Cette année encore, les fidèles musulmans sont venus d’horizons pour se ressourcer dans l'ancienne capitale de l'Afrique Occidentale Française et rendre hommage à El Hadj Salif Mbengue, un guide spirituel qui s'est consacré à l'Islam jusqu'à son dernier souffle.
Au cours de la cérémonie officielle qui s'est déroulée à quelques encablures de la grande mosquée "Rawane Ngom" de Léona, en présence de Serigne Moustapha Cissé de Pire et de plusieurs autres autorités administratives, coutumières et religieuses, le ministre de l’élevage, Mme Aminta Mbengue Ndiaye, petite fille de Feu El Hadj Salif Mbengue, s'est réjoui, au nom du chef de l’Etat, de l’organisation de ce Gamou qui, depuis plus d'un siécle, offre chaque année, à la communauté musulmane de notre pays, l’opportunité de rendre hommage à El Hadj Salif Mbengue et de perpétuer son œuvre.
Selon El Hadj Idrissa Mbengue, fils de Amadou Mbengue Salif et petit fils de El Hadj Salif Mbengue, la première édition de ce Gamou, date de plus d'un siècle. Celle de 2013 est placée sous le haut patronage du Khalife Général des Tidianes, et du khalife de El Hadj Salif Mbengue, El Hadj Adama Mbengue.
Notre grand-père El Hadj Salif Mbengue, a-t-il rappelé, était le représentant de El Hadj Malick Sy et de Serigne Babacar Sy dans toute la région de Saint-Louis.
Né en 1868 à Bokhol, localité située à quelques encablures de la commune de Dagana, a précisé Idrissa Mbengue, El Hadj Salif Mbengue a été rappelé à Dieu en 1959, le dernier vendredi du mois béni du Ramadan qui avait coïncidé avec la nuit du Leylatoul Khadre, à l'âge de 92 ans.
El Hadj Salif Mbengue, à en croire son petit fils Idrissa Mbengue, a été le premier Imam de la grande mosquée de Santhiaba (la mosquée Mao Sylla). Il avait par la suite quitté momentanément le quartier de Ndar Toute pour aller s'installer dans le faubourg de Sor où il fut L'Imam Ratib de la grande mosquée "El Hadj Rawane Ngom" de Léona. Son mausolée trône imperturbable sur ce lieu de culte qui refuse du monde tous les vendredis à l'occasion de la grande prière.
El Hadj Salif Mbengue, a-t-il poursuivi, faisait partie des premiers disciples que Maodo Malick avait autorisés à organiser des gamou.
Des sommités du monde académique, des écrivains et autres intellectuels de gros calibre, parmi lesquels on peut notamment citer, Ahmeth Tidiane Daat, le Dr Rawane Mbaye, El Hadj Malick Fall, El Hadj Birahim diop, El Hadj Abdoulaye Sow Dagana, Alioune Bâ de Ngoumba Guéoul, Khadim Mbacké, etc, ont beaucoup écrit sur la vie et l'oeuvre de cet homme de Dieu, cet érudit du Saint Coran, qui a contribué efficacement au rayonnement et à l'expansion de l'Islam au sénégal, en Afrique et dans le monde.
Citant Khadim Mbacké, Idrissa Mbengue a rappelé qu'en 1921 son grand-père faisait partie des 14 pèlerins qui étaient signalés par les chiffres officiels du pèlerinage à la Mecque. Il avait amené à la Mecque 65 livres or pour acheter d'autres livres et aider les pèlerins.
Durant ce pèlerinage, il avait obtenu deux idiaza (diplômes supérieurs de la confrérie tidianya) qu'il avait reçus des mains de Hachim et de Bachir Tall, petits fils de Cheikh Oumar Foutiyou Tall.
Le père de Amadou Mbengue Salif a été initié à la Tarikha Tidiane par Moulaye Wakil, petit fils de Cheikh Ahmeth Tidiane Cherif, qui était de passage à Saint-Louis. Par humilité, Maodo Malick l'avait mis en rapport avec Wakil pour que ce dernier lui donne le wird tidiane. Tafsir Oumar Sall a reçu ce wird en même temps que Salif Mbengue.
Il convient de rappeler qu'Idrissa Mbengue est un islamologue de gros calibre et de renommée internationale. Auteur de plusieurs livres sur l'Islam, il a su traduire avec brio (avec l'appui de son frère Maodo Mbengue) l'oeuvre de El Hadj Malick Sy, intitulée "L'Or Décanté".
