Au gré des circonstances dans lesquelles on les a investis d’une parcelle d’autorité, certains, par zèle affiché, veulent toujours passer pour ce qu’ils ne sont pas, en se distinguant outre mesure dans le mauvais sens. Et il est vrai que dans ces cas-là, ils ignorent tout des tenants et des aboutissants de la situation dans laquelle ils s’emberlificotent. Je veux parler ici des deux ‘rakaa’ de Saint-Louis, ma ville natale, que notre vénéré guide Cheikh Ahmadou Mbacké avait faits dans le palais du gouverneur, le jeudi 5 septembre 1895. Il est juste de dire que, s’agissant de l’heure exacte à laquelle cette prière s’est faite, seul l’interprète peut nous édifier. Mais, procédant par recoupements, analyse historique et concertations avisées, je pense pour ma part que les deux ‘rakaa’ se sont déroulés entre 9 h 30 et 11 h 30 du matin.
Cela dit, je suis au regret de constater, et avec tous les talibés de bonne foi, que l’histoire des deux ‘rakaa’ a connu une évolution régressive à partir de 2000. Cependant, Monsieur Madické Wade les avait organisés et dirigés de main de maître en extirpant toutes formes de soucis. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, hélas ! Comment comprendre en effet ou encore moins accepter de priver de parole le premier magistrat de la ville de Saint-Louis en pareille circonstance. Au-delà du fait que c’est un crime de lèse-majesté, c’est carrément un manque d’élégance et de sens aigu de la préséance ! Dans cette forme d’organisation annuelle, le protocole consacre trois discours que sont celui du président de l’organisation, le discours de bienvenue du maire et enfin celui du chef religieux désigné par le khalife général.Bien malencontreusement, le pouvoir de l’argent a changé et complètement modifié l’ordre normal des choses.
Monsieur Bamba Dièye, je te félicite pour ton courage, ton sens élevé de l’honneur et de la dignité. C’est le contraire du comportement exemplaire que tu as eu, qui aurait fait se retourner dans sa tombe, feu ton vénéré père.Tu as bien raison de dire que tu es né mouride. Moi je le sais. Cheikh Ousmane Mbacké Noreyni, Serigne Mouhamed Ousmane, Yatma Mbaye, Yatma Dièye, le savent également. Mais ils savent aussi que Amadou Sèye Mboyta et Doudou Falla Koré, tous deux fonctionnaires à l’Intendance de l’armée française, ont eu à entonner les Khasaïdes de Serigne Touba au palais du Gouverneur et ce, en présence de Momar Sourang et de la famille de Abdou Khadre Thioune, lorsque le Gouverneur Wiltord ou un autre recevait le premier khalife Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké.
Nous ne devons en aucune façon quémander des subsides pour organiser les deux ‘rakaa’. Fondons nos espoirs sur notre guide et faisons comme avant 2000.
Sûr de ce que Khadimou Rassoul a accepté mon allégeance, mon ‘Diébalo’, j’exhorte mes amis talibés à cesser de faire le tour des ministères pour l’organisation des deux rakaas. Wassalame !
Abdou BOUSSO, Saint-louisien de Ndartoute
Cela dit, je suis au regret de constater, et avec tous les talibés de bonne foi, que l’histoire des deux ‘rakaa’ a connu une évolution régressive à partir de 2000. Cependant, Monsieur Madické Wade les avait organisés et dirigés de main de maître en extirpant toutes formes de soucis. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, hélas ! Comment comprendre en effet ou encore moins accepter de priver de parole le premier magistrat de la ville de Saint-Louis en pareille circonstance. Au-delà du fait que c’est un crime de lèse-majesté, c’est carrément un manque d’élégance et de sens aigu de la préséance ! Dans cette forme d’organisation annuelle, le protocole consacre trois discours que sont celui du président de l’organisation, le discours de bienvenue du maire et enfin celui du chef religieux désigné par le khalife général.Bien malencontreusement, le pouvoir de l’argent a changé et complètement modifié l’ordre normal des choses.
Monsieur Bamba Dièye, je te félicite pour ton courage, ton sens élevé de l’honneur et de la dignité. C’est le contraire du comportement exemplaire que tu as eu, qui aurait fait se retourner dans sa tombe, feu ton vénéré père.Tu as bien raison de dire que tu es né mouride. Moi je le sais. Cheikh Ousmane Mbacké Noreyni, Serigne Mouhamed Ousmane, Yatma Mbaye, Yatma Dièye, le savent également. Mais ils savent aussi que Amadou Sèye Mboyta et Doudou Falla Koré, tous deux fonctionnaires à l’Intendance de l’armée française, ont eu à entonner les Khasaïdes de Serigne Touba au palais du Gouverneur et ce, en présence de Momar Sourang et de la famille de Abdou Khadre Thioune, lorsque le Gouverneur Wiltord ou un autre recevait le premier khalife Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké.
Nous ne devons en aucune façon quémander des subsides pour organiser les deux ‘rakaa’. Fondons nos espoirs sur notre guide et faisons comme avant 2000.
Sûr de ce que Khadimou Rassoul a accepté mon allégeance, mon ‘Diébalo’, j’exhorte mes amis talibés à cesser de faire le tour des ministères pour l’organisation des deux rakaas. Wassalame !
Abdou BOUSSO, Saint-louisien de Ndartoute