Le représentant résident de la Fao (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) au Sénégal, Vincent Martin, a saisi cette occasion pour réitérer l’engagement soutenu et constant de la Fao à accompagner l’Etat du Sénégal dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition en portant un accent particulier sur le renforcement de la résilience des ménages vulnérables.
En 2013, a-t-il rappelé, le Sénégal a été affecté par des pluies tardives et des pauses principalement dans les régions de Fatick, Kaffrine, Kaolack, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. Dans les régions comme Matam, Louga et Saint-Louis, les pluies ont été insuffisantes pour espérer atteindre les rendements escomptés. Des inondations ont également détruit les cultures dans certaines localités (Fatick, Kaffrine et Kédougou).
Selon Vincent Martin, ces différents aléas ont entraîné une situation d’insécurité alimentaire et de crise nutritionnelle touchant quasiment toutes les régions, malgré les efforts du gouvernement et de ses partenaires techniques et financiers (Ptf). Près de 617.802 personnes sont frappées par l’insécurité alimentaire, selon les dernières données du Cadre Harmonisé. Cette situation d’insécurité alimentaire et de malnutrition est liée, entre autres, à la pauvreté (faible revenu), aux chocs récurrents et à la faible production agricole des ménages, à des capacités limitées de résilience des ménages et des communautés vulnérables. En présence du représentant de la Drdr de Saint-Louis, Sada Ly, il a précisé que le projet Tcp/Sen/3405, d’un montant de 485.000 dollars US, soit 242 500.000 FCfa, financé sur fonds propres, est une contribution de la Fao au Plan Stratégique de Réponse.
Ainsi, ce projet, à en croire Vincent Martin, va permettre d’assister 12.000 ménages agricoles répartis dans cinq régions du Sénégal, en mettant à leur disposition des semences de mil, de niébé, de riz, de maïs et des engrais. Parmi ces bénéficiaires, 4.000 ménages dont 2000 localisés dans le département de Louga et 2.000 dans celui de Podor recevront un kit composé de semences de riz et de maïs, de l’engrais et de l’urée. Cet appui leur permettra de restaurer leur production de base et de renforcer leur résilience face aux chocs naturels, notamment climatiques.
L’atelier de lancement de ce projet, a-t-il souligné, constitue l’une des premières étapes de mise en œuvre et de gestion du projet. Le ministère de l’Agriculture est la cheville ouvrière de la conduite de ce programme et ses services régionaux et départementaux fourniront aux bénéficiaires un appui administratif et logistique, un encadrement technique (opérations de préparation du sol, de semis, de désherbage, de traitement phytosanitaire, de récolte et de post-récolte, etc.) et assureront pleinement le suivi-évaluation ainsi que la supervision des activités (ciblage, réception et distribution des intrants, suivi du développement des cultures, évaluation).
Mbagnick Kharachi DIAGNE
LE SOLEIL
En 2013, a-t-il rappelé, le Sénégal a été affecté par des pluies tardives et des pauses principalement dans les régions de Fatick, Kaffrine, Kaolack, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. Dans les régions comme Matam, Louga et Saint-Louis, les pluies ont été insuffisantes pour espérer atteindre les rendements escomptés. Des inondations ont également détruit les cultures dans certaines localités (Fatick, Kaffrine et Kédougou).
Selon Vincent Martin, ces différents aléas ont entraîné une situation d’insécurité alimentaire et de crise nutritionnelle touchant quasiment toutes les régions, malgré les efforts du gouvernement et de ses partenaires techniques et financiers (Ptf). Près de 617.802 personnes sont frappées par l’insécurité alimentaire, selon les dernières données du Cadre Harmonisé. Cette situation d’insécurité alimentaire et de malnutrition est liée, entre autres, à la pauvreté (faible revenu), aux chocs récurrents et à la faible production agricole des ménages, à des capacités limitées de résilience des ménages et des communautés vulnérables. En présence du représentant de la Drdr de Saint-Louis, Sada Ly, il a précisé que le projet Tcp/Sen/3405, d’un montant de 485.000 dollars US, soit 242 500.000 FCfa, financé sur fonds propres, est une contribution de la Fao au Plan Stratégique de Réponse.
Ainsi, ce projet, à en croire Vincent Martin, va permettre d’assister 12.000 ménages agricoles répartis dans cinq régions du Sénégal, en mettant à leur disposition des semences de mil, de niébé, de riz, de maïs et des engrais. Parmi ces bénéficiaires, 4.000 ménages dont 2000 localisés dans le département de Louga et 2.000 dans celui de Podor recevront un kit composé de semences de riz et de maïs, de l’engrais et de l’urée. Cet appui leur permettra de restaurer leur production de base et de renforcer leur résilience face aux chocs naturels, notamment climatiques.
L’atelier de lancement de ce projet, a-t-il souligné, constitue l’une des premières étapes de mise en œuvre et de gestion du projet. Le ministère de l’Agriculture est la cheville ouvrière de la conduite de ce programme et ses services régionaux et départementaux fourniront aux bénéficiaires un appui administratif et logistique, un encadrement technique (opérations de préparation du sol, de semis, de désherbage, de traitement phytosanitaire, de récolte et de post-récolte, etc.) et assureront pleinement le suivi-évaluation ainsi que la supervision des activités (ciblage, réception et distribution des intrants, suivi du développement des cultures, évaluation).
Mbagnick Kharachi DIAGNE
LE SOLEIL