« Tous ceux qui s’épanchent abondamment étaient là (lors de la présidentielle de 2012), et les Sénégalais ont fait leur choix. Il faut qu'ils nous laissent travailler et les Sénégalais jugeront.., » dixit le Président Macky SALL
Pertinents ont été les propos du chef de l’état, seuls les résultats, à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle de 2012 peuvent nous fournir des enseignements remarquables, sur l’état des rapports de forces politiques dans notre pays.
S’il y a une leçon entre toutes éclatante qu’administrent les résultats d’un premier tour d’une élection présidentielle c’est le rappel des fondamentaux de la politique à savoir que les élections permettent aux citoyens de noter, de classer et même d éliminer certains candidats selon leur personnalité et leur programme.
C’est ainsi qu’au soir du 26 février 2012 le verdict des électeurs sénégalais fut sans appel. Le Président sortant Abdoulaye Wade rata son pari d’être réélu au premier tour, il n’obtint que 942 546 voix soit 34 ,81 % des suffrages exprimés suivi de son ancien Premier Ministre Macky Sall qui rassembla (719 369 voix) soit 26 58 % des suffrages exprimés.
A l’issu de ce premier tour toutes les analyses politiques furent focalisées sur les résultats des deux qualifies au second tour du scrutin pourtant au vu de la situation politique actuelle il serait intéressant de rappeler les scores des autres candidats malheureux arrivés en troisième, quatrième et cinquième position.
Avec (719 369 voix) soit 26 58 % des suffrages exprimés le score du candidat Macky Sall recueillait plus du double des voix de son suivant immédiat Moustapha Niasse (357 347 voix) et dépasse de (56 113 voix) tous les suffrages qu’ont réunis les candidats Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng .Quand au candidat Idrissa Seck arrivé cinquième à la présidentielle de 2012 avec 7,86 % des voix exprimés nous disons que chaque fois que deux sénégalais votaient pour lui sept autres citoyens accordaient leurs suffrages au candidat Macky Sall .
Le second tour ce fut autant un plébiscite pour le candidat Macky Sall soutenu par la coalition Benno Bokk Yakaar qui recueillit plus de plus de 65 % des suffrages exprimes qu’un referendum contre le Président sortant Abdoulaye Wade.
Sommation de partis et regroupement de généraux mexicains, l’alliance Benno Bokk Yakaar avait une tare congénitale, à savoir son but initial (élimination par voie électorale de Me Abdoulaye Wade ou élire le candidat Macky Sall) ceci atteint n’ayant ni vision ni programme commun sa mort était programmée.
Face aux épreuves du pouvoir, aux exigences tyranniques de la demande sociale -inondations, de la pénurie d’eau et du chômage –cette coalition des vainqueurs aux calculs, aux arrière-pensées et ambitions divergentes s’est de plus en plus étiolée, à la recherche des prébendes et refusant de jouer le rôle de bouclier pour le chef de l’état.
L’alliance Benno Bokk Yakaar nous rappelle la parabole de la pêche des cormorans. Quand les cormorans en binôme vont à la pêche sur le fleuve Sénégal, dés que l’un d’eux plonge pour aller chercher des poissons, l’autre lui souhaite la noyade .Dés qu’il refait surface avec sa proie l’autre cormoran hypocritement le félicite, on appelle ce compagnonnage non sincère au Walo « Aandou thiolla ndieustane rek ko laal. »
L’appel du Président de la République à un rassemblement des acteurs de la vie politique économique et sociale autour des questions de développement vient au moment où une guerre de positionnement et de leadership secoue les différents partis qui composent Benno Bokk Yakaar.
Au delà des querelles de tendances, la question lancinante qu’on se pose est quelles seront les fractions de ces partis qui accepteront de rejoindre la nouvelle alliance stratégique – qui regrouperait autour du Président Macky Sall, toutes les forces patriotiques et progressistes du pays.
Déjà le parti Rewmi est fortement clivé, Idrissa SECK a perdu ses deux principaux lieutenants Omar Gueye et Pape DIOUF qui ont répondu à l’appel du chef de l’état. Tous les observateurs sont attentifs aux remous pour le leadership en sourdine qui secouent le PS et l’AFP
Tous ces craquements et des recompositions en perspective dans Benno, et les partis qui la composent sont annonciateurs d’une nouvelle donne politique nationale sur laquelle pourra surfer la mouvance présidentielle.
Afin de soutenir et défendre l'action du président Macky Sall, il faudra que l’APR entame un large travail d’approfondissement et d’élargissement de ses bases .Quand à la coalition Benno Bokk Yakaar elle ne pourra plus être le seul et unique cadre de la majorité présidentielle, car la totalité des soutiens et électeurs du Président Macky Sall dépassent de loin l’espace des mouvements politiques.
Il faudra que les partis politiques ou autres fractions souhaitant amplifier l’action du gouvernement s’organisent dans un vaste mouvement de soutien de la majorité présidentielle embrassant tout le spectre de la vie sociale politique et économique de notre pays .
Quand aux autres partis ancrés dans l’opposition comme le disait Machiavel « Rien n'est aussi désespérant que de ne pas trouver une nouvelle raison d'espérer. », car rien n’est plus écœurant pour leurs leaders que d’avoir la quasi certitude de la réélection du Président Macky Sall pour un deuxième mandat et la fin de leur carrière politique.
Boop bou xaré niarr benn dou yannou , Sénégal Macky Sall rek la yenn , kon mouvane presidentielle bou takkou nanek teigne bi, yenn bo woyaf.
