L’opposition brise le silence. Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Me Madické Niang, candidats malheureux à l’élection présidentielle du 24 février dernier, se sont réunis, ce jeudi 25 avril, au domