Permettez-moi d’introduire mon propos par ces mots de J. Müller pour inviter les militants et responsables APR à se mettre devant leurs responsabilités face à cette situation dramatique que l’on fait vivre aujourd’hui au parti ; ce parti qui appartient de manière égale à tous les militants. C’est pourquoi c’est de manière égale que sa situation actuelle interpelle instamment la conscience de chacun d’entre nous. Agressé de l’intérieur comme de l’extérieur, le parti tangue comme un bateau ivre et a besoin qu’on redresse la barre avant qu’il ne soit trop tard.
Cela demande qu’on se départe des rivalités de clochers autour de camarades dont la personne ne doit guère intéresser, pour se mettre dans la perspective de défense des intérêts stricts du parti : la posture normale de tout responsable digne de ce nom. Cela demande qu’on puisse préférer «les paroles qui sauvent aux paroles qui plaisent».
LE COORDONNATEUR DÉPARTEMENTAL HORS DE CAUSE
Pour notre part, nous dirons de prime abord que le problème de l’APR de St Louis, ce n’est pas le Coordonnateur départemental, le camarade Mansour Faye. Le problème de l’APR de St Louis ce sont certains de ses responsables : ces quelques esprits tordus qui cherchent à mener le parti à la dérive mais aussi tous ces militant(e)s qui assistent sans rien faire, sans rien dire par rapport à cette situation plus que préoccupante pour l’avenir du parti.
Oui, nous disons, et nous en avons les arguments, que le Coordonnateur départemental n’est pas le problème de l’APR de St Louis, loin s’en faut. Nous le disons pour l’avoir pratiqué. Nous le disons pour avoir cheminé avec lui dans l’opposition pendant que l’espoir était encore mince d’accéder au pouvoir.
Nous le disons pour être allé avec lui et tant d’autres camarades, dans les coins et les recoins de la commune comme du département à la rencontre des militants et des populations. Nous le disons pour l’avoir vu à l’œuvre, engagé, généreux, courtois, baroudeur et stratège. Alors une fois au pouvoir avec des responsabilités au niveau national et au niveau local, il lui est devenu humainement impossible (c’est-à-dire qu’aucun homme ne peut le faire) d’être partout en même temps pour répondre aux mille et une sollicitations des gens en général et des militants en particulier.
Alors, loin d’avoir un problème de management comme le croit l’autre, il se fit au contraire, un devoir d’aider à la promotion et à la responsabilisation de quelques camarades conformément aux recommandations du Président Macky Sall « de tirer les autres camarades». Mieux, il s’est toujours évertué à aller chercher des moyens pour les mettre à la disposition du parti, des militants.
Les emplois, les dons en nature et en espèce, la promotion et la responsabilisation de certains camarades, voire l’organisation imprimée au parti (et dont d’autres localités gagneraient à s’inspirer) et que sais-je encore, sont autant de moyens mis à la disposition du parti. Il incombait dorénavant à ces promus de s’engouffrer dans cette voie et de mener la barque à bon port. Servir de relais au Coordonnateur et utiliser les moyens de manière judicieuse et efficace, au nom de ce Coordonnateur qui les a commis à la tâche. Mais qu’ont-ils fait de tout cela? Nul camarade ne l’ignore et tout le monde le déplore.
LE JEU MALSAIN DE CES QUELQUES RESPONSABLES
Plus préoccupés par leur hypothétique survie sociale et politique que par l’intérêt du parti, certains d’entre eux ont tôt fait de s’organiser comme des larrons en foire. C’est ainsi qu’ils se sont constitués en bouclier pour faire croire qu’ils protègent le Coordonnateur alors que c’était une manière sournoise de leur part de l’isoler en ne lui cherchant que des ennemis afin de mieux le prendre en otage. Ils en profitent, en conséquence, pour accaparer les moyens et défaire tout ce qu’on a mis tant d’années à construire.
Profitant en effet de l’appel à eux lancé par le Coordonnateur de se déployer vers d’autres endroits pour consolider et massifier le parti, ils s’empressent de le faire à leur manière. C’est ainsi qu’ils descendent dans certaines localités et se comportent comme en terrain conquis avec beaucoup de condescendance, d’arrogance et de suffisance pour snober les responsables trouvés sur place et utiliser les moyens d’une manière qui n’a fait que diviser militants et responsables (le Coodonnateur y compris) et à mettre le chaos dans le parti. Mais pour qui connaît tant peu soit-il nos réalités sociologiques, il est de ces valeurs comme le kersa, le soutura, le ngor, le yaruté entre autres, qui doivent servir de soubassement à la vie politique et à la vie tout court. Certains l’ont déjà appris à leurs dépens.
Alors, avec la confusion et le désordre installés, ces gens s’empressent comme des malfaiteurs dans l’obscurité, de vandaliser cette organisation du parti (parce que cela n’arrange pas certains) qui pourtant nous a réussi jusque-là. Ainsi sur fond de chantage et de corruption, ces énergumènes en mal de base se mettent à qui mieux mieux, à faire de la récupération.S’ils ne tentent pas de démanteler les bases de certains responsables qui ne leur sont pas favorables, ils se mettent à aider leurs « transhumants » à eux, à monter des comités avec des personnes qui étaient dans le parti depuis mathusalem. Tout cela pour, disent-ils, la massification du parti. Où est la massification dans tout cela? Mon œil ! On aurait dit que ces gens-là travaillent pour l’opposition.
D’ailleurs on ne les a jamais vu en train de croiser le fer avec des éléments de cette opposition ou canaliser certains alliés indélicats. Leur sport favori, c’est toujours combattre, fragiliser les camarades. Ils ont fini ainsi par transformer le parti en véritable « lambi golo ». Qui disait encore que le parti souffre d’indiscipline ? Il est temps qu’ils arrêtent, ces apprentis politiciens et qu’ils sachent qu’on ne travaille pas pour eux et que nous ne serons jamais les dindons de la farce. Nous sommes suffisamment responsables et déterminés pour ne pas les laisser faire.
CE QU’IL NOUS FAUT POUR ESPÉRER MENER A BIEN LA MISSION
L’emblème de l’APR est, comme on le sait, le CHEVAL. Au PMU quand on mise sur un cheval, on le laisse galoper et on attend sagement dans un coin qu’il nous remporte la victoire. Ici le cheval sur lequel nous avons misé exige de nous, de galoper avec lui pour remporter la victoire. Pour ce faire nous devons en avoir les moyens. Alors, améliorer et consolider cette organisation qui nous a réussi jusque-là et renforcer les responsables à la base pour les mettre dans les conditions de travailler, voilà une forte attente de tous les militants et de toutes les militantes. Travailler main dans la main en toute camaraderie et en toute loyauté. Travailler pour une réalisation bien sentie du PSE. Travailler pour une propre réélection du Président Macky Sall dont la victoire est d’abord et avant tout, nôtre.
Je m’en vais pour terminer, emprunter la forme de la formule de l’autre pour dire que seul le travail est révolutionnaire (parce que lui seul pouvant faire bouger positivement les choses).
Amicalement vôtre, avec l’espoir que cela pourra servir utilement.
St Louis, le 28 juillet 2015
Amar GUEYE
Responsable APR St Louis
Conseiller départemental
Cela demande qu’on se départe des rivalités de clochers autour de camarades dont la personne ne doit guère intéresser, pour se mettre dans la perspective de défense des intérêts stricts du parti : la posture normale de tout responsable digne de ce nom. Cela demande qu’on puisse préférer «les paroles qui sauvent aux paroles qui plaisent».
LE COORDONNATEUR DÉPARTEMENTAL HORS DE CAUSE
Pour notre part, nous dirons de prime abord que le problème de l’APR de St Louis, ce n’est pas le Coordonnateur départemental, le camarade Mansour Faye. Le problème de l’APR de St Louis ce sont certains de ses responsables : ces quelques esprits tordus qui cherchent à mener le parti à la dérive mais aussi tous ces militant(e)s qui assistent sans rien faire, sans rien dire par rapport à cette situation plus que préoccupante pour l’avenir du parti.
Oui, nous disons, et nous en avons les arguments, que le Coordonnateur départemental n’est pas le problème de l’APR de St Louis, loin s’en faut. Nous le disons pour l’avoir pratiqué. Nous le disons pour avoir cheminé avec lui dans l’opposition pendant que l’espoir était encore mince d’accéder au pouvoir.
Nous le disons pour être allé avec lui et tant d’autres camarades, dans les coins et les recoins de la commune comme du département à la rencontre des militants et des populations. Nous le disons pour l’avoir vu à l’œuvre, engagé, généreux, courtois, baroudeur et stratège. Alors une fois au pouvoir avec des responsabilités au niveau national et au niveau local, il lui est devenu humainement impossible (c’est-à-dire qu’aucun homme ne peut le faire) d’être partout en même temps pour répondre aux mille et une sollicitations des gens en général et des militants en particulier.
Alors, loin d’avoir un problème de management comme le croit l’autre, il se fit au contraire, un devoir d’aider à la promotion et à la responsabilisation de quelques camarades conformément aux recommandations du Président Macky Sall « de tirer les autres camarades». Mieux, il s’est toujours évertué à aller chercher des moyens pour les mettre à la disposition du parti, des militants.
