Le rendez-vous de Ndioum a réuni autour de l’administration territoriale des cinq départements ciblés par le Praps (Podor, Dagana, Matam, Kanel et Linguère), les représentants des éleveurs, les chefs de poste vétérinaires, les élus locaux, les vétérinaires publics et privés, les projets, programmes et Ongs intervenant dans le secteur de l’élevage, les départements ministériels concernés (environnement, hydraulique, agriculture) sans oublier les industriels.
Au cours de cet exercice qui intervient un mois environ après l’approbation du Plan de travail et du budget 2016 par le Comité national de pilotage, il s’est agi de partager le contenu des composantes du Praps et de discuter des sites d’implantation des infrastructures prévues, des formations envisagées et de la méthodologie de travail.
Le conseiller en communication du ministre de l’Elevage, Yoro Sarr, a rappelé que le Praps fait partie de l’initiative Sahel lancée par la Banque mondiale pour concrétiser la déclaration de Nouakchott du 29 octobre 2013. Il concerne le Tchad, le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Sa durée est de six ans (2015-2021). Le Praps/Sénégal pèse 16 milliards 200 millions de FCfa, dont 15 milliards de la Banque mondiale et 1 milliard 200 millions du Trésor public.
A en croire Yoro Sarr, membre du comité d'organisation de l'atelier zonal de Ndioum, il comprend cinq composantes : amélioration de la santé animale, amélioration de la gestion des ressources naturelles, facilitation de l’accès aux marchés, gestion des crises pastorales, gestion du projet et appui institutionnel.
L’objectif général du projet, a-t-il précisé, est « d’améliorer l’accès à des moyens et services de production essentiels et aux marchés pour les pasteurs et agro-pasteurs dans les zones ciblées par le projet et d’améliorer la capacité nationale à répondre à temps et de façon efficace en cas de crises pastorales ou d’urgence ».
Dans les huit départements couverts des cinq régions et trois zones agro-écologiques, le Praps a prévu de réaliser, entre autres infrastructures, 20 unités pastorales, 300 km de couloirs de transhumance, 800 km de pare-feu, cinq cadres de concertation, 1000 km d’aires de repos et mise en défens, 15 forages pastoraux équipés en relation avec l’Ofor, 5 forages réhabilités, 10 mares pastorales, 8 marchés à bétail équipés, 4 mini-laiteries, 7 centres de collectes de lait, 4 aires d’abattages, 300 km de piste de désenclavement.
A cela, a-t-il poursuivi, s’ajoutent la construction de magasins de stockage et de boutiques pastorales, l’appui au renforcement de capacités des éleveurs, la construction de parcs à vaccination, l’achat d’un lyophilisateur pour aider l’Isra à mieux satisfaire la demande nationale en vaccins, l’appui à la lutte contre le vol de bétail, la construction et la réhabilitation de postes vétérinaires publics et privés, la réhabilitation des services régionaux et départements de l’élevage dans les zones ciblées par le projet, la formation ou le renforcement de capacité des agents de l’élevage, etc.
Yoro Sarr a enfin souligné que toutes ces actions seront sous-tendues par un plan de communication et de plaidoyer pour faciliter l’appropriation des changements de comportements inhérents à un élevage performants et compétitifs. Ce sera le cas avec l’accompagnement des acteurs du lait et de la filière bétail-viande pour les amener à monter leur interprofession.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
Au cours de cet exercice qui intervient un mois environ après l’approbation du Plan de travail et du budget 2016 par le Comité national de pilotage, il s’est agi de partager le contenu des composantes du Praps et de discuter des sites d’implantation des infrastructures prévues, des formations envisagées et de la méthodologie de travail.
Le conseiller en communication du ministre de l’Elevage, Yoro Sarr, a rappelé que le Praps fait partie de l’initiative Sahel lancée par la Banque mondiale pour concrétiser la déclaration de Nouakchott du 29 octobre 2013. Il concerne le Tchad, le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Sa durée est de six ans (2015-2021). Le Praps/Sénégal pèse 16 milliards 200 millions de FCfa, dont 15 milliards de la Banque mondiale et 1 milliard 200 millions du Trésor public.
A en croire Yoro Sarr, membre du comité d'organisation de l'atelier zonal de Ndioum, il comprend cinq composantes : amélioration de la santé animale, amélioration de la gestion des ressources naturelles, facilitation de l’accès aux marchés, gestion des crises pastorales, gestion du projet et appui institutionnel.
L’objectif général du projet, a-t-il précisé, est « d’améliorer l’accès à des moyens et services de production essentiels et aux marchés pour les pasteurs et agro-pasteurs dans les zones ciblées par le projet et d’améliorer la capacité nationale à répondre à temps et de façon efficace en cas de crises pastorales ou d’urgence ».
Dans les huit départements couverts des cinq régions et trois zones agro-écologiques, le Praps a prévu de réaliser, entre autres infrastructures, 20 unités pastorales, 300 km de couloirs de transhumance, 800 km de pare-feu, cinq cadres de concertation, 1000 km d’aires de repos et mise en défens, 15 forages pastoraux équipés en relation avec l’Ofor, 5 forages réhabilités, 10 mares pastorales, 8 marchés à bétail équipés, 4 mini-laiteries, 7 centres de collectes de lait, 4 aires d’abattages, 300 km de piste de désenclavement.
A cela, a-t-il poursuivi, s’ajoutent la construction de magasins de stockage et de boutiques pastorales, l’appui au renforcement de capacités des éleveurs, la construction de parcs à vaccination, l’achat d’un lyophilisateur pour aider l’Isra à mieux satisfaire la demande nationale en vaccins, l’appui à la lutte contre le vol de bétail, la construction et la réhabilitation de postes vétérinaires publics et privés, la réhabilitation des services régionaux et départements de l’élevage dans les zones ciblées par le projet, la formation ou le renforcement de capacité des agents de l’élevage, etc.
Yoro Sarr a enfin souligné que toutes ces actions seront sous-tendues par un plan de communication et de plaidoyer pour faciliter l’appropriation des changements de comportements inhérents à un élevage performants et compétitifs. Ce sera le cas avec l’accompagnement des acteurs du lait et de la filière bétail-viande pour les amener à monter leur interprofession.
Mbagnick Kharachi DIAGNE