Le président de l’Union régionale des parents d’élèves de Saint-Louis, Mamadou Mamoudou Wane, préconise l’instauration d’une prime de dépaysement pour ’’fixer les enseignants dans les zones reculées’’ du pays.
’’Après cinq ans, les enseignants ont tendance tendance à quitter et au moment où ils commencent à avoir de l’expérience’’, déplore-t-il, se résignant à ’’recommencer avec des novices qui demandent un encadrement’’.
APS
’’Au temps, il y avait une prime dite de dépaysement et je pense qu’il faudrait revenir à cela pour fixer les enseignants dans les zones reculées où il fait parfois 45 degrés à l’ombre’’, a dit M. Wane au cours de la revue annuelle de l’éducation.
’’Dans ces zones périphériques où mêmes les autochtones ne veulent pas rester, si vous prenez quelqu’un de Dakar, Thiès ou Saint-Louis vous l’affectez là-bas, il faut le motiver’’, a expliqué M. Wane.
Selon lui, cela peut se faire sous forme de de prime de transport, d’éloignement, de dépaysement etc., car s’ils ont ce que leurs collègues gagnant en ville, ils sont pénalisés et peinent à joindre leurs famille.
’’Tant que ce problème n’est pas réglé, l’enseignant aura tendance après quelques années à demander à quitter’’, souligne-t-il, relevant qu’un enseignant en ville peut gagner facilement deux fois son salaire en travaillant au ’’noir’’.
L’Inspecteur de l’éducation de Podor Serigne Diop a reconnu que dans son département ’’certaines classes sont fermées faute d’enseignants’’. ’’Après cinq ans, les enseignants ont tendance tendance à quitter et au moment où ils commencent à avoir de l’expérience’’, déplore-t-il, se résignant à ’’recommencer avec des novices qui demandent un encadrement’’.
APS