Mes chers compatriotes,
Demain, 4 avril 2017, notre pays célèbre le 57e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale.
Cette fête nous rassemble, parce qu’elle exalte notre liberté retrouvée et met à l’honneur nos vaillantes forces de défense et de sécurité et notre jeunesse dynamique, qui porte nos espoirs pour le futur.
A tous et à toutes, chers compatriotes d’ici et de la diaspora, j’adresse mes chaleureuses félicitations.
Au nom de la Nation, je salue avec respect nos anciens combattants. Je vous redis, chers anciens combattants, notre profonde gratitude et notre grande admiration pour tous vos sacrifices consentis à la défense du monde libre.
A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, je renouvelle ma confiance, ma fierté et celle de la Nation.
Si notre pays est aujourd’hui septième contributeur de troupes aux missions de paix des Nations Unies, c’est que, partout où vous appelle le devoir, à l’échelle nationale et internationale, vous le remplissez avec la dignité et le professionnalisme qui donnent sens à votre devise : « On nous tue, on ne nous déshonore pas ».
Voilà pourquoi, devant la recrudescence des défis sécuritaires, y compris dans notre voisinage immédiat, j’accorde une priorité élevée au renforcement continu des capacités opérationnelles de nos Forces de défense et de sécurité et à l’amélioration constante des conditions d’existence des personnels.
Cette année, fidèles au concept Armée-Nation, nous célébrons la fête de l’indépendance sous le thème du rôle des Forces de défense et de sécurité dans la protection de l’environnement.
Ce thème nous interpelle par son actualité. Nos ressources naturelles, faut-il le rappeler, constituent la substance vitale de notre base productive, sans laquelle il ne peut y avoir ni croissance, ni développement.
Or, partout dans le monde, ces ressources se raréfient, sous l’effet combiné d’une exploitation effrénée et de pratiques illégales. La préservation de notre environnement n’en est que plus urgente ; qu’il s’agisse de la lutte contre la pollution, la pêche illicite et la déforestation, entre autres périls. Elle revêt le même ordre de priorités que la défense de la souveraineté nationale et de l’intégrité du territoire.
Par conséquent, j’ai ordonné à nos Forces de défense et de sécurité de poursuivre avec vigueur les actions déjà engagées dans ce sens. Le gouvernement continuera de mobiliser tous les moyens nécessaires à cet effet, en matière d’équipements, de formation et d’entrainement.
Je souhaite que tous, ensemble, dans un élan civique et patriotique, nous participions à cette œuvre salutaire de sauvegarde de notre patrimoine environnemental commun.
Mes chers compatriotes,
Dans mon message à l’occasion du nouvel an, je vous ai entretenu de nos acquis et perspectives dans le cadre de la mise en œuvre des initiatives, projets et programmes du Plan Sénégal Emergent.
Sous l’autorité du Premier Ministre, j’ai assigné au gouvernement la tâche de rester mobilisé dans l’action, en ayant comme code de conduite le culte du résultat.
J’y tiens personnellement, parce que le développement inclusif et solidaire, qui sous-tend ma vision d’un Sénégal de tous et d’un Sénégal pour tous, est au cœur de mes préoccupations.
C’est le sens de la baisse du prix de l’électricité déjà en vigueur.
C’est le sens de la mesure que j’ai prise pour la transformation des titres précaires en titres fonciers, afin que chaque détenteur d’un droit d’occupation puisse accéder gratuitement et sans formalité indue, au droit de propriété.
C’est, enfin, le sens de la tournée économique que j’ai effectuée en février dernier dans les régions de Louga, Saint-Louis et Matam, pour inaugurer et lancer divers projets de développement en milieu urbain et rural. Et je visiterai d’autres localités du pays dans les semaines et mois à venir.
En effet, dans la quête de l’émergence que j’ai engagée avec vous, seuls comptent la vision, l’action diligente et le résultat.
Mon devoir, celui du Gouvernement, est de rester dans le temps de l’action, pour répondre aux aspirations légitimes de tous à une vie meilleure.
