Selon son Directeur, le gouvernement gagnerait énormément à diversifier ses domaines de compétences dans le secteur agricole pour espérer atteindre ses objectifs de souveraineté alimentaire. Car celle-ci ne peut être atteinte si l'on continue de se focaliser sur une seule spéculation à savoir le riz.
C'est la conviction du professeur Papa Madialaké Diédhiou, professeur en Protection des cultures par ailleurs Directeur de l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences Agronomiques, d'Aquaculture et des Technologies Alimentaires.
"La souveraineté peut être certes un objectif noble. Mais elle doit être poursuivie dans la diversité des domaines de compétences. Par exemple, quand nous mangeons à midi, nous ne mangeons pas que du riz. Dans le riz, il y a autre chose. Mais si nous regardons le long de la journée, ce dont nous faisons recours pour nous alimenter ce n'est pas que le riz. Et donc s'agissant de la souveraineté alimentaire, avoir un apport alimentaire en quantité suffisant c'est dans une diversité des domaines de compétences plutôt que dans une spéculation", a-t-il fait savoir lors d'un atelier de validation des maquettes de formations courtes durées, en section Productions Végétales et Agronomie.
"L'objectif est de réfléchir sur comment améliorer l'offre de formation au niveau de l'Université Berger Berger de Saint-Louis. Le Centre d'Excellence Africain en Agriculture pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (CEA- AGRISAN) est un projet de la Banque Mondiale qui vise à améliorer la formation et la hisser à un niveau d'excellence", a-t-il soutenu.
Ainsi, l'optique de cette activité est de s'appuyer sur un socle de connaissances théoriques et pratiques et un ensemble de compétences professionnelles pour le diagnostic des ennemis des cultures et l'application de pratiques phytosanitaires respectueux de l'environnement.
NDARINFO.COM
C'est la conviction du professeur Papa Madialaké Diédhiou, professeur en Protection des cultures par ailleurs Directeur de l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences Agronomiques, d'Aquaculture et des Technologies Alimentaires.
"La souveraineté peut être certes un objectif noble. Mais elle doit être poursuivie dans la diversité des domaines de compétences. Par exemple, quand nous mangeons à midi, nous ne mangeons pas que du riz. Dans le riz, il y a autre chose. Mais si nous regardons le long de la journée, ce dont nous faisons recours pour nous alimenter ce n'est pas que le riz. Et donc s'agissant de la souveraineté alimentaire, avoir un apport alimentaire en quantité suffisant c'est dans une diversité des domaines de compétences plutôt que dans une spéculation", a-t-il fait savoir lors d'un atelier de validation des maquettes de formations courtes durées, en section Productions Végétales et Agronomie.
"L'objectif est de réfléchir sur comment améliorer l'offre de formation au niveau de l'Université Berger Berger de Saint-Louis. Le Centre d'Excellence Africain en Agriculture pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (CEA- AGRISAN) est un projet de la Banque Mondiale qui vise à améliorer la formation et la hisser à un niveau d'excellence", a-t-il soutenu.
Ainsi, l'optique de cette activité est de s'appuyer sur un socle de connaissances théoriques et pratiques et un ensemble de compétences professionnelles pour le diagnostic des ennemis des cultures et l'application de pratiques phytosanitaires respectueux de l'environnement.
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