L'épidémie Ebola qui s'est déclenchée en décembre 2013 en Guinée n'a été déclarée "urgence de santé publique" qu'en août 2014 par l'OMS, ce qui est en partie à l'origine de la propagation du virus à la Sierra Leone et au Liberia, causant au total le décès de plus de 11.000 personnes, note le rapport.
"L'OMS n'a pas actuellement la capacité ou la culture organisationnelle pour apporter une réponse complète à une situation d'urgence de santé publique", juge encore ce rapport très critique. Il note que l'organisation a "tendance à adopter une approche réactive plutôt que proactive aux situations d'urgence" et n'a pas su réagir aux alertes émises par son personnel expérimenté sur le terrain.
Ces experts recommandent la création d'un centre unique de réponse et de préparation aux urgences sanitaires. Ils appellent également à l'accroissement des financements de l'OMS, via une augmentation de 5% des contributions régulières des 194 états membres ainsi que le financement d'un fonds de gestion d'urgence de 100 millions de dollars (92 millions d'euros).
Mais les experts s'en prennent également aux états membres en les accusant de ne pas avoir écouté les recommandations de l'OMS quand elle appelait à fermer les frontières ou à interrompre les vols transnationaux lorsque la crise du virus Ebola s'est déclenchée.
"L'OMS n'a pas actuellement la capacité ou la culture organisationnelle pour apporter une réponse complète à une situation d'urgence de santé publique", juge encore ce rapport très critique. Il note que l'organisation a "tendance à adopter une approche réactive plutôt que proactive aux situations d'urgence" et n'a pas su réagir aux alertes émises par son personnel expérimenté sur le terrain.
Ces experts recommandent la création d'un centre unique de réponse et de préparation aux urgences sanitaires. Ils appellent également à l'accroissement des financements de l'OMS, via une augmentation de 5% des contributions régulières des 194 états membres ainsi que le financement d'un fonds de gestion d'urgence de 100 millions de dollars (92 millions d'euros).
Mais les experts s'en prennent également aux états membres en les accusant de ne pas avoir écouté les recommandations de l'OMS quand elle appelait à fermer les frontières ou à interrompre les vols transnationaux lorsque la crise du virus Ebola s'est déclenchée.