Il nous faut continuer à apporter de l’eau au Sénégal qui a soif ; éclairer le Sénégal qui vit dans l’obscurité ; désenclaver nos terroirs isolés du reste du pays ; rendre l’éducation et la santé accessibles à tous, dans nos villes et dans nos campagnes ; et libérer nos mères, nos sœurs et nos filles des corvées domestiques épuisantes que la machine devrait faire à leur place.
Dans le même esprit de développement solidaire et inclusif, j’ai demandé au gouvernement d’étudier les conditions de rémunération des Chefs de village, qui, en tant que relais indispensables de l’administration, exercent une mission de service public, souvent à leur propre charge.
Voilà, mes chers compatriotes, les préoccupations qui continueront de retenir mon attention et de mobiliser mes efforts ; parce que c’est leur solution qui conditionne le progrès et le bien-être de notre pays.
Et voilà pourquoi je poursuivrai sans relâche la politique de bonne gouvernance à tous les échelons de l’Etat et de ses démembrements. C’est en effet dans la bonne gestion des affaires publiques que nous pourrons mieux dépenser nos ressources, financer nos efforts d’émergence, satisfaire les besoins sociaux de nos populations, offrir à notre secteur privé les meilleures conditions d’épanouissement, et ouvrir à notre jeunesse de nouvelles perspectives d’éducation, de formation et d’emploi.
Mes chers compatriotes,
A quelques mois des élections législatives du 30 juillet prochain, je me réjouis du bon déroulement des opérations de refonte du fichier électoral, décidée à l’unanimité et sans débat à l’Assemblée nationale.
Avec un total de 5.501.667 enrôlés à la date du 29 mars 2017, les inscriptions dépassent déjà largement l’objectif de 4.000.000 fixé dans la loi.
Le gouvernement est en train de prendre toutes les dispositions requises pour la tenue d’un scrutin sincère, régulier et transparent, à la hauteur de notre tradition démocratique.
La célébration de notre liberté retrouvée nous donne aussi l’occasion de réfléchir sur notre culture, comme facteur de cohésion sociale, qui participe à l’effort d’édification de la conscience nationale ; parce que c’est notre culture qui incarne notre identité collective, fait le récit de notre histoire et aide à sauvegarder nos valeurs de civilisation.
Je rends hommage à tous les hommes et femmes de culture qui, par leur génie créateur, contribuent au rayonnement de notre pays, à l’image de nos brillantes performances à la Berlinale 2017 et à la dernière édition du FESPACO.
En soutien à notre patrimoine culturel, le gouvernement a consenti d’importants efforts, avec :
Mes chers compatriotes,
Plus qu’un rituel et une fin en soi, la fête de l’indépendance nous rappelle la gravité qui s’attache à la liberté.
L’indépendance signifie et magnifie notre vocation naturelle à être et rester un peuple libre. En même temps, elle crée la responsabilité qui nous met seuls face à notre destin.
Notre liberté est entre nos mains. C’est par nos propres efforts que nous la conforterons, en gagnant la bataille du développement économique et social.
C’est ainsi que nous accomplirons notre destin de peuple libre.
C’est ainsi que nous réaliserons le rêve des anciens et que nous mériterons leurs sacrifices.
C’est ainsi que nos enfants, et des générations après eux, seront fiers de l’héritage que nous leur aurons légué.
L’œuvre est noble et grandiose. Chacun de nous peut contribuer à son édification.
A cette fin, je tends la main à tous et à toutes, pour travailler ensemble, dans l’unité et la cohésion nationales.
Vive le Sénégal, toujours libre, uni et en marche vers le progrès !
Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.
Demain, 4 avril 2017, notre pays célèbre le 57e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale.
Cette fête nous rassemble, parce qu’elle exalte notre liberté retrouvée et met à l’honneur nos vaillantes forces de défense et de sécurité et notre jeunesse dynamique, qui porte nos espoirs pour le futur.
