Deux départs de feu se sont succédé dans un immeuble d’habitation, à deux heures d’intervalle, nécessitant « deux interventions différentes à la même adresse », rue Myrha dans le quartier de la Goutte-d’Or (XVIIIe arrondissement de Paris). Ces interventions se sont déroulées entre 2h23 et 4h30 (heure de Paris) a expliqué un porte-parole des pompiers de Paris, Gabriel Plus.
Le premier incendie était un feu de papier limité, selon les autorités. Mais le second, parti du rez-de-chaussée, s’est propagé dans la cage d’escalier. Plus de cent pompiers ont alors dû intervenir pour circonscrire l’incendie. Il y sont parvenus, mais huit personnes ont perdu la vie, dont deux personnes en se défenestrant, selon les premiers éléments de l’enquête. Deux enfants figurent également parmi les victimes. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve évoque enfin quatre blessés « encore en urgence relative ». Des véhicules se trouvent trouvent toujours sur place en milieu de matinée, rapporte notre envoyée spéciale, Alice Pozycki.
Sur la chaîne de télévision BFM, un habitant de l’immeuble relate le déroulé des faits : « L’incendie a commencé vers 4h30 du matin. En tout cas, c’est l’heure à laquelle je me suis réveillé. J’ai entendu des cris d’enfants et de femmes. Je suis sorti et j’ai vu que les habitants de l’immeuble essayaient de rejoindre les immeubles d’à côté par les fenêtres en escaladant. »
« Deux personnes se sont défenestrées, c’est assez horrible, lâche le jeune homme. Les habitants de l’immeuble criaient et essayaient tant bien que mal de respirer en sortant leur tête par la fenêtre. L’incendie a au moins brûlé trois étages. Ça semble actuellement éteint, on ne voit plus que la carcasse de l’immeuble. Et le noir qui est encore dans l’immeuble… »
Selon le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui s’est rendu sur place en tout début de matinée, il est encore « trop tôt pour déterminer les causes de ce drame ». La brigade criminelle de la police judiciaire a été chargée de l’enquête. La piste criminelle est donc tout sauf écartée. « Il est évident que quand on a deux appels dans la même nuit, on ne peut pas ignorer que ça peut être un acte de malveillance », a concédé à la presse le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet.
Présente aux côtés de M. Cazeneuve, la maire de Paris Anne Hidalgo a précisé que le bâtiment, situé dans un quartier qui compte beaucoup de logements sociaux et où la Ville a engagé depuis longtemps des chantiers de rénovation, est un immeuble privé. « Il ne relève ni du logement social, ni du traitement pour insalubrité », relate-t-elle. Et d’ajouter qu’une « quinzaine de logements auraient été touchés » par le feu.
(Source:RFI)
Le premier incendie était un feu de papier limité, selon les autorités. Mais le second, parti du rez-de-chaussée, s’est propagé dans la cage d’escalier. Plus de cent pompiers ont alors dû intervenir pour circonscrire l’incendie. Il y sont parvenus, mais huit personnes ont perdu la vie, dont deux personnes en se défenestrant, selon les premiers éléments de l’enquête. Deux enfants figurent également parmi les victimes. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve évoque enfin quatre blessés « encore en urgence relative ». Des véhicules se trouvent trouvent toujours sur place en milieu de matinée, rapporte notre envoyée spéciale, Alice Pozycki.
Sur la chaîne de télévision BFM, un habitant de l’immeuble relate le déroulé des faits : « L’incendie a commencé vers 4h30 du matin. En tout cas, c’est l’heure à laquelle je me suis réveillé. J’ai entendu des cris d’enfants et de femmes. Je suis sorti et j’ai vu que les habitants de l’immeuble essayaient de rejoindre les immeubles d’à côté par les fenêtres en escaladant. »
« Deux personnes se sont défenestrées, c’est assez horrible, lâche le jeune homme. Les habitants de l’immeuble criaient et essayaient tant bien que mal de respirer en sortant leur tête par la fenêtre. L’incendie a au moins brûlé trois étages. Ça semble actuellement éteint, on ne voit plus que la carcasse de l’immeuble. Et le noir qui est encore dans l’immeuble… »
Selon le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui s’est rendu sur place en tout début de matinée, il est encore « trop tôt pour déterminer les causes de ce drame ». La brigade criminelle de la police judiciaire a été chargée de l’enquête. La piste criminelle est donc tout sauf écartée. « Il est évident que quand on a deux appels dans la même nuit, on ne peut pas ignorer que ça peut être un acte de malveillance », a concédé à la presse le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet.
Présente aux côtés de M. Cazeneuve, la maire de Paris Anne Hidalgo a précisé que le bâtiment, situé dans un quartier qui compte beaucoup de logements sociaux et où la Ville a engagé depuis longtemps des chantiers de rénovation, est un immeuble privé. « Il ne relève ni du logement social, ni du traitement pour insalubrité », relate-t-elle. Et d’ajouter qu’une « quinzaine de logements auraient été touchés » par le feu.
(Source:RFI)