Après des mois de tensions, Vladimir Poutine est passé à l’offensive. Il a annoncé ce jeudi 24 février au petit matin le lancement d’une “opération militaire” en Ukraine. Seulement quelques instants après cette déclaration, de premières explosions se faisaient entendre dans la capitale, Kiev.
Chez les Ukrainiens, la peur a remplacé le relatif calme de ces dernières semaines, peu osant croire à une attaque russe. Ce jeudi matin, dans le métro de la capitale, des dizaines d’habitants tentaient de se mettre à l’abri ou de prendre un train, valise à la main pour quitter la ville, a constaté un photographe de l’AFP.
“J’ai été réveillée par le bruit des bombes, j’ai fait des sacs et je me suis enfuie”, dit à l’AFP, accroupie en état de choc sur le sol du métro où elle a trouvé refuge, Maria Kashkoska, 29 ans, entrepreneuse, qui veut rester “prête à toutes les éventualités”.
D’autres se massaient devant les distributeurs, créant des files d’attente de plusieurs dizaines de mètres de long, comme l’a constaté la journaliste ukrainienne Kristina Berdynskykh.
“Les Ukrainiens n’ont pas voulu paniquer. Mais une fois que l’invasion russe a débuté, les magasins d’alimentation ont commencé à se remplir de gens achetant des denrées, et beaucoup de personnes se sont mises à attendre pour retirer de l’argent aux distributeurs”, décrit également la correspondante à Kiev du New York Times, Valerie Hopkins.
Ces scènes ne sont pas l’apanage de la capitale. De nombreux Ukrainiens ont fait le même choix que les habitants de Kiev, se ruant sur les distributeurs et faisant leurs bagages.
“Gardez votre calme!”, a pourtant imploré le ministre de la Défense Oleksiï Reznikov. Dans une adresse à la nation, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a lui proclamé la loi martiale dans tout le pays. “Pas de panique”, “nous allons vaincre.”
huffingtonpost.fr
Chez les Ukrainiens, la peur a remplacé le relatif calme de ces dernières semaines, peu osant croire à une attaque russe. Ce jeudi matin, dans le métro de la capitale, des dizaines d’habitants tentaient de se mettre à l’abri ou de prendre un train, valise à la main pour quitter la ville, a constaté un photographe de l’AFP.
“J’ai été réveillée par le bruit des bombes, j’ai fait des sacs et je me suis enfuie”, dit à l’AFP, accroupie en état de choc sur le sol du métro où elle a trouvé refuge, Maria Kashkoska, 29 ans, entrepreneuse, qui veut rester “prête à toutes les éventualités”.
D’autres se massaient devant les distributeurs, créant des files d’attente de plusieurs dizaines de mètres de long, comme l’a constaté la journaliste ukrainienne Kristina Berdynskykh.
“Les Ukrainiens n’ont pas voulu paniquer. Mais une fois que l’invasion russe a débuté, les magasins d’alimentation ont commencé à se remplir de gens achetant des denrées, et beaucoup de personnes se sont mises à attendre pour retirer de l’argent aux distributeurs”, décrit également la correspondante à Kiev du New York Times, Valerie Hopkins.
Ces scènes ne sont pas l’apanage de la capitale. De nombreux Ukrainiens ont fait le même choix que les habitants de Kiev, se ruant sur les distributeurs et faisant leurs bagages.
“Gardez votre calme!”, a pourtant imploré le ministre de la Défense Oleksiï Reznikov. Dans une adresse à la nation, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a lui proclamé la loi martiale dans tout le pays. “Pas de panique”, “nous allons vaincre.”
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