Les nouvelles variétés devraient beaucoup servir dans la lutte contre l’insécurité alimentaire qui touche le cheptel du pays.
“Les résultats que nous avons, donnent plein espoir que le mil à double-usage constitue une réponse à cet objectif” de lutte contre l’insécurité alimentaire du bétail, a dit Mamadou Tandian Diaw, responsable du volet élevage d’un projet porté initialement par l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), en partenariat avec l’université du Kansas (Etats-Unis).
Ces résultats sont le fruit de neuf ans de recherches menées par des élèves-ingénieurs ou des doctorants, alternativement à l’ENSA de Thiès et sur le terrain, notamment dans la région de Kaolack, a-t-il dit.
M. Diaw s’adressait à des journalistes en marge d’une journée de partage tenue mercredi à Thiès pour partager les résultats des recherches conduites avec l’ensemble des parties prenantes, parmi lesquelles des élèves-ingénieurs et doctorants qui avaient rédigé des mémoires sur le sujet.
Cette rencontre devait permettre aux différents protagonistes de s’entendre sur les aspects de ces études à vulgariser et ceux qui doivent être approfondis et améliorés, “pour donner un coup de pouce à l’élevage”, a expliqué Mamadou Tandian Diaw.
En intégrant ce projet porté d’abord par l’ISRA et l’université du Kansas, l’ENSA a posé la problématique de l’insécurité alimentaire du bétail, sur la base de l’hypothèse selon laquelle le mil à double-usage pourrait être une solution.
Selon M. Diaw, les résultats issus de ces études “ont permis ont permis déjà (au projet) d’homologuer trois variétés (de mil) à double-usage”, lesquelles variétés donnent “de meilleurs rendements en termes de grains”. De “meilleures performances” aussi au regard de la qualité nutritionnelle, comme l’a confirmé l’Institut de technologie alimentaire (ITA), a-t-il ajouté.
Il note qu’une équipe de cet institut a conclu que les qualités nutritives de ces trois variétés sont “meilleures ou, au pire des cas, similaires à celles de souna 3 et Thialak 2”, déjà connues.
Ce qui est de nature à augmenter le poids que la production laitière des vaches locales. Ces tiges, en complément alimentaire, peuvent par exemple aider les races de vache locale à atteindre “4 litres par jour”.
Cette quantité qui peut sembler petite, est en réalité “un exploit chez nos vaches locales”, qui peinent à donner trois litres de lait par jour au pic de leur production en septembre, quand le tapis herbacé est le plus fourni.
Les tiges de mil à double-usage peuvent aussi permettre d’atteindre des “gains de poids conséquents chez les animaux qui les utilisent”, a-t-il signalé.
“De plus en plus, on parle de cultures fourragères, mais nous pensons qu’il faudra par rapport à nos réalités, chercher la solution ailleurs”, a dit le chercheur.
“Nous avons plein espoir que c’est à travers les cultures à double-usage qui répondraient le plus aux besoins de nos agropasteurs, que va émerger la solution”, a-t-il ajouté.
L’avantage comparatif du mil à double-usage par rapport aux cultures fourragères, est que la matière organique de cette variété reste verte, quand ses graines sont mûres.
Quant aux cultures fourragères, une fois arrivées à maturité, leurs feuilles défraîchissent et sont difficiles à valoriser en alimentation animale, a-t-il relevé.
Dans la prochaine étape, l’Ecole nationale supérieure d’agriculture a un projet de broyage des tiges pour en faire des blocs nutritionnels, qui pourraient être ensachés et distribués sur le marché. Un étudiant travaille sur cette question.
APS
“Les résultats que nous avons, donnent plein espoir que le mil à double-usage constitue une réponse à cet objectif” de lutte contre l’insécurité alimentaire du bétail, a dit Mamadou Tandian Diaw, responsable du volet élevage d’un projet porté initialement par l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), en partenariat avec l’université du Kansas (Etats-Unis).
Ces résultats sont le fruit de neuf ans de recherches menées par des élèves-ingénieurs ou des doctorants, alternativement à l’ENSA de Thiès et sur le terrain, notamment dans la région de Kaolack, a-t-il dit.
M. Diaw s’adressait à des journalistes en marge d’une journée de partage tenue mercredi à Thiès pour partager les résultats des recherches conduites avec l’ensemble des parties prenantes, parmi lesquelles des élèves-ingénieurs et doctorants qui avaient rédigé des mémoires sur le sujet.
Cette rencontre devait permettre aux différents protagonistes de s’entendre sur les aspects de ces études à vulgariser et ceux qui doivent être approfondis et améliorés, “pour donner un coup de pouce à l’élevage”, a expliqué Mamadou Tandian Diaw.
En intégrant ce projet porté d’abord par l’ISRA et l’université du Kansas, l’ENSA a posé la problématique de l’insécurité alimentaire du bétail, sur la base de l’hypothèse selon laquelle le mil à double-usage pourrait être une solution.
Selon M. Diaw, les résultats issus de ces études “ont permis ont permis déjà (au projet) d’homologuer trois variétés (de mil) à double-usage”, lesquelles variétés donnent “de meilleurs rendements en termes de grains”. De “meilleures performances” aussi au regard de la qualité nutritionnelle, comme l’a confirmé l’Institut de technologie alimentaire (ITA), a-t-il ajouté.
Il note qu’une équipe de cet institut a conclu que les qualités nutritives de ces trois variétés sont “meilleures ou, au pire des cas, similaires à celles de souna 3 et Thialak 2”, déjà connues.
Ce qui est de nature à augmenter le poids que la production laitière des vaches locales. Ces tiges, en complément alimentaire, peuvent par exemple aider les races de vache locale à atteindre “4 litres par jour”.
Cette quantité qui peut sembler petite, est en réalité “un exploit chez nos vaches locales”, qui peinent à donner trois litres de lait par jour au pic de leur production en septembre, quand le tapis herbacé est le plus fourni.
Les tiges de mil à double-usage peuvent aussi permettre d’atteindre des “gains de poids conséquents chez les animaux qui les utilisent”, a-t-il signalé.
“De plus en plus, on parle de cultures fourragères, mais nous pensons qu’il faudra par rapport à nos réalités, chercher la solution ailleurs”, a dit le chercheur.
“Nous avons plein espoir que c’est à travers les cultures à double-usage qui répondraient le plus aux besoins de nos agropasteurs, que va émerger la solution”, a-t-il ajouté.
L’avantage comparatif du mil à double-usage par rapport aux cultures fourragères, est que la matière organique de cette variété reste verte, quand ses graines sont mûres.
Quant aux cultures fourragères, une fois arrivées à maturité, leurs feuilles défraîchissent et sont difficiles à valoriser en alimentation animale, a-t-il relevé.
Dans la prochaine étape, l’Ecole nationale supérieure d’agriculture a un projet de broyage des tiges pour en faire des blocs nutritionnels, qui pourraient être ensachés et distribués sur le marché. Un étudiant travaille sur cette question.
APS