Amadou Bakhao DIAW Responsable politique APR
Département de Dagana diaogo.nilsen@gmail.co
Pertinents ont été les propos du chef de l’état, seuls les résultats, à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle de 2012 peuvent nous fournir des enseignements remarquables, sur l’état des rapports de forces politiques dans notre pays.
S’il y a une leçon entre toutes éclatante qu’administrent les résultats d’un premier tour d’une élection présidentielle c’est le rappel des fondamentaux de la politique à savoir que les élections permettent aux citoyens de noter, de classer et même d éliminer certains candidats selon leur personnalité et leur programme.
C’est ainsi qu’au soir du 26 février 2012 le verdict des électeurs sénégalais fut sans appel. Le Président sortant Abdoulaye Wade rata son pari d’être réélu au premier tour, il n’obtint que 942 546 voix soit 34 ,81 % des suffrages exprimés suivi de son ancien Premier Ministre Macky Sall qui rassembla (719 369 voix) soit 26 58 % des suffrages exprimés.
A l’issu de ce premier tour toutes les analyses politiques furent focalisées sur les résultats des deux qualifies au second tour du scrutin pourtant au vu de la situation politique actuelle il serait intéressant de rappeler les scores des autres candidats malheureux arrivés en troisième, quatrième et cinquième position.
Avec (719 369 voix) soit 26 58 % des suffrages exprimés le score du candidat Macky Sall recueillait plus du double des voix de son suivant immédiat Moustapha Niasse (357 347 voix) et dépasse de (56 113 voix) tous les suffrages qu’ont réunis les candidats Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng .Quand au candidat Idrissa Seck arrivé cinquième à la présidentielle de 2012 avec 7,86 % des voix exprimés nous disons que chaque fois que deux sénégalais votaient pour lui sept autres citoyens accordaient leurs suffrages au candidat Macky Sall .
Le second tour ce fut autant un plébiscite pour le candidat Macky Sall soutenu par la coalition Benno Bokk Yakaar qui recueillit plus de plus de 65 % des suffrages exprimes qu’un referendum contre le Président sortant Abdoulaye Wade.
Sommation de partis et regroupement de généraux mexicains, l’alliance Benno Bokk Yakaar avait une tare congénitale, à savoir son but initial (élimination par voie électorale de Me Abdoulaye Wade ou élire le candidat Macky Sall) ceci atteint n’ayant ni vision ni programme commun sa mort était programmée.
Face aux épreuves du pouvoir, aux exigences tyranniques de la demande sociale -inondations, de la pénurie d’eau et du chômage –cette coalition des vainqueurs aux calculs, aux arrière-pensées et ambitions divergentes s’est de plus en plus étiolée, à la recherche des prébendes et refusant de jouer le rôle de bouclier pour le chef de l’état.
L’alliance Benno Bokk Yakaar nous rappelle la parabole de la pêche des cormorans. Quand les cormorans en binôme vont à la pêche sur le fleuve Sénégal, dés que l’un d’eux plonge pour aller chercher des poissons, l’autre lui souhaite la noyade .Dés qu’il refait surface avec sa proie l’autre cormoran hypocritement le félicite, on appelle ce compagnonnage non sincère au Walo « Aandou thiolla ndieustane rek ko laal. »
L’appel du Président de la République à un rassemblement des acteurs de la vie politique économique et sociale autour des questions de développement vient au moment où une guerre de positionnement et de leadership secoue les différents partis qui composent Benno Bokk Yakaar.
Au delà des querelles de tendances, la question lancinante qu’on se pose est quelles seront les fractions de ces partis qui accepteront de rejoindre la nouvelle alliance stratégique – qui regrouperait autour du Président Macky Sall, toutes les forces patriotiques et progressistes du pays.
Déjà le parti Rewmi est fortement clivé, Idrissa SECK a perdu ses deux principaux lieutenants Omar Gueye et Pape DIOUF qui ont répondu à l’appel du chef de l’état. Tous les observateurs sont attentifs aux remous pour le leadership en sourdine qui secouent le PS et l’AFP
Tous ces craquements et des recompositions en perspective dans Benno, et les partis qui la composent sont annonciateurs d’une nouvelle donne politique nationale sur laquelle pourra surfer la mouvance présidentielle.
Afin de soutenir et défendre l'action du président Macky Sall, il faudra que l’APR entame un large travail d’approfondissement et d’élargissement de ses bases .Quand à la coalition Benno Bokk Yakaar elle ne pourra plus être le seul et unique cadre de la majorité présidentielle, car la totalité des soutiens et électeurs du Président Macky Sall dépassent de loin l’espace des mouvements politiques.
Il faudra que les partis politiques ou autres fractions souhaitant amplifier l’action du gouvernement s’organisent dans un vaste mouvement de soutien de la majorité présidentielle embrassant tout le spectre de la vie sociale politique et économique de notre pays .
Quand aux autres partis ancrés dans l’opposition comme le disait Machiavel « Rien n'est aussi désespérant que de ne pas trouver une nouvelle raison d'espérer. », car rien n’est plus écœurant pour leurs leaders que d’avoir la quasi certitude de la réélection du Président Macky Sall pour un deuxième mandat et la fin de leur carrière politique.
Boop bou xaré niarr benn dou yannou , Sénégal Macky Sall rek la yenn , kon mouvane presidentielle bou takkou nanek teigne bi, yenn bo woyaf.
Amadou Bakhao DIAW Responsable politique APR
Département de Dagana diaogo.nilsen@gmail.co