La campagne pour la présidentielle bouclée, le maire de Saint-Louis lance une série de consultations des jeunes de la ville. Après une première rencontre avec ceux de son quartier Ndiolofène, il a partagé, dimanche, avec des jeunes de Pikine.
Seulement, à la place d’une démarche citoyenne et inclusive, le maire donnera une coloration politique à son initiative en l’organisant notamment au siège de l’Alliance pour la République (APR) et non dans la salle de délibération de la Commune ou à l'Espace jeunes.
Au présidium, des responsables de son parti sont alignés à la place des structures citoyennes de la jeunesse et des représentants d’institutions spécialisées. Une attitude que le président du Conseil communal de la Jeunesse Adama Kane DIALLO ne manquera pas de fustiger.
Au cours des débats, les demandes des jeunes sont notées, des assurances de financements et d’insertions données. Des groupes sont formés et leurs coordonnées recueillies. Certains sont ensuite inscrits dans des groupes WATSAP pour maintenir le fil du dialogue et l’espoir d’un premier emploi.
Les jeunes de PIKINE, eux, ont eu droit à une matérialisation de promesses « d’ici la semaine prochaine ». Interpellé sur l’insalubrité inquiétante du populeux quartier, il annonce le renforcement du système de collecte des ordures ménagères. L’on se demande pourquoi l’édile par ailleurs ministre de l’hydraulique et de l’assainissement adopte, enfin, cette dynamique d’ouverture à 8 huit mois de la fin de son mandat. Campagne déguisée pour les locales ou simple souci d’amoindrir le chômage endémique, les motivations du coordonnateur départemental de Benno Bokk Yakaar (BBY) suscite moult interrogations.
Notons qu’à la présidentielle, la jeunesse de Saint-Louis a fortement voté pour PASTEF faisant de cette formation politique, la deuxième force politique de Saint-Louis devant IDY 2009 malgré l’activisme de ses nombreux responsables. L’adhésion au discours de SONKO s’expliquerait par la faillite de la politique nationale d’emploi qui impacte sur la région.
Par ailleurs, les recrutements constatées de plusieurs jeunes membres de la COJER dans des services publics (La Poste, L’Olac) ont renforcé la colère.
L’opération de « charme » portera-t-elle ses fruits ?
Wait and See
Seulement, à la place d’une démarche citoyenne et inclusive, le maire donnera une coloration politique à son initiative en l’organisant notamment au siège de l’Alliance pour la République (APR) et non dans la salle de délibération de la Commune ou à l'Espace jeunes.
Au présidium, des responsables de son parti sont alignés à la place des structures citoyennes de la jeunesse et des représentants d’institutions spécialisées. Une attitude que le président du Conseil communal de la Jeunesse Adama Kane DIALLO ne manquera pas de fustiger.
Au cours des débats, les demandes des jeunes sont notées, des assurances de financements et d’insertions données. Des groupes sont formés et leurs coordonnées recueillies. Certains sont ensuite inscrits dans des groupes WATSAP pour maintenir le fil du dialogue et l’espoir d’un premier emploi.
Les jeunes de PIKINE, eux, ont eu droit à une matérialisation de promesses « d’ici la semaine prochaine ». Interpellé sur l’insalubrité inquiétante du populeux quartier, il annonce le renforcement du système de collecte des ordures ménagères. L’on se demande pourquoi l’édile par ailleurs ministre de l’hydraulique et de l’assainissement adopte, enfin, cette dynamique d’ouverture à 8 huit mois de la fin de son mandat. Campagne déguisée pour les locales ou simple souci d’amoindrir le chômage endémique, les motivations du coordonnateur départemental de Benno Bokk Yakaar (BBY) suscite moult interrogations.
Notons qu’à la présidentielle, la jeunesse de Saint-Louis a fortement voté pour PASTEF faisant de cette formation politique, la deuxième force politique de Saint-Louis devant IDY 2009 malgré l’activisme de ses nombreux responsables. L’adhésion au discours de SONKO s’expliquerait par la faillite de la politique nationale d’emploi qui impacte sur la région.
Par ailleurs, les recrutements constatées de plusieurs jeunes membres de la COJER dans des services publics (La Poste, L’Olac) ont renforcé la colère.
L’opération de « charme » portera-t-elle ses fruits ?
Wait and See