypto personnels. Ce n’est ni plus ni moins que l’esclavage moderne.
Par ailleurs, le fait de hisser la caution à 65 millions, qui devait de prime abord dissuader les candidatures farfelues, révèle au grand jour ses insuffisances. Ceci a amorcé les signes avant-coureurs d’une ploutocratie qui ne dit pas son nom. D’un coté nous avons, des personnalités comme Abdoulatif Coulibaly, qui pouvait être d’un apport certain au débat républicain, qui se retire faute de moyens. Et de l’autre nous avons, Youssou Ndour, et Diouma Dieng Diakhate qui ne proposent absolument rien au peuple. La question est de savoir qui perd au change ?
Master MEMS