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La Francophonie. Quel sens cela a dans le quotidien des sénégalais sevrés pour la plupart d’entre eux des trois repas quotidiens qui constituent le minimum nécessaire pour garder l’équilibre ? Depuis son accession à la présidence de la République, le président Macky Sall hormis la question de la traque des biens supposés mal acquis ne semble rouler que pour la promotion de la langue de Molière tout en laissant en rade celles nationales qui souffrent de vraies politiques de la part des autorités pour les revigorer. Le président de la République, Macky Sall montre à travers l’organisation de ce sommet qu’il est vraiment un mauvais chauffeur qui signale à droite pour tourner vers la gauche.
Aujourd’hui, avec le comité scientifique dirigé par El hadji Hamidou kassé, tous les efforts sont consentis dans le seul et unique but de hisser la langue française à un niveau acceptable de la hiérarchie des langues étrangères où la suprématie de l’Anglais est sans conteste. Pour nous africains, qui avons été victimes de la colonisation qui nous a imposée sa langue, nous ne devrions que nous en contenter pour pouvoir dialoguer échanger et entretenir des relations gagnant-gagnant s’il est vrai que maintenant nous sommes indépendants. Mais en réalité même à ce niveau cette question d’indépendance devrait pousser à réfléchir quand nous sommes tenus de faire attendre sans aucun intérêt la voix d’un maitre qui s’est servi de nos richesses pendant plus quatre siècles que durent le temps de l’esclavage et celui de la colonisation.
En lieu et place de la francophonie, si vraiment le portefeuille de Youssou Touré avait un sens, le Sénégal devrait se préoccuper à l’heure où nous sommes de la Wolofophonie, de pularophonie ou encore de la sérérophonie… Quand le président Senghor parlait d’ouverture, il avait soigneusement pris la peine de parler d’abord de l’enracinement. Un aspect sine qua none pour se connaître soi même afin de mieux explorer les fondements de la culture d’autrui.
Ne nous l’imposez pas monsieur le président ! La Francophonie ce n’est pas notre culture. Sinon la culture française allait devenir universelle pour tous les pays francophones. Alors qu’il ne peut y avoir en réalité qu’une universalité des cultures à la place d’une culture universelle comme les acteurs de la francophonie semblent l’imposer. Avac l’organisation du 15e sommet de la Francophonie, la Françafrique est plus que jamais soutenue par les peaux noires masques blancs cachées derrière les grandes murailles du Palais de la République.
Abdoulaye NDIAYE
Aujourd’hui, avec le comité scientifique dirigé par El hadji Hamidou kassé, tous les efforts sont consentis dans le seul et unique but de hisser la langue française à un niveau acceptable de la hiérarchie des langues étrangères où la suprématie de l’Anglais est sans conteste. Pour nous africains, qui avons été victimes de la colonisation qui nous a imposée sa langue, nous ne devrions que nous en contenter pour pouvoir dialoguer échanger et entretenir des relations gagnant-gagnant s’il est vrai que maintenant nous sommes indépendants. Mais en réalité même à ce niveau cette question d’indépendance devrait pousser à réfléchir quand nous sommes tenus de faire attendre sans aucun intérêt la voix d’un maitre qui s’est servi de nos richesses pendant plus quatre siècles que durent le temps de l’esclavage et celui de la colonisation.
En lieu et place de la francophonie, si vraiment le portefeuille de Youssou Touré avait un sens, le Sénégal devrait se préoccuper à l’heure où nous sommes de la Wolofophonie, de pularophonie ou encore de la sérérophonie… Quand le président Senghor parlait d’ouverture, il avait soigneusement pris la peine de parler d’abord de l’enracinement. Un aspect sine qua none pour se connaître soi même afin de mieux explorer les fondements de la culture d’autrui.
Ne nous l’imposez pas monsieur le président ! La Francophonie ce n’est pas notre culture. Sinon la culture française allait devenir universelle pour tous les pays francophones. Alors qu’il ne peut y avoir en réalité qu’une universalité des cultures à la place d’une culture universelle comme les acteurs de la francophonie semblent l’imposer. Avac l’organisation du 15e sommet de la Francophonie, la Françafrique est plus que jamais soutenue par les peaux noires masques blancs cachées derrière les grandes murailles du Palais de la République.
Abdoulaye NDIAYE