A tous et à toutes, chers compatriotes d’ici et de la diaspora, j’adresse mes chaleureuses félicitations.
Au nom de la Nation, je salue avec respect nos anciens combattants. Je vous redis, chers anciens combattants, notre profonde gratitude et notre grande admiration pour tous vos sacrifices consentis à la défense du monde libre.
A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, je renouvelle ma confiance, ma fierté et celle de la Nation.
Si notre pays est aujourd’hui septième contributeur de troupes aux missions de paix des Nations Unies, c’est que, partout où vous appelle le devoir, à l’échelle nationale et internationale, vous le remplissez avec la dignité et le professionnalisme qui donnent sens à votre devise : « On nous tue, on ne nous déshonore pas ».
Voilà pourquoi, devant la recrudescence des défis sécuritaires, y compris dans notre voisinage immédiat, j’accorde une priorité élevée au renforcement continu des capacités opérationnelles de nos Forces de défense et de sécurité et à l’amélioration constante des conditions d’existence des personnels.
Cette année, fidèles au concept Armée-Nation, nous célébrons la fête de l’indépendance sous le thème du rôle des Forces de défense et de sécurité dans la protection de l’environnement.
Ce thème nous interpelle par son actualité. Nos ressources naturelles, faut-il le rappeler, constituent la substance vitale de notre base productive, sans laquelle il ne peut y avoir ni croissance, ni développement.
Or, partout dans le monde, ces ressources se raréfient, sous l’effet combiné d’une exploitation effrénée et de pratiques illégales. La préservation de notre environnement n’en est que plus urgente ; qu’il s’agisse de la lutte contre la pollution, la pêche illicite et la déforestation, entre autres périls. Elle revêt le même ordre de priorités que la défense de la souveraineté nationale et de l’intégrité du territoire.
Par conséquent, j’ai ordonné à nos Forces de défense et de sécurité de poursuivre avec vigueur les actions déjà engagées dans ce sens. Le gouvernement continuera de mobiliser tous les moyens nécessaires à cet effet, en matière d’équipements, de formation et d’entrainement.
Je souhaite que tous, ensemble, dans un élan civique et patriotique, nous participions à cette œuvre salutaire de sauvegarde de notre patrimoine environnemental commun.
Mes chers compatriotes,
Dans mon message à l’occasion du nouvel an, je vous ai entretenu de nos acquis et perspectives dans le cadre de la mise en œuvre des initiatives, projets et programmes du Plan Sénégal Emergent.
Sous l’autorité du Premier Ministre, j’ai assigné au gouvernement la tâche de rester mobilisé dans l’action, en ayant comme code de conduite le culte du résultat.
J’y tiens personnellement, parce que le développement inclusif et solidaire, qui sous-tend ma vision d’un Sénégal de tous et d’un Sénégal pour tous, est au cœur de mes préoccupations.
C’est le sens de la baisse du prix de l’électricité déjà en vigueur.
C’est le sens de la mesure que j’ai prise pour la transformation des titres précaires en titres fonciers, afin que chaque détenteur d’un droit d’occupation puisse accéder gratuitement et sans formalité indue, au droit de propriété.
C’est, enfin, le sens de la tournée économique que j’ai effectuée en février dernier dans les régions de Louga, Saint-Louis et Matam, pour inaugurer et lancer divers projets de développement en milieu urbain et rural. Et je visiterai d’autres localités du pays dans les semaines et mois à venir.
En effet, dans la quête de l’émergence que j’ai engagée avec vous, seuls comptent la vision, l’action diligente et le résultat.
Mon devoir, celui du Gouvernement, est de rester dans le temps de l’action, pour répondre aux aspirations légitimes de tous à une vie meilleure.
Il nous faut continuer à apporter de l’eau au Sénégal qui a soif ; éclairer le Sénégal qui vit dans l’obscurité ; désenclaver nos terroirs isolés du reste du pays ; rendre l’éducation et la santé accessibles à tous, dans nos villes et dans nos campagnes ; et libérer nos mères, nos sœurs et nos filles des corvées domestiques épuisantes que la machine devrait faire à leur place.