Mbagnick Kharachi Diagne
Au cours de la cérémonie officielle qui s'est déroulée à quelques encablures de la grande mosquée "Rawane Ngom" de Léona, en présence de Serigne Moustapha Cissé de Pire et de plusieurs autres autorités administratives, coutumières et religieuses, le ministre de l’élevage, Mme Aminta Mbengue Ndiaye, petite fille de Feu El Hadj Salif Mbengue, s'est réjoui, au nom du chef de l’Etat, de l’organisation de ce Gamou qui, depuis plus d'un siécle, offre chaque année, à la communauté musulmane de notre pays, l’opportunité de rendre hommage à El Hadj Salif Mbengue et de perpétuer son œuvre.
Selon El Hadj Idrissa Mbengue, fils de Amadou Mbengue Salif et petit fils de El Hadj Salif Mbengue, la première édition de ce Gamou, date de plus d'un siècle. Celle de 2013 est placée sous le haut patronage du Khalife Général des Tidianes, et du khalife de El Hadj Salif Mbengue, El Hadj Adama Mbengue.
Notre grand-père El Hadj Salif Mbengue, a-t-il rappelé, était le représentant de El Hadj Malick Sy et de Serigne Babacar Sy dans toute la région de Saint-Louis.
Né en 1868 à Bokhol, localité située à quelques encablures de la commune de Dagana, a précisé Idrissa Mbengue, El Hadj Salif Mbengue a été rappelé à Dieu en 1959, le dernier vendredi du mois béni du Ramadan qui avait coïncidé avec la nuit du Leylatoul Khadre, à l'âge de 92 ans.
El Hadj Salif Mbengue, à en croire son petit fils Idrissa Mbengue, a été le premier Imam de la grande mosquée de Santhiaba (la mosquée Mao Sylla). Il avait par la suite quitté momentanément le quartier de Ndar Toute pour aller s'installer dans le faubourg de Sor où il fut L'Imam Ratib de la grande mosquée "El Hadj Rawane Ngom" de Léona. Son mausolée trône imperturbable sur ce lieu de culte qui refuse du monde tous les vendredis à l'occasion de la grande prière.
El Hadj Salif Mbengue, a-t-il poursuivi, faisait partie des premiers disciples que Maodo Malick avait autorisés à organiser des gamou.
Des sommités du monde académique, des écrivains et autres intellectuels de gros calibre, parmi lesquels on peut notamment citer, Ahmeth Tidiane Daat, le Dr Rawane Mbaye, El Hadj Malick Fall, El Hadj Birahim diop, El Hadj Abdoulaye Sow Dagana, Alioune Bâ de Ngoumba Guéoul, Khadim Mbacké, etc, ont beaucoup écrit sur la vie et l'oeuvre de cet homme de Dieu, cet érudit du Saint Coran, qui a contribué efficacement au rayonnement et à l'expansion de l'Islam au sénégal, en Afrique et dans le monde.
Citant Khadim Mbacké, Idrissa Mbengue a rappelé qu'en 1921 son grand-père faisait partie des 14 pèlerins qui étaient signalés par les chiffres officiels du pèlerinage à la Mecque. Il avait amené à la Mecque 65 livres or pour acheter d'autres livres et aider les pèlerins.
Durant ce pèlerinage, il avait obtenu deux idiaza (diplômes supérieurs de la confrérie tidianya) qu'il avait reçus des mains de Hachim et de Bachir Tall, petits fils de Cheikh Oumar Foutiyou Tall.
Le père de Amadou Mbengue Salif a été initié à la Tarikha Tidiane par Moulaye Wakil, petit fils de Cheikh Ahmeth Tidiane Cherif, qui était de passage à Saint-Louis. Par humilité, Maodo Malick l'avait mis en rapport avec Wakil pour que ce dernier lui donne le wird tidiane. Tafsir Oumar Sall a reçu ce wird en même temps que Salif Mbengue.
Il convient de rappeler qu'Idrissa Mbengue est un islamologue de gros calibre et de renommée internationale. Auteur de plusieurs livres sur l'Islam, il a su traduire avec brio (avec l'appui de son frère Maodo Mbengue) l'oeuvre de El Hadj Malick Sy, intitulée "L'Or Décanté".
Mbagnick Kharachi Diagne