Dénommé "Elite-Sénégal", ce mouvement porté sur les fonts baptismaux à Saint-Louis, a comme coordonnateur un pensionnaire de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Selon Ousmane Niang, son coordonnateur, "face à la faillite des politiques, de jeunes étudiants intellectuels ont pris la ferme résolution de restaurer la marche de la vie politique au Sénégal, afin de moraliser les prises de positions, les invectives et d’arrêter l’anarchie, qui freine le développement économique du pays".
Malgré "un processus de développement" entamé par les tenants actuels du pouvoir "avec beaucoup de projets et programmes ambitieux pour le Sénégal (...) un climat malsain règne dans le pays (...)’’, qui risque d’empêcher le Sénégal d’atteindre ses objectifs de développement, a noté le coordonnateur du nouveau mouvement.
Selon lui, "les politiques, l’opposition, comme ceux du pouvoir, se querellent sans merci, pour accéder au sommet du pouvoir, alors que les préoccupations des citoyens sont laissées en rade".
"Nous allons installer des cellules de références dans toutes les régions du pays, afin de rassembler les jeunes imbus des valeurs républicaines et citoyennes, afin de changer de paradigme, pour passer à une autre étape et mettre en avant le mérite, l’honnêteté, la droiture, avec des jeunes engagés pour leur pays", a-t-il ajouté.
Si l’on en croit son coordonnateur, le mouvement national citoyen de développement veut rompre avec "les débats stériles" et autres "guéguerres politiques politiciennes".
APS
APS