Dans le même esprit de développement solidaire et inclusif, j’ai demandé au gouvernement d’étudier les conditions de rémunération des Chefs de village, qui, en tant que relais indispensables de l’administration, exercent une mission de service public, souvent à leur propre charge.
Voilà, mes chers compatriotes, les préoccupations qui continueront de retenir mon attention et de mobiliser mes efforts ; parce que c’est leur solution qui conditionne le progrès et le bien-être de notre pays.
Et voilà pourquoi je poursuivrai sans relâche la politique de bonne gouvernance à tous les échelons de l’Etat et de ses démembrements. C’est en effet dans la bonne gestion des affaires publiques que nous pourrons mieux dépenser nos ressources, financer nos efforts d’émergence, satisfaire les besoins sociaux de nos populations, offrir à notre secteur privé les meilleures conditions d’épanouissement, et ouvrir à notre jeunesse de nouvelles perspectives d’éducation, de formation et d’emploi.
Mes chers compatriotes,
A quelques mois des élections législatives du 30 juillet prochain, je me réjouis du bon déroulement des opérations de refonte du fichier électoral, décidée à l’unanimité et sans débat à l’Assemblée nationale.
Avec un total de 5.501.667 enrôlés à la date du 29 mars 2017, les inscriptions dépassent déjà largement l’objectif de 4.000.000 fixé dans la loi.
Le gouvernement est en train de prendre toutes les dispositions requises pour la tenue d’un scrutin sincère, régulier et transparent, à la hauteur de notre tradition démocratique.
La célébration de notre liberté retrouvée nous donne aussi l’occasion de réfléchir sur notre culture, comme facteur de cohésion sociale, qui participe à l’effort d’édification de la conscience nationale ; parce que c’est notre culture qui incarne notre identité collective, fait le récit de notre histoire et aide à sauvegarder nos valeurs de civilisation.
Je rends hommage à tous les hommes et femmes de culture qui, par leur génie créateur, contribuent au rayonnement de notre pays, à l’image de nos brillantes performances à la Berlinale 2017 et à la dernière édition du FESPACO.
En soutien à notre patrimoine culturel, le gouvernement a consenti d’importants efforts, avec :
- la réhabilitation d’édifices religieux et lieux de mémoire ;
- la création de la Sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins ;
- la contribution à la mise en place de la Mutuelle nationale de santé des acteurs culturels, au titre de la Couverture Maladie universelle ;
- le doublement du budget de la Biennale de l’art africain contemporain, porté désormais à 500 millions de francs CFA ;
- la rénovation de l’ancien Palais de Justice et sa transformation en Palais des Arts ;
- et le lancement prochain des chantiers de l’Ecole nationale des Arts et Métiers de la Culture, et de la Bibliothèque nationale.
Mes chers compatriotes,
Plus qu’un rituel et une fin en soi, la fête de l’indépendance nous rappelle la gravité qui s’attache à la liberté.
L’indépendance signifie et magnifie notre vocation naturelle à être et rester un peuple libre. En même temps, elle crée la responsabilité qui nous met seuls face à notre destin.
Notre liberté est entre nos mains. C’est par nos propres efforts que nous la conforterons, en gagnant la bataille du développement économique et social.
C’est ainsi que nous accomplirons notre destin de peuple libre.
C’est ainsi que nous réaliserons le rêve des anciens et que nous mériterons leurs sacrifices.
C’est ainsi que nos enfants, et des générations après eux, seront fiers de l’héritage que nous leur aurons légué.
L’œuvre est noble et grandiose. Chacun de nous peut contribuer à son édification.
A cette fin, je tends la main à tous et à toutes, pour travailler ensemble, dans l’unité et la cohésion nationales.
Vive le Sénégal, toujours libre, uni et en marche vers le progrès !
Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.