Les concitoyens mauritaniens résidents dans la région du Brakna qui ont séjourné récemment au Sénégal contaminé par le COVID19 et rentrées clandestinement au pays ont été identifiés puis confinées dans différentes auberges à Boghé.
A défaut d’un lazaret dont la construction reste très coûteuse pour un pays pauvre comme le notre, les autorités ont optées finalement pour le confinement dans des auberges. Ces personnes venues du Sénégal, pays infecté par le COVID19 qui fait trembler la planète. Pour une durée de 14 jours, à compter de la date du 24 mars, ces individus resteront confinés.
En attendant la fin de la période d’incubation du virus pour s’assurer qu’elles (ces personnes confinées) ne sont pas infectées. Le médecin chef de Boghé, Mohamed DEDE mobilisé bien avant la fermeture de la frontière avec ses équipes médicales fixes au poste frontalier du débarcadère de Boghé pour le contrôle de la température des passagers débarquant du Sénégal avec un « thermoflash » a continué le même travail auprès des 24 personnes confinées.
Elles ne sont pas infectées par le virus COVID-19 ces personnes a poursuivi O DEDE mais elles doivent être confinées, ce qui a été fait aujourd’hui. Elles sont 24 au total. Cueillies de Maghta Lahjar (1), d’Aleg (3), de M’Bagne (5) et de Boghé (15) à avoir été confinées précise le médecin chef très débordé.
Un test médical est effectué au laboratoire après un prélèvement nasal effectué sur un sujet et surtout s’il présente des signes du Covid19. Un exercice très coûteux a affirmé Ould DEDE. Ce qui a été appliqué à l’une des personnes confinées depuis le 23 mars avant d’être relâchée. Elle a rejoint, cette personne sa localité d’Eleybatt située à 23 Km de Boghé dans le département d’Aleg.
S’agissant de ceux qui ont été confinés, c’est parce qu’ils sont rendus dans un pays contaminé par le COVID-19 a poursuit le médecin chef.
Si maintenant ces individus s’étaient manifestés volontairement auprès des autorités, on n’en serait pas là. Mais selon certaines sources, leur présence clandestine dans leur patrie a crée la panique auprès du voisinage dont quelques uns n’ont pas hésité à les dénoncer auprès de la police.
23 personnes sont actuellement confinées dans ces auberges. Dans le garage de ce lieu très fréquenté par les touristes avant le signalement du COVID-19 dans notre pays, on aperçoit de loin, un policier en faction, quelques autorités locales, masques au nez.
D’autres auberges situées dans différents endroits de la ville ont été louées par les autorités pour confiner des personnes mobilisées d’autres départements. Notamment Aleg et précisément dans les localités d’Agoueîd, de Eleîbatt, ou de MBagne par exemple.
La restauration des individus confinés est assurée par une dame. Le cas d’Espagne que nous évoquions dans notre précédent article n’existe pas. Il est venu nous dit notre source mais est reparti depuis deux semaines avant le début du confinement.
Signalons que les autorités régionales, le Wali du Brakna accompagné du DRASS et des responsables sécuritaires, du Hakem de Boghé et du maire, Adama Moussa Ba ont visité ces auberges, masques au nez pour s’assurer des conditions de confinement de nos concitoyens. Elles sont très bonnes pour l’instant.
Dans la soirée du 24 mars, un impressionnant renfort de l’armée nationale a débarqué après le bruit qui a couru sur des failles dans la surveillance frontalière. Environ 38 véhicules militaires armés jusqu’aux dents dont une partie a continué sur Kaédi.
Daouda AK DIOP
A défaut d’un lazaret dont la construction reste très coûteuse pour un pays pauvre comme le notre, les autorités ont optées finalement pour le confinement dans des auberges. Ces personnes venues du Sénégal, pays infecté par le COVID19 qui fait trembler la planète. Pour une durée de 14 jours, à compter de la date du 24 mars, ces individus resteront confinés.
En attendant la fin de la période d’incubation du virus pour s’assurer qu’elles (ces personnes confinées) ne sont pas infectées. Le médecin chef de Boghé, Mohamed DEDE mobilisé bien avant la fermeture de la frontière avec ses équipes médicales fixes au poste frontalier du débarcadère de Boghé pour le contrôle de la température des passagers débarquant du Sénégal avec un « thermoflash » a continué le même travail auprès des 24 personnes confinées.
Elles ne sont pas infectées par le virus COVID-19 ces personnes a poursuivi O DEDE mais elles doivent être confinées, ce qui a été fait aujourd’hui. Elles sont 24 au total. Cueillies de Maghta Lahjar (1), d’Aleg (3), de M’Bagne (5) et de Boghé (15) à avoir été confinées précise le médecin chef très débordé.
Un test médical est effectué au laboratoire après un prélèvement nasal effectué sur un sujet et surtout s’il présente des signes du Covid19. Un exercice très coûteux a affirmé Ould DEDE. Ce qui a été appliqué à l’une des personnes confinées depuis le 23 mars avant d’être relâchée. Elle a rejoint, cette personne sa localité d’Eleybatt située à 23 Km de Boghé dans le département d’Aleg.
S’agissant de ceux qui ont été confinés, c’est parce qu’ils sont rendus dans un pays contaminé par le COVID-19 a poursuit le médecin chef.
Si maintenant ces individus s’étaient manifestés volontairement auprès des autorités, on n’en serait pas là. Mais selon certaines sources, leur présence clandestine dans leur patrie a crée la panique auprès du voisinage dont quelques uns n’ont pas hésité à les dénoncer auprès de la police.
23 personnes sont actuellement confinées dans ces auberges. Dans le garage de ce lieu très fréquenté par les touristes avant le signalement du COVID-19 dans notre pays, on aperçoit de loin, un policier en faction, quelques autorités locales, masques au nez.
D’autres auberges situées dans différents endroits de la ville ont été louées par les autorités pour confiner des personnes mobilisées d’autres départements. Notamment Aleg et précisément dans les localités d’Agoueîd, de Eleîbatt, ou de MBagne par exemple.
La restauration des individus confinés est assurée par une dame. Le cas d’Espagne que nous évoquions dans notre précédent article n’existe pas. Il est venu nous dit notre source mais est reparti depuis deux semaines avant le début du confinement.
Signalons que les autorités régionales, le Wali du Brakna accompagné du DRASS et des responsables sécuritaires, du Hakem de Boghé et du maire, Adama Moussa Ba ont visité ces auberges, masques au nez pour s’assurer des conditions de confinement de nos concitoyens. Elles sont très bonnes pour l’instant.
Dans la soirée du 24 mars, un impressionnant renfort de l’armée nationale a débarqué après le bruit qui a couru sur des failles dans la surveillance frontalière. Environ 38 véhicules militaires armés jusqu’aux dents dont une partie a continué sur Kaédi.
Daouda AK DIOP