Dans le classement des témoins de la vie et de l’œuvre du Professeur Aminata Diaw Cissé, mon nom aurait figuré loin dans la liste. N’empêche, je ne puis résister à l’envie, au devoir peut-être, d’y aller de mon témoignage suite à son départ pour le royaume des idées…
J’ai côtoyé d’abord Thierno son mari éploré, figure marquante des acteurs de l’UCAD, à l’occasion d’un séminaire du SAES en produisant avec lui un rapport de commission, avant de faire la connaissance d’Aminata. En fait quand elle arrivait en 1986 au Département de Philosophie je venais de quitter celui-ci pour l’EBAD.
C’est pendant les années 90 qui ont tant mobilisé autour de l’état des lieux et des perspectives de l’Université sénégalaise, que j’eu le plaisir de la rencontrer souvent. Esprit de méthode à l’analyse fine elle était fort courtoise en rhétorique.
Elle m’a laissé le souvenir du prototype de l’intellectuel organique pour parler comme Gramsci, passeur de savoir toujours engagé.
Je la retrouvai une dernière fois pendant la célébration par la Communauté africaine de culture (CACSEN) du cinquantenaire du premier Festival mondial des arts nègres en novembre dernier.
Et l’ainé et ami Apha Amadou Sy de m’annoncer la terrible nouvelle de son décès en ce matin du vendredi 14 avril.
Cette perte énorme pour la nation et la communauté universitaire en particulier, le département de philosophie, orphelin, en portera le deuil longtemps assurément.
D’Aminata que dire de plus, rebondir certainement sur le témoignage de l’autre ainé Hamidou Dia, pour attester qu’elle porta à merveille en bandoulière la généreuse maïeutique et l’exquise humilité… de ceux qui savent.
Avec l’espérance que la fenêtre du paradis ouverte sur la ville de Maam Kumba Bang soit pour toi porte grande ouverte, adieu Aminata !
Malamine Diouf
Conservateur des Bibliothèques,
Directeur de la BU de l’UGB de Saint-Louis
J’ai côtoyé d’abord Thierno son mari éploré, figure marquante des acteurs de l’UCAD, à l’occasion d’un séminaire du SAES en produisant avec lui un rapport de commission, avant de faire la connaissance d’Aminata. En fait quand elle arrivait en 1986 au Département de Philosophie je venais de quitter celui-ci pour l’EBAD.
C’est pendant les années 90 qui ont tant mobilisé autour de l’état des lieux et des perspectives de l’Université sénégalaise, que j’eu le plaisir de la rencontrer souvent. Esprit de méthode à l’analyse fine elle était fort courtoise en rhétorique.
Elle m’a laissé le souvenir du prototype de l’intellectuel organique pour parler comme Gramsci, passeur de savoir toujours engagé.
Je la retrouvai une dernière fois pendant la célébration par la Communauté africaine de culture (CACSEN) du cinquantenaire du premier Festival mondial des arts nègres en novembre dernier.
Et l’ainé et ami Apha Amadou Sy de m’annoncer la terrible nouvelle de son décès en ce matin du vendredi 14 avril.
Cette perte énorme pour la nation et la communauté universitaire en particulier, le département de philosophie, orphelin, en portera le deuil longtemps assurément.
D’Aminata que dire de plus, rebondir certainement sur le témoignage de l’autre ainé Hamidou Dia, pour attester qu’elle porta à merveille en bandoulière la généreuse maïeutique et l’exquise humilité… de ceux qui savent.
Avec l’espérance que la fenêtre du paradis ouverte sur la ville de Maam Kumba Bang soit pour toi porte grande ouverte, adieu Aminata !
Malamine Diouf
Conservateur des Bibliothèques,
Directeur de la BU de l’UGB de Saint-Louis