Votre leader Khalifa Ababacar Sall a bouclé aujourd’hui ses deux années d’emprisonnement, Qu’avez-vous fait pour marquer la journée ?
Les femmes du mouvement qui ont préféré célébrer la journée de la femme aujourd’hui 7 mars se retrouvent toutes à l’hôtel de ville pour célébrer l’anniversaire. Les jeunes vont également se retrouver au siège pour faire l’historique de cette affaire là. Nous pensons tous à Khalifa Sall. Nous étions avec lui hier, nous sommes avec lui aujourd’hui et nous resterons avec lui demain.
Comment cette période a été vécue au sein de la coalition Taxawu Dakar ?
Nous l’avons vécu sereinement. Cela a toujours été difficile pour tout le monde, mais Khalifa nous avait avertis sur le fait que le chemin serait long et difficile. Qu’il fallait être endurant et patient. C’est ce que nous avons essayé de faire. Le plus important est que tous les Sénégalais comprennent ce qui s’est passé. Khalifa Sall reste vierge politiquement et il reste notre leader. Nous attendons sa sortie pour terminer le chantier que nous avons commencé.
Vous avez soutenu le candidat de la coalition Idy2019 à la dernière présidentielle, quelle lecture faites vous de son résultat ?
Nous nous sommes plaints, depuis le début, du fichier électoral. Le président Idrissa Seck a eu la chance d’avoir une coalition inédite dans l’histoire politique du pays, mais elle a pris du temps à se mettre en forme. Nous avons tous démarré la campagne dans une période d’incertitude sur le choix des uns et des autres. Khalifa Sall lui-même était dans une procédure au niveau de l’Uemoa donc la coalition a manqué de temps pour s’organiser et créer une alchimie, même si la dynamique était là.
C’était une campagne difficile pour tout le monde et je pense que le résultat a été à la hauteur de nos attentes. Malgré la campagne très courte et tous les milliards que Benno Bokk Yaakaar a déversés dans ce pays, le candidat s’en est sorti avec un score de plus de 20%. Jamais dans ce pays, un vote régionaliste, ethniciste et confrérique n’a été aussi assumé.
On ne peut pas ne pas noter que les populations de Ziguinchor ont largement voté pour Sonko parce que c’est leur fils ; idem pour Thiès avec Idrissa Seck. Cela montre l’état actuel de l’opinion au Sénégal. On aurait pu faire plus s’il y avait plus de moyens et d’organisation.
Dans une de ses sorties, Moustapha Cissé Lo a reconnu que s’il n’y a pas eu de 2nd tour, c’est parce que Khalifa Sall et Karim Wade n’ont pas participé à ce scrutin. Que vous inspire cette déclaration ?
Cela confirme ce que nous avons pensé. Tous les Sénégalais savent que Khalifa Sall a été écarté pour des raisons purement électoralistes. Au moment où le président de la République appelle au dialogue, le seul signal fort que nous attendons et que les Sénégalais attendent au fond d’eux-mêmes, c’est la libération de Khalifa Sall. Nous sommes fiers de travailler pour Khalifa Sall parce que c’est un homme qui fait l’unanimité au sein de tous les Sénégalais. Un candidat qui, même en prison, réussit à franchir le cap du parrainage. Cela montre qu’il a été emprisonné pour qu’il ne puisse pas participer à la présidentielle, car sa dynamique était victorieuse.
Êtes-vous prêts à répondre à l’appel au dialogue du Président Macky Sall
Le président de la République a dit qu’il fera des propositions dans son discours du 3 avril prochain. Le seul signal fort que nous attendons de ce dialogue c’est la libération de Khalifa Sall. On est prêt à participer au dialogue à condition que le président de la République envoie des signaux forts. Et ce signal là, pour nous, c’est la libération de Khalifa Sall.
Après le parrainage, les élections législatives chaotiques et tout ce que l’on a vu sur le fichier électoral, il faudrait que l’opposition accepte de débattre pour qu’on puisse mettre en place un bon fichier électoral et consolider la démocratie en réorganisant les élections au Sénégal pour permettre aux citoyens d’être beaucoup plus convaincus de la transparence et du respect des choix qu’ils font.
Que reste de la coalition Taxawu Sénégal vu que certains leaders ont rallié le camp de la majorité, là ou d’autres n’ont pas suivi la consigne de Khalifa Sall ?
