Le monde sportif, celui du football en particulier, aura un avocat au sein de la prochaine Assemblée nationale, en la personne du docteur Ahmadou Dia, élu sur la liste départementale de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar.
M. Dia est le président de la Ligue régionale de football de Saint-Louis, où son parcours sportif fait qu'il est bien plus connu que nombre d'hommes politiques de la ''veille ville''.
Le pharmacien a longtemps cheminé avec les acteurs du sport et reconnait avoir toujours milité dans ce milieu, même s'il n'a été qu'un footballeur au Barack et au sein d'Almamy à Saint-Louis. Il a aussi joué au Dakar université club (DUC) durant son passage à l'université Cheikh Anta Diop, pour des études sanctionnées par un doctorat en Pharmacie.
Dia s’est surtout illustré dans l’encadrement à l’UCAD, d’abord avec le DUC, après son échec sur le terrain. "A Saint-Louis ensuite, confie-t-il, j’ai repris contact avec mon club de toujours, la Linguère, que j’ai intégrée, alors que j’étais à Ndoffane".
Dès sa sortie de l'Université, le pharmacien s'installa à Kaolack, la capitale du Saloum, où il ouvre l’une des premières pharmacies rurales du pays à Ndoffane. Mais il ne supportait plus de rester loin de l'ancienne capitale du Sénégal. Il se résolut alors à retourner sur ses pas. "Quand l’opportunité s’est présentée, je n’ai pas hésité à la saisir", dit-il.
Cette opportunité lui vient d'une annonce de cession d'une pharmacie qu’il reprendra, même si celle de Ndoffane fonctionnait à merveille en ce moment-là. Une occasion pour lui de s’impliquer davantage dans la vie associative, au grand bonheur de son club de quartier, "La maison Blanche", dont il a été pendant longtemps le président, avant d’en être le président d’honneur.
A son retour à Saint-Louis, il occupe le poste de trésorier de la Linguère avant de devenir le premier vice-président du club-phare de la capitale du nord, poste qu’il occupe toujours.
Le docteur Dia est élu président de la Ligue régionale de football en 2006. Depuis, il ne cesse d'œuvrer pour le bon fonctionnement des structures régionales par une massification des clubs qui foisonnent à Saint-Louis, à coté de la Linguère et de Saint-Louis Foot-Center (SLFC).
A côté de ce parcours sportif, il a aussi eu à flirter avec la politique. Mais un peu sur le tard. Il s’est également forgé un peu dans le mouvement syndical comme président du Regroupement des médecins, pharmaciens, dentistes chômeurs. Une association qui n'existerait plus.
Entre 1996 et 2010, il a été membre du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, dont il était le responsable du secteur Nord (Saint-Louis, Louga et Matam).
Il a ensuite intégré les structures du Parti socialiste (PS) ''sur un coup de tête en 2005''. Le docteur Dia, qui fut plutôt actif dans le mouvement associatif des élèves et étudiants socialistes, retrouve le PS au moment où ce parti était dans l’opposition. Il venait en plus de perdre à Saint-Louis et certains de ses ténors locaux.
Abdoulaye Diaw Chimère n'était alors plus actif, Tidiane Sylla avait transhumé au Parti démocratique sénégalais (PDS) et la mort avait arraché Ibrahima Fall "Mbida" ainsi que Momar Sourang.
Sur les raisons de son militantisme au PS de cette époque, il avoue avoir été accroché "par le discours du premier secrétaire, Ousmane Tanor Dieng, qui avait des idées et méritait d’être soutenu dans sa volonté de faire du Sénégal un pays modèle".
''Un comité de pilotage a été alors mis en place pour suppléer les structures du PS qui ne fonctionnaient plus'', a rappelé le docteur Dia qui en était le coordonnateur.
"Aux élections législatives de 2007, faisant suite à la présidentielle perdue, j’ai été investi par la coalition Jamji, composée du PS et de Rewmi, avant le boycott", a-t-il encore rappelé, avant de signaler que les mêmes personnes qui contestaient alors son investiture l'ont choisi pour les législatives de 2012.
"Aux locales de 2008, je n’ai pas été investi, mais j’ai battu campagne", indique Dr Dia, selon qui, ces consultations-là avaient donné les premiers signaux d'une perte prochaine perte du pouvoir par les libéraux, avec la razzia de l'opposition sortie victorieuse dans les grandes municipalités du pays.
A la présidentielle de 2012, tout naturellement, il mène le combat au sein de la coalition Bennoo Ak Tanor puis au sein de Bennoo Bokk Yaakaar avant les législatives qui consacrent son entrée à l’Assemblée nationale.
Pour Ahmadou Dia, la défense des intérêts du football est une obligation parce que, dit-il, "on nait sportif et on va mourir sportif". "Le mouvement sportif souffre surtout du manque d’infrastructures et de moyens", dit-il.
Dia entend mener le combat sur ces deux fronts, à coté des autres préoccupations des populations qui ne peuvent pas lui être indifférentes.
A coté de ces deux priorités, il pense aussi qu’il "faut en arriver à une amélioration de la gestion, en faisant la promotion de dirigeants désintéressés".
M. Dia est le président de la Ligue régionale de football de Saint-Louis, où son parcours sportif fait qu'il est bien plus connu que nombre d'hommes politiques de la ''veille ville''.
Le pharmacien a longtemps cheminé avec les acteurs du sport et reconnait avoir toujours milité dans ce milieu, même s'il n'a été qu'un footballeur au Barack et au sein d'Almamy à Saint-Louis. Il a aussi joué au Dakar université club (DUC) durant son passage à l'université Cheikh Anta Diop, pour des études sanctionnées par un doctorat en Pharmacie.
Dia s’est surtout illustré dans l’encadrement à l’UCAD, d’abord avec le DUC, après son échec sur le terrain. "A Saint-Louis ensuite, confie-t-il, j’ai repris contact avec mon club de toujours, la Linguère, que j’ai intégrée, alors que j’étais à Ndoffane".
Dès sa sortie de l'Université, le pharmacien s'installa à Kaolack, la capitale du Saloum, où il ouvre l’une des premières pharmacies rurales du pays à Ndoffane. Mais il ne supportait plus de rester loin de l'ancienne capitale du Sénégal. Il se résolut alors à retourner sur ses pas. "Quand l’opportunité s’est présentée, je n’ai pas hésité à la saisir", dit-il.
Cette opportunité lui vient d'une annonce de cession d'une pharmacie qu’il reprendra, même si celle de Ndoffane fonctionnait à merveille en ce moment-là. Une occasion pour lui de s’impliquer davantage dans la vie associative, au grand bonheur de son club de quartier, "La maison Blanche", dont il a été pendant longtemps le président, avant d’en être le président d’honneur.
A son retour à Saint-Louis, il occupe le poste de trésorier de la Linguère avant de devenir le premier vice-président du club-phare de la capitale du nord, poste qu’il occupe toujours.
Le docteur Dia est élu président de la Ligue régionale de football en 2006. Depuis, il ne cesse d'œuvrer pour le bon fonctionnement des structures régionales par une massification des clubs qui foisonnent à Saint-Louis, à coté de la Linguère et de Saint-Louis Foot-Center (SLFC).
A côté de ce parcours sportif, il a aussi eu à flirter avec la politique. Mais un peu sur le tard. Il s’est également forgé un peu dans le mouvement syndical comme président du Regroupement des médecins, pharmaciens, dentistes chômeurs. Une association qui n'existerait plus.
Entre 1996 et 2010, il a été membre du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, dont il était le responsable du secteur Nord (Saint-Louis, Louga et Matam).
Il a ensuite intégré les structures du Parti socialiste (PS) ''sur un coup de tête en 2005''. Le docteur Dia, qui fut plutôt actif dans le mouvement associatif des élèves et étudiants socialistes, retrouve le PS au moment où ce parti était dans l’opposition. Il venait en plus de perdre à Saint-Louis et certains de ses ténors locaux.
Abdoulaye Diaw Chimère n'était alors plus actif, Tidiane Sylla avait transhumé au Parti démocratique sénégalais (PDS) et la mort avait arraché Ibrahima Fall "Mbida" ainsi que Momar Sourang.
Sur les raisons de son militantisme au PS de cette époque, il avoue avoir été accroché "par le discours du premier secrétaire, Ousmane Tanor Dieng, qui avait des idées et méritait d’être soutenu dans sa volonté de faire du Sénégal un pays modèle".
''Un comité de pilotage a été alors mis en place pour suppléer les structures du PS qui ne fonctionnaient plus'', a rappelé le docteur Dia qui en était le coordonnateur.
"Aux élections législatives de 2007, faisant suite à la présidentielle perdue, j’ai été investi par la coalition Jamji, composée du PS et de Rewmi, avant le boycott", a-t-il encore rappelé, avant de signaler que les mêmes personnes qui contestaient alors son investiture l'ont choisi pour les législatives de 2012.
"Aux locales de 2008, je n’ai pas été investi, mais j’ai battu campagne", indique Dr Dia, selon qui, ces consultations-là avaient donné les premiers signaux d'une perte prochaine perte du pouvoir par les libéraux, avec la razzia de l'opposition sortie victorieuse dans les grandes municipalités du pays.
A la présidentielle de 2012, tout naturellement, il mène le combat au sein de la coalition Bennoo Ak Tanor puis au sein de Bennoo Bokk Yaakaar avant les législatives qui consacrent son entrée à l’Assemblée nationale.
Pour Ahmadou Dia, la défense des intérêts du football est une obligation parce que, dit-il, "on nait sportif et on va mourir sportif". "Le mouvement sportif souffre surtout du manque d’infrastructures et de moyens", dit-il.
Dia entend mener le combat sur ces deux fronts, à coté des autres préoccupations des populations qui ne peuvent pas lui être indifférentes.
A coté de ces deux priorités, il pense aussi qu’il "faut en arriver à une amélioration de la gestion, en faisant la promotion de dirigeants désintéressés".