Le médiateur de la République, le professeur Serigne Diop relève un piège dans les facultés de droit au Sénégal où on enseigne et étudie en même temps science juridique et science politique dont disciplines dont les objets ‘’ne sont pas les mêmes’’. ‘’Au Sénégal, les facultés de droit ont un mérite qui comporte cependant un piège redoutable. On y enseigne, et on y étudie en même temps la science juridique et la science politique’’, a affirmé le médiateur également professeur de droit constitutionnel.
Le professeur Diop est le parrain de la promotion 2010 de l’Unité de formation et de recherche (UFR) de sciences juridiques et politiques de l’Université Gaston Berger (UGB) qui recevait, samedi, ses diplômes. Parlant de ces deux sciences, Serigne Diop a dit que ‘’leurs méthodes ne sont pas les mêmes, leurs préoccupations ne sont pas les mêmes, leurs objets ne sont pas les mêmes’’. ‘’Alors le dédoublement chez l’acteur peut être délicat et même très délicat sur le plan scientifique’’, a déclaré le professeur Diop, avant de se livrer à une longue explication sur les caractéristiques de l’une et l’autre science. Il en arrive à la conclusion que ‘’le droit ordonne toujours et ce qu’il ordonne c’est la vie en société’’. Ce qui n’est pas, selon lui, ‘’l’objet de la science politique, science des systèmes pour la conquête du pouvoir, des jeux dans l’exercice du pouvoir et souvent des ruses pour le maintien au pouvoir’’.
Estimant que les rapports de forces sont déterminants dans la science politique, il a ajouté que ‘’ce n’est point un hasard si +Le Prince de Machiavel+ est le livre de chevet des hommes politiques. Il n’est certainement pas le livre de chevet des juristes’’. A l’endroit des récipiendaires, il a dit : ‘’à partir de la formation reçue, vous êtes capables autant en science juridique qu’en science politique, c’est-à-dire autant en science du devoir être qu’en science de l’être’’. Se désolant de ce qu’il a appelé ‘’les misères du droit devenu tellement un simple discours que la spécialité du droit est aujourd’hui la mieux partagée’’. Serigne Diop a invité les récipiendaires à être des ‘’puristes du droit’’.
AMD/AD
APS
Le professeur Diop est le parrain de la promotion 2010 de l’Unité de formation et de recherche (UFR) de sciences juridiques et politiques de l’Université Gaston Berger (UGB) qui recevait, samedi, ses diplômes. Parlant de ces deux sciences, Serigne Diop a dit que ‘’leurs méthodes ne sont pas les mêmes, leurs préoccupations ne sont pas les mêmes, leurs objets ne sont pas les mêmes’’. ‘’Alors le dédoublement chez l’acteur peut être délicat et même très délicat sur le plan scientifique’’, a déclaré le professeur Diop, avant de se livrer à une longue explication sur les caractéristiques de l’une et l’autre science. Il en arrive à la conclusion que ‘’le droit ordonne toujours et ce qu’il ordonne c’est la vie en société’’. Ce qui n’est pas, selon lui, ‘’l’objet de la science politique, science des systèmes pour la conquête du pouvoir, des jeux dans l’exercice du pouvoir et souvent des ruses pour le maintien au pouvoir’’.
Estimant que les rapports de forces sont déterminants dans la science politique, il a ajouté que ‘’ce n’est point un hasard si +Le Prince de Machiavel+ est le livre de chevet des hommes politiques. Il n’est certainement pas le livre de chevet des juristes’’. A l’endroit des récipiendaires, il a dit : ‘’à partir de la formation reçue, vous êtes capables autant en science juridique qu’en science politique, c’est-à-dire autant en science du devoir être qu’en science de l’être’’. Se désolant de ce qu’il a appelé ‘’les misères du droit devenu tellement un simple discours que la spécialité du droit est aujourd’hui la mieux partagée’’. Serigne Diop a invité les récipiendaires à être des ‘’puristes du droit’’.
AMD/AD
APS