La plupart des tumeurs du sein se développent sous l’influence des œstrogènes qui imprègnent la glande mammaire. Or la quantité de ces hormones est en partie innée, en partie liée à nos comportements. Nos conseils pour réduire les risques au minimum.
1. CANCER DU SEIN: DES ENFANTS AVANT 30 ANS
Bien sûr, il faut déjà trouver le futur papa. Mais ensuite, mieux vaut ne pas trop attendre pour fonder une famille. Un bébé avant 30 ans, puis un ou deux après, est bénéfique. Car la grossesse conduit les cellules mammaires à une maturité complète qui les protège de la dégénérescence. Les grossesses diminuent aussi les périodes sous pilule. Or, le risque de cancer du sein est très légèrement augmenté chez les femmes qui ont pris la pilule plus de cinq ans avant leur premier bébé.
2. CANCER DU SEIN: STOP AUX ACIDES GRAS
Selon une étude française menée par des chercheurs de l’Inserm et de l’Institut Gustave-Roussy, la maladie s’est avérée deux fois plus fréquente chez les femmes ayant dans le sang des taux élevés d’acides gras «?trans?» (huiles végétales partiellement hydrogénées) d’origine industrielle.
Ces acides gras se trouvent notamment dans les produits manufacturés, comme les pains emballés vendus en grande surface, viennoiseries, gâteaux, chips, pâtes à pizza… Les chercheurs préconisent de limiter les procédés industriels générant ces acides gras «trans», et que leur présence dans les produits soit clairement indiquée.
3. CANCER DU SEIN: CONTRÔLEZ VOTRE POIDS
Après la ménopause, l’excès de poids semble favoriser le développement des tumeurs. Le cancer du sein n’y échappe pas. Ne pas laisser s’installer trop de kilos est important. De plus, la graisse sous-cutanée des femmes enrobées stimule une enzyme, l’aromatase. Celle-ci transforme les androgènes (hormones mâles) en œstrogènes, au rôle connu dans le cancer du sein.
4. CANCER DU SEIN: ALLAITEZ!
Les preuves s’accumulent sur les effets préventifs de l’allaitement: le dernier rapport du Fonds mondial de recherche contre le cancer note un effet positif, plus net lorsqu’il dure au moins six mois. Une explication possible est que lorsqu’on allaite, la production d’œstrogène diminue.
Par ailleurs, l’allaitement termine la maturation des cellules mammaires, autre facteur protecteur.
5. CANCER DU SEIN: LIMITEZ L'ALCOOL
Même à des doses faibles, l’alcool est néfaste. Telle est la conclusion d’une grande étude réalisée par l’Institut national du cancer aux États-Unis, auprès de 184?000 femmes. Boire régulièrement un ou deux verres d’alcool par jour augmenterait ainsi le risque de 30%. Cet effet s’explique par une modification du métabolisme des œstrogènes. Les conseils de modération concernent aussi bien le vin ou le champagne que les alcools forts.
6. CANCER DU SEIN: FAITES DU SPORT
Publiée en janvier dernier, une enquête française vient confirmer le rôle bénéfique de l’activité physique. Marcher d’un bon pas au moins trente minutes chaque jour, faire son ménage activement, préférer les escaliers, pratiquer une activité sportive une fois par semaine, diminuerait de 40% le risque. Cet effet est également observé chez celles qui ont des antécédents familiaux ou qui sont minces. Les raisons?? Une diminution du taux des œstrogènes, des modifications des facteurs de croissance et de la fonction immunitaire.
1. CANCER DU SEIN: DES ENFANTS AVANT 30 ANS
Bien sûr, il faut déjà trouver le futur papa. Mais ensuite, mieux vaut ne pas trop attendre pour fonder une famille. Un bébé avant 30 ans, puis un ou deux après, est bénéfique. Car la grossesse conduit les cellules mammaires à une maturité complète qui les protège de la dégénérescence. Les grossesses diminuent aussi les périodes sous pilule. Or, le risque de cancer du sein est très légèrement augmenté chez les femmes qui ont pris la pilule plus de cinq ans avant leur premier bébé.
2. CANCER DU SEIN: STOP AUX ACIDES GRAS
Selon une étude française menée par des chercheurs de l’Inserm et de l’Institut Gustave-Roussy, la maladie s’est avérée deux fois plus fréquente chez les femmes ayant dans le sang des taux élevés d’acides gras «?trans?» (huiles végétales partiellement hydrogénées) d’origine industrielle.
Ces acides gras se trouvent notamment dans les produits manufacturés, comme les pains emballés vendus en grande surface, viennoiseries, gâteaux, chips, pâtes à pizza… Les chercheurs préconisent de limiter les procédés industriels générant ces acides gras «trans», et que leur présence dans les produits soit clairement indiquée.
3. CANCER DU SEIN: CONTRÔLEZ VOTRE POIDS
Après la ménopause, l’excès de poids semble favoriser le développement des tumeurs. Le cancer du sein n’y échappe pas. Ne pas laisser s’installer trop de kilos est important. De plus, la graisse sous-cutanée des femmes enrobées stimule une enzyme, l’aromatase. Celle-ci transforme les androgènes (hormones mâles) en œstrogènes, au rôle connu dans le cancer du sein.
4. CANCER DU SEIN: ALLAITEZ!
Les preuves s’accumulent sur les effets préventifs de l’allaitement: le dernier rapport du Fonds mondial de recherche contre le cancer note un effet positif, plus net lorsqu’il dure au moins six mois. Une explication possible est que lorsqu’on allaite, la production d’œstrogène diminue.
Par ailleurs, l’allaitement termine la maturation des cellules mammaires, autre facteur protecteur.
5. CANCER DU SEIN: LIMITEZ L'ALCOOL
Même à des doses faibles, l’alcool est néfaste. Telle est la conclusion d’une grande étude réalisée par l’Institut national du cancer aux États-Unis, auprès de 184?000 femmes. Boire régulièrement un ou deux verres d’alcool par jour augmenterait ainsi le risque de 30%. Cet effet s’explique par une modification du métabolisme des œstrogènes. Les conseils de modération concernent aussi bien le vin ou le champagne que les alcools forts.
6. CANCER DU SEIN: FAITES DU SPORT
Publiée en janvier dernier, une enquête française vient confirmer le rôle bénéfique de l’activité physique. Marcher d’un bon pas au moins trente minutes chaque jour, faire son ménage activement, préférer les escaliers, pratiquer une activité sportive une fois par semaine, diminuerait de 40% le risque. Cet effet est également observé chez celles qui ont des antécédents familiaux ou qui sont minces. Les raisons?? Une diminution du taux des œstrogènes, des modifications des facteurs de croissance et de la fonction immunitaire.