Il faut faire la différence entre les scrutins : les élections municipales sont différentes des élections législatives qui elles aussi diffèrent de la présidentielle. Et à un moment de l’histoire, les gens peuvent avoir des divergences d’opinion.
En 2014, les gens avaient pour stratégie de s’accaparer Dakar juste parce qu’ils pensaient qu’ils étaient au pouvoir et pouvaient prendre la capitale. Tout le monde a considéré qu’il y avait un legs à préserver, il y avait un combat à mener et les gens se sont mis ensemble pour protéger Dakar, d’où la naissance de Taxawu Dakar. Maintenant, il est évident que notre candidat naturel, Khalifa Sall est dans les liens de la détention, ce qui signifie que certains considèrent qu’ils doivent soutenir telle personne ou aller dans la mouvance présidentielle, mais c’est leur choix.
Le contexte est assez particulier, car pour la première fois de l’histoire, on a eu un homme qui avait toutes les chances de remporter l’élection présidentielle et qui a été injustement emprisonné. Chacun a sa réaction et il faut apprendre à l’accepter. Taxawu Dakar est porteur d’une vraie force populaire parce que Khalifa Sall a eu des parrainages là où d’autres ont échoué. Je me dis que nous avons des acquis et nous allons travailler à les préserver.
Est-ce que la coalition n’est pas en train de se vider de sa substance ?
Je pense que ceux qui connaissent Taxawu Dakar savent que les gens soutiennent Khalifa Sall et cela ne se comprendra que le jour où Khalia Sall sortira. Vous verrez qu’il est porteur d’histoire et que les Sénégalais ont confiance en lui. La dynamique Taxawu Dakar se situe autour de Khalifa Sall et non de personne d’autres.
Les élections municipales approchent et la ville de Dakar est très convoitée notamment par les tenants du pouvoir. Pensez-vous pouvoir garder la mairie ?
Nous sommes habitués à ces choses. Nous vivons cette situation depuis 2014. En 2012, lorsque ce pouvoir est arrivé, beaucoup d’entre eux se voyaient maire, mais entre se voir maire de Dakar et être maire de Dakar, il y a un pas à franchir. Nous sommes en train de discuter et le jour du combat, nous serons prêts. Nous savons nous battre, nous connaissons Dakar, nous serons présents au combat et il faudra payer cher pour nous l’arracher. Dakar est à Khalifa Sall et nous allons contrôler la capitale à nouveau.
Les femmes du mouvement qui ont préféré célébrer la journée de la femme aujourd’hui 7 mars se retrouvent toutes à l’hôtel de ville pour célébrer l’anniversaire. Les jeunes vont également se retrouver au siège pour faire l’historique de cette affaire là. Nous pensons tous à Khalifa Sall. Nous étions avec lui hier, nous sommes avec lui aujourd’hui et nous resterons avec lui demain.
Comment cette période a été vécue au sein de la coalition Taxawu Dakar ?
Nous l’avons vécu sereinement. Cela a toujours été difficile pour tout le monde, mais Khalifa nous avait avertis sur le fait que le chemin serait long et difficile. Qu’il fallait être endurant et patient. C’est ce que nous avons essayé de faire. Le plus important est que tous les Sénégalais comprennent ce qui s’est passé. Khalifa Sall reste vierge politiquement et il reste notre leader. Nous attendons sa sortie pour terminer le chantier que nous avons commencé.
Vous avez soutenu le candidat de la coalition Idy2019 à la dernière présidentielle, quelle lecture faites vous de son résultat ?
Nous nous sommes plaints, depuis le début, du fichier électoral. Le président Idrissa Seck a eu la chance d’avoir une coalition inédite dans l’histoire politique du pays, mais elle a pris du temps à se mettre en forme. Nous avons tous démarré la campagne dans une période d’incertitude sur le choix des uns et des autres. Khalifa Sall lui-même était dans une procédure au niveau de l’Uemoa donc la coalition a manqué de temps pour s’organiser et créer une alchimie, même si la dynamique était là.
C’était une campagne difficile pour tout le monde et je pense que le résultat a été à la hauteur de nos attentes. Malgré la campagne très courte et tous les milliards que Benno Bokk Yaakaar a déversés dans ce pays, le candidat s’en est sorti avec un score de plus de 20%. Jamais dans ce pays, un vote régionaliste, ethniciste et confrérique n’a été aussi assumé.
On ne peut pas ne pas noter que les populations de Ziguinchor ont largement voté pour Sonko parce que c’est leur fils ; idem pour Thiès avec Idrissa Seck. Cela montre l’état actuel de l’opinion au Sénégal. On aurait pu faire plus s’il y avait plus de moyens et d’organisation.
