La nouvelle est tombée. Brutale et surprenante. Ibrahima Diop, ancien chef du service régional de l’hydraulique est décédé ce jeudi vers 21 heures à l’hôpital de Saint-Louis de Saint-Louis. Moi qui le croyais à Touba, dans la ville sainte de Cheikhoul Khadime comme à son habitude depuis que nous nous sommes connus. Que non ! La faucheuse a encore frappé de son mauvais coup. Ibrahima Diop longtemps au service de l’hydraulique, a parcouru presque tous les axes (fleuve, marigots, lacs, mares) du bassin du fleuve Sénégal et des autres régions du pays.
En bon hydrologue ayant conduit des missions et accompagné de nombreux experts, Ibrahima maîtrisait comme sa poche, les moindres entrées ou sorties d’eau en plus du régime du fleuve en période de crue où ses informations diffusées à travers les médias, sonnaient l’alerte pour les usagers et riverains sur les dispositions à prendre.
Ayant l’accompagné pendant 3 ans dans le cadre d’une étude sur l’optimisation des crues et la gestion des réservoirs avec des experts
de l’IRD, Ibrahima a été d’un grand apport dans la mise en œuvre de cette étude par sa grande connaissance du milieu. Joyeux et affable, il détendait l’équipe malgré les dizaines de kilomètres avalés chaque jour sur les contours des cuvettes nous faisant oublier la fatigue, les rayons ardents du soleil mais aussi les dangers encourus en traversant les forêts touffus du dande maayo.
Véritable battant du travail, Ibrahima était aussi trop proche de sa famille qu’il adorait tant. Ayant terminé sa carrière au service régional de l’hydraulique de Saint-Louis où il a été promu comme le Chef, Ibrahima Diop, continuait ses prestations pour tiers qui
profitaient de sa longue expérience. Je compatis à la douleur qui frappe sa famille éplorée et souhaite que la terre de Rufisque, sa ville natale, où il sera enterré ce vendredi après la grande prière, lui soit légère. Adieu l’ami !
MADINE NDAW
En bon hydrologue ayant conduit des missions et accompagné de nombreux experts, Ibrahima maîtrisait comme sa poche, les moindres entrées ou sorties d’eau en plus du régime du fleuve en période de crue où ses informations diffusées à travers les médias, sonnaient l’alerte pour les usagers et riverains sur les dispositions à prendre.
Ayant l’accompagné pendant 3 ans dans le cadre d’une étude sur l’optimisation des crues et la gestion des réservoirs avec des experts
de l’IRD, Ibrahima a été d’un grand apport dans la mise en œuvre de cette étude par sa grande connaissance du milieu. Joyeux et affable, il détendait l’équipe malgré les dizaines de kilomètres avalés chaque jour sur les contours des cuvettes nous faisant oublier la fatigue, les rayons ardents du soleil mais aussi les dangers encourus en traversant les forêts touffus du dande maayo.
Véritable battant du travail, Ibrahima était aussi trop proche de sa famille qu’il adorait tant. Ayant terminé sa carrière au service régional de l’hydraulique de Saint-Louis où il a été promu comme le Chef, Ibrahima Diop, continuait ses prestations pour tiers qui
profitaient de sa longue expérience. Je compatis à la douleur qui frappe sa famille éplorée et souhaite que la terre de Rufisque, sa ville natale, où il sera enterré ce vendredi après la grande prière, lui soit légère. Adieu l’ami !
MADINE NDAW