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Alors qu’il venait faire une tournée au sol canadien, l’artiste ivoirien Tiken Jah Fakoly a tenu une conférence à Montréal pour renouveler son espoir à la jeunesse africaine. Pour lui l’avenir du continent africain va passer par son unification en une force politique et économique et une bonne formation des jeunes.
Le processus peut être long mais « il faut se donner entre 50 et 100 ans pour le réussir ». La majorité des pays africains ont acquis leur indépendance il y a 50-60 ans, c’est encore jeune pour une nation « Le but pour nous, ce n’est pas d’avoir un résultat tout de suite. Le but pour nous c’est de planter la graine de l’unité, l’arroser et que la plante pousse et que nos enfants viennent y cueillir les fruits un jour », a dit le chanteur, recueillant une salve d’applaudissements dans la salle.
On ne peut pas parler de Tiken Jah sans penser à l’éducation, dans sa musique l’artiste éduque et conscientise les mélomanes dans une ambiance reggae originale. Pour lui, l’avenir du continent passe par l’éducation. Il faut que les enfants aillent à l’école : « L’enjeu aujourd’hui, c’est que la jeunesse africaine se rende compte qu’elle a un rôle à jouer… nos ancêtres ont mené le combat pour faire abolir l’esclavage, nos parents ont été confrontés à la colonisation, ils ont tout fait pour la stopper, alors la question maintenant c’est qu’est-ce qu’on doit faire pour que nos enfants puissent être dans une Afrique où il sera meilleur de vivre. Alors il y a beaucoup d’enjeux mais la priorité c’est l’éducation et l’agriculture. »
En s’adressant aux jeunes africains qui veulent quitter l’Afrique pour aller l’Occident, Tiken Jah Fakoly, africaniste, d’ajouter : « Il faut que ces jeunes restent en Afrique et que ceux qui sont partis faire des études ailleurs reviennent également parce qu’on a besoin de tout le monde pour faire avancer ce continent-là. »
« Je suis convaincu que l’Afrique est le continent de l’avenir, le continent où tout reste à faire, a précisé le chanteur. J’ai beaucoup d’espoir pour l’Afrique. Il fait beau aujourd’hui à Montréal, on vous a amené du soleil africain parce que chez nous, c’est comme ça tous les jours » a-t-il déclaré à la fin de sa conférence.
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Le processus peut être long mais « il faut se donner entre 50 et 100 ans pour le réussir ». La majorité des pays africains ont acquis leur indépendance il y a 50-60 ans, c’est encore jeune pour une nation « Le but pour nous, ce n’est pas d’avoir un résultat tout de suite. Le but pour nous c’est de planter la graine de l’unité, l’arroser et que la plante pousse et que nos enfants viennent y cueillir les fruits un jour », a dit le chanteur, recueillant une salve d’applaudissements dans la salle.
On ne peut pas parler de Tiken Jah sans penser à l’éducation, dans sa musique l’artiste éduque et conscientise les mélomanes dans une ambiance reggae originale. Pour lui, l’avenir du continent passe par l’éducation. Il faut que les enfants aillent à l’école : « L’enjeu aujourd’hui, c’est que la jeunesse africaine se rende compte qu’elle a un rôle à jouer… nos ancêtres ont mené le combat pour faire abolir l’esclavage, nos parents ont été confrontés à la colonisation, ils ont tout fait pour la stopper, alors la question maintenant c’est qu’est-ce qu’on doit faire pour que nos enfants puissent être dans une Afrique où il sera meilleur de vivre. Alors il y a beaucoup d’enjeux mais la priorité c’est l’éducation et l’agriculture. »
En s’adressant aux jeunes africains qui veulent quitter l’Afrique pour aller l’Occident, Tiken Jah Fakoly, africaniste, d’ajouter : « Il faut que ces jeunes restent en Afrique et que ceux qui sont partis faire des études ailleurs reviennent également parce qu’on a besoin de tout le monde pour faire avancer ce continent-là. »
« Je suis convaincu que l’Afrique est le continent de l’avenir, le continent où tout reste à faire, a précisé le chanteur. J’ai beaucoup d’espoir pour l’Afrique. Il fait beau aujourd’hui à Montréal, on vous a amené du soleil africain parce que chez nous, c’est comme ça tous les jours » a-t-il déclaré à la fin de sa conférence.
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