Les emplois, les dons en nature et en espèce, la promotion et la responsabilisation de certains camarades, voire l’organisation imprimée au parti (et dont d’autres localités gagneraient à s’inspirer) et que sais-je encore, sont autant de moyens mis à la disposition du parti. Il incombait dorénavant à ces promus de s’engouffrer dans cette voie et de mener la barque à bon port. Servir de relais au Coordonnateur et utiliser les moyens de manière judicieuse et efficace, au nom de ce Coordonnateur qui les a commis à la tâche. Mais qu’ont-ils fait de tout cela? Nul camarade ne l’ignore et tout le monde le déplore.
LE JEU MALSAIN DE CES QUELQUES RESPONSABLES
Plus préoccupés par leur hypothétique survie sociale et politique que par l’intérêt du parti, certains d’entre eux ont tôt fait de s’organiser comme des larrons en foire. C’est ainsi qu’ils se sont constitués en bouclier pour faire croire qu’ils protègent le Coordonnateur alors que c’était une manière sournoise de leur part de l’isoler en ne lui cherchant que des ennemis afin de mieux le prendre en otage. Ils en profitent, en conséquence, pour accaparer les moyens et défaire tout ce qu’on a mis tant d’années à construire.
Profitant en effet de l’appel à eux lancé par le Coordonnateur de se déployer vers d’autres endroits pour consolider et massifier le parti, ils s’empressent de le faire à leur manière. C’est ainsi qu’ils descendent dans certaines localités et se comportent comme en terrain conquis avec beaucoup de condescendance, d’arrogance et de suffisance pour snober les responsables trouvés sur place et utiliser les moyens d’une manière qui n’a fait que diviser militants et responsables (le Coodonnateur y compris) et à mettre le chaos dans le parti. Mais pour qui connaît tant peu soit-il nos réalités sociologiques, il est de ces valeurs comme le kersa, le soutura, le ngor, le yaruté entre autres, qui doivent servir de soubassement à la vie politique et à la vie tout court. Certains l’ont déjà appris à leurs dépens.
Alors, avec la confusion et le désordre installés, ces gens s’empressent comme des malfaiteurs dans l’obscurité, de vandaliser cette organisation du parti (parce que cela n’arrange pas certains) qui pourtant nous a réussi jusque-là. Ainsi sur fond de chantage et de corruption, ces énergumènes en mal de base se mettent à qui mieux mieux, à faire de la récupération.S’ils ne tentent pas de démanteler les bases de certains responsables qui ne leur sont pas favorables, ils se mettent à aider leurs « transhumants » à eux, à monter des comités avec des personnes qui étaient dans le parti depuis mathusalem. Tout cela pour, disent-ils, la massification du parti. Où est la massification dans tout cela? Mon œil ! On aurait dit que ces gens-là travaillent pour l’opposition.
D’ailleurs on ne les a jamais vu en train de croiser le fer avec des éléments de cette opposition ou canaliser certains alliés indélicats. Leur sport favori, c’est toujours combattre, fragiliser les camarades. Ils ont fini ainsi par transformer le parti en véritable « lambi golo ». Qui disait encore que le parti souffre d’indiscipline ? Il est temps qu’ils arrêtent, ces apprentis politiciens et qu’ils sachent qu’on ne travaille pas pour eux et que nous ne serons jamais les dindons de la farce. Nous sommes suffisamment responsables et déterminés pour ne pas les laisser faire.
CE QU’IL NOUS FAUT POUR ESPÉRER MENER A BIEN LA MISSION
L’emblème de l’APR est, comme on le sait, le CHEVAL. Au PMU quand on mise sur un cheval, on le laisse galoper et on attend sagement dans un coin qu’il nous remporte la victoire. Ici le cheval sur lequel nous avons misé exige de nous, de galoper avec lui pour remporter la victoire. Pour ce faire nous devons en avoir les moyens. Alors, améliorer et consolider cette organisation qui nous a réussi jusque-là et renforcer les responsables à la base pour les mettre dans les conditions de travailler, voilà une forte attente de tous les militants et de toutes les militantes. Travailler main dans la main en toute camaraderie et en toute loyauté. Travailler pour une réalisation bien sentie du PSE. Travailler pour une propre réélection du Président Macky Sall dont la victoire est d’abord et avant tout, nôtre.
Je m’en vais pour terminer, emprunter la forme de la formule de l’autre pour dire que seul le travail est révolutionnaire (parce que lui seul pouvant faire bouger positivement les choses).
Amicalement vôtre, avec l’espoir que cela pourra servir utilement.
St Louis, le 28 juillet 2015
Amar GUEYE
Responsable APR St Louis
Conseiller départemental