Dans une de ses sorties, Moustapha Cissé Lo a reconnu que s’il n’y a pas eu de 2nd tour, c’est parce que Khalifa Sall et Karim Wade n’ont pas participé à ce scrutin. Que vous inspire cette déclaration ?
Cela confirme ce que nous avons pensé. Tous les Sénégalais savent que Khalifa Sall a été écarté pour des raisons purement électoralistes. Au moment où le président de la République appelle au dialogue, le seul signal fort que nous attendons et que les Sénégalais attendent au fond d’eux-mêmes, c’est la libération de Khalifa Sall. Nous sommes fiers de travailler pour Khalifa Sall parce que c’est un homme qui fait l’unanimité au sein de tous les Sénégalais. Un candidat qui, même en prison, réussit à franchir le cap du parrainage. Cela montre qu’il a été emprisonné pour qu’il ne puisse pas participer à la présidentielle, car sa dynamique était victorieuse.
Êtes-vous prêts à répondre à l’appel au dialogue du Président Macky Sall
Le président de la République a dit qu’il fera des propositions dans son discours du 3 avril prochain. Le seul signal fort que nous attendons de ce dialogue c’est la libération de Khalifa Sall. On est prêt à participer au dialogue à condition que le président de la République envoie des signaux forts. Et ce signal là, pour nous, c’est la libération de Khalifa Sall.
Après le parrainage, les élections législatives chaotiques et tout ce que l’on a vu sur le fichier électoral, il faudrait que l’opposition accepte de débattre pour qu’on puisse mettre en place un bon fichier électoral et consolider la démocratie en réorganisant les élections au Sénégal pour permettre aux citoyens d’être beaucoup plus convaincus de la transparence et du respect des choix qu’ils font.
Que reste de la coalition Taxawu Sénégal vu que certains leaders ont rallié le camp de la majorité, là ou d’autres n’ont pas suivi la consigne de Khalifa Sall ?
Il faut faire la différence entre les scrutins : les élections municipales sont différentes des élections législatives qui elles aussi diffèrent de la présidentielle. Et à un moment de l’histoire, les gens peuvent avoir des divergences d’opinion.
En 2014, les gens avaient pour stratégie de s’accaparer Dakar juste parce qu’ils pensaient qu’ils étaient au pouvoir et pouvaient prendre la capitale. Tout le monde a considéré qu’il y avait un legs à préserver, il y avait un combat à mener et les gens se sont mis ensemble pour protéger Dakar, d’où la naissance de Taxawu Dakar. Maintenant, il est évident que notre candidat naturel, Khalifa Sall est dans les liens de la détention, ce qui signifie que certains considèrent qu’ils doivent soutenir telle personne ou aller dans la mouvance présidentielle, mais c’est leur choix.
Le contexte est assez particulier, car pour la première fois de l’histoire, on a eu un homme qui avait toutes les chances de remporter l’élection présidentielle et qui a été injustement emprisonné. Chacun a sa réaction et il faut apprendre à l’accepter. Taxawu Dakar est porteur d’une vraie force populaire parce que Khalifa Sall a eu des parrainages là où d’autres ont échoué. Je me dis que nous avons des acquis et nous allons travailler à les préserver.
Est-ce que la coalition n’est pas en train de se vider de sa substance ?
Je pense que ceux qui connaissent Taxawu Dakar savent que les gens soutiennent Khalifa Sall et cela ne se comprendra que le jour où Khalia Sall sortira. Vous verrez qu’il est porteur d’histoire et que les Sénégalais ont confiance en lui. La dynamique Taxawu Dakar se situe autour de Khalifa Sall et non de personne d’autres.
Les élections municipales approchent et la ville de Dakar est très convoitée notamment par les tenants du pouvoir. Pensez-vous pouvoir garder la mairie ?
Nous sommes habitués à ces choses. Nous vivons cette situation depuis 2014. En 2012, lorsque ce pouvoir est arrivé, beaucoup d’entre eux se voyaient maire, mais entre se voir maire de Dakar et être maire de Dakar, il y a un pas à franchir. Nous sommes en train de discuter et le jour du combat, nous serons prêts. Nous savons nous battre, nous connaissons Dakar, nous serons présents au combat et il faudra payer cher pour nous l’arracher. Dakar est à Khalifa Sall et nous allons contrôler la capitale à nouveau.