Macky Sall, présidant le même jour la réunion du Conseil des ministres, "a exprimé sa grave préoccupation face à la situation en Ukraine", où une offensive militaire russe est en cours depuis le 24 février dernier, après des semaines de tension entre les deux pays.
La Russie, dont l’intervention militaire était lundi au menu d’une "session extraordinaire d’urgence" de l’Assemblée générale des Nations unies, a fait valoir son droit à l’auto-défense, prévu par l’article 51 de la Charte de l’ONU, mettant notamment en avant la "souffrance" dans la région séparatiste du Donbass.
Dans le Donbass, région de l’Ukraine frontalière de la Russie et majoritairement russophone, un conflit larvé oppose depuis 2014 le gouvernement ukrainien à des séparatistes pro-russes et à la Russie.
Selon le communiqué du Conseil des ministres du jour du gouvernement sénégalais, Macky Sall a indiqué que sa position sur cette question s’inscrit dans l’esprit des deux communiqués publiés en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine.
Dans l’un de ces textes rendu public, il a exprimé, avec le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, son "extrême préoccupation face à la très grave et dangereuse situation créée en Ukraine".
Les deux dirigeants ont aussi appelé "la fédération de Russie et tout autre acteur régional ou international au respect impératif du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine".
Ils ont également exhorté "les deux parties à l’instauration immédiate d’un cessez le feu et à l’ouverture sans délai de négociations politiques sous l’égide des Nations unies, afin de préserver le monde des conséquences d’un conflit planétaire, pour la paix et la stabilité dans les relations internationales au service de tous les peuples du monde".
Le président Sall, pour conclure, "a également réaffirmé l’adhésion du Sénégal aux principes du Non Alignement et du règlement pacifique des différends", selon le communiqué du Conseil des ministres.
APS
La Russie, dont l’intervention militaire était lundi au menu d’une "session extraordinaire d’urgence" de l’Assemblée générale des Nations unies, a fait valoir son droit à l’auto-défense, prévu par l’article 51 de la Charte de l’ONU, mettant notamment en avant la "souffrance" dans la région séparatiste du Donbass.
Dans le Donbass, région de l’Ukraine frontalière de la Russie et majoritairement russophone, un conflit larvé oppose depuis 2014 le gouvernement ukrainien à des séparatistes pro-russes et à la Russie.
Selon le communiqué du Conseil des ministres du jour du gouvernement sénégalais, Macky Sall a indiqué que sa position sur cette question s’inscrit dans l’esprit des deux communiqués publiés en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine.
Dans l’un de ces textes rendu public, il a exprimé, avec le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, son "extrême préoccupation face à la très grave et dangereuse situation créée en Ukraine".
Les deux dirigeants ont aussi appelé "la fédération de Russie et tout autre acteur régional ou international au respect impératif du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine".
Ils ont également exhorté "les deux parties à l’instauration immédiate d’un cessez le feu et à l’ouverture sans délai de négociations politiques sous l’égide des Nations unies, afin de préserver le monde des conséquences d’un conflit planétaire, pour la paix et la stabilité dans les relations internationales au service de tous les peuples du monde".
Le président Sall, pour conclure, "a également réaffirmé l’adhésion du Sénégal aux principes du Non Alignement et du règlement pacifique des différends", selon le communiqué du Conseil des ministres.
APS