Il y a eu le PAPRIZ1 qui a fortement aidé le Sénégal à moderniser le système de transformation de sa production en rizicole. Et aujourd’hui, le PAPRIZ2 est en train de travailler pour mettre en place une nouvelle politique rizicole le long de la vallée du fleuve Sénégal. Cette politique qui consiste à avoir les lignes directrices de ce qui devrait fonder la politique rizicole du pays, est une politique pour atteindre les ambitions du pays en production rizicole.
Waly Diouf, coordonnateur national du projet de l’autosuffisance en riz est revenu sur les ambitions du Sénégal en ces termes : « les ambitions du Sénégal ce n’est plus d’atteindre l’autosuffisance, mais c’est d’aller vers l’exportation du riz et pour cela, il faut un document de cadrage précis qui puisse nous conduire vers des niveaux de production jamais égalés ».
En effet, au vu les chiffres communiqués par Waly Diouf, le niveau de production a augmenté. « Avant 2015, la production du Sénégal tournait autour de 400 000, 500 000 tonnes. Et depuis, on est allé vers le doublement (de ces quantités), soit 1 13 475 000 tonnes. Nous voulons rapidement atteindre les 2 millions de tonnes d’ici peu. Et nous pensons que les acteurs que nous avons vus, sont assez engagés pour cela », a indiqué le coordonnateur.
Le Sénégal veut être exportateur de riz dans d’autres pays et pour ce faire, selon toujours M. Diouf, des experts et des stagiaires sont envoyés au Japon, pour apprendre de l’expertise japonaise sur la production rizicole afin d’en faire profiter les acteurs dudit secteur.
Cependant, des défis à relever sont fortement notés lors de cette réunion de comité de coordination conjointe par Amadou Thiam, directeur du développement et d’appui au niveau du SAED.
Pour lui, les difficultés de la riziculture au niveau du fleuve Sénégal sont traduites comme étant des défis à relever. Car, il faut le rappeler, soutient-il, « depuis qu’on a lancé le programme national d’autosuffisance en riz en 2014, on a eu à réaliser des résultats très bien appréciés sur tous le plans. Sur le plan des aménagements, du renforcement de la mécanisation, sur le plan du crédit, sur le plan de la contribution du secteur sur la transformation du riz ».
Aujourd’hui, les capacités de transformation du riz au Sénégal tournent autour de 350 tonnes/h, ce qui permet de transformer la production sans difficultés, si on calcule la capacité en mois, a annoncé M. Thiam.
« Nous voulons aller beaucoup plus loin, des objectifs nous sont assignés et aujourd’hui, je pense que nous avons un potentiel aménageable très important, qui reste à être aménagé sur les 70 000 ha qui sont aménagés en riz, dont 63 000 sont exploitables.
Le potentiel aujourd’hui, rien que pour la riziculture au niveau de la vallée, c’est 120 000 ha, ce qui veut dire que nous avons un peu près moins de la moitié des superficies encore à aménager, qui tourne autour de 50 000 ha. Donc, l’insuffisance en aménagement pour nous permettre d’atteindre l’autosuffisance, est encore là. C’est un défi à relever », atteste le directeur du développement et d’appui au niveau de la SAED.
L’autre aspect à relever consiste le renforcement des capacités de stockage. Les gens font la double culture, alors que les capacités de stockage actuelles doivent être renforcées. Et ce, malgré les efforts fournis dans ce domaine durant le programme d'Accélération de la Cadence de l'Agriculture Sénégalaise (PRACAS), avec l’augmentation de la capacité de transformation de plus de 45 000 tonnes en l’espace de 3 ans.
Kari Kanaka, première adjointe de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) au Sénégal, est revenue sur la politique du Japon en terre sénégalaise.
« Dans la politique du Japon pour le Sénégal, nous avons deux grands piliers à savoir l’appui à la croissance durable et le renforcement des services sociaux de base. Et l’appui en autosuffisance en riz entre dans le premier pilier. Nous accompagnons depuis 10 ans, l’Etat du Sénégal ».
La collaboration entre la JICA et l’Etat du Sénégal évolue, et aujourd’hui, explique la première adjointe de la JICA, cepartenaire veut développer davantage la filière riz dans la vallée. Pour ce faire, la JICA accompagne techniquement les acteurs à tous les niveaux.
Fanta DIALLO BA
LESOLEIL
Waly Diouf, coordonnateur national du projet de l’autosuffisance en riz est revenu sur les ambitions du Sénégal en ces termes : « les ambitions du Sénégal ce n’est plus d’atteindre l’autosuffisance, mais c’est d’aller vers l’exportation du riz et pour cela, il faut un document de cadrage précis qui puisse nous conduire vers des niveaux de production jamais égalés ».
En effet, au vu les chiffres communiqués par Waly Diouf, le niveau de production a augmenté. « Avant 2015, la production du Sénégal tournait autour de 400 000, 500 000 tonnes. Et depuis, on est allé vers le doublement (de ces quantités), soit 1 13 475 000 tonnes. Nous voulons rapidement atteindre les 2 millions de tonnes d’ici peu. Et nous pensons que les acteurs que nous avons vus, sont assez engagés pour cela », a indiqué le coordonnateur.
Le Sénégal veut être exportateur de riz dans d’autres pays et pour ce faire, selon toujours M. Diouf, des experts et des stagiaires sont envoyés au Japon, pour apprendre de l’expertise japonaise sur la production rizicole afin d’en faire profiter les acteurs dudit secteur.
Cependant, des défis à relever sont fortement notés lors de cette réunion de comité de coordination conjointe par Amadou Thiam, directeur du développement et d’appui au niveau du SAED.
Pour lui, les difficultés de la riziculture au niveau du fleuve Sénégal sont traduites comme étant des défis à relever. Car, il faut le rappeler, soutient-il, « depuis qu’on a lancé le programme national d’autosuffisance en riz en 2014, on a eu à réaliser des résultats très bien appréciés sur tous le plans. Sur le plan des aménagements, du renforcement de la mécanisation, sur le plan du crédit, sur le plan de la contribution du secteur sur la transformation du riz ».
Aujourd’hui, les capacités de transformation du riz au Sénégal tournent autour de 350 tonnes/h, ce qui permet de transformer la production sans difficultés, si on calcule la capacité en mois, a annoncé M. Thiam.
« Nous voulons aller beaucoup plus loin, des objectifs nous sont assignés et aujourd’hui, je pense que nous avons un potentiel aménageable très important, qui reste à être aménagé sur les 70 000 ha qui sont aménagés en riz, dont 63 000 sont exploitables.
Le potentiel aujourd’hui, rien que pour la riziculture au niveau de la vallée, c’est 120 000 ha, ce qui veut dire que nous avons un peu près moins de la moitié des superficies encore à aménager, qui tourne autour de 50 000 ha. Donc, l’insuffisance en aménagement pour nous permettre d’atteindre l’autosuffisance, est encore là. C’est un défi à relever », atteste le directeur du développement et d’appui au niveau de la SAED.
L’autre aspect à relever consiste le renforcement des capacités de stockage. Les gens font la double culture, alors que les capacités de stockage actuelles doivent être renforcées. Et ce, malgré les efforts fournis dans ce domaine durant le programme d'Accélération de la Cadence de l'Agriculture Sénégalaise (PRACAS), avec l’augmentation de la capacité de transformation de plus de 45 000 tonnes en l’espace de 3 ans.
Kari Kanaka, première adjointe de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) au Sénégal, est revenue sur la politique du Japon en terre sénégalaise.
« Dans la politique du Japon pour le Sénégal, nous avons deux grands piliers à savoir l’appui à la croissance durable et le renforcement des services sociaux de base. Et l’appui en autosuffisance en riz entre dans le premier pilier. Nous accompagnons depuis 10 ans, l’Etat du Sénégal ».
La collaboration entre la JICA et l’Etat du Sénégal évolue, et aujourd’hui, explique la première adjointe de la JICA, cepartenaire veut développer davantage la filière riz dans la vallée. Pour ce faire, la JICA accompagne techniquement les acteurs à tous les niveaux.
Fanta DIALLO BA
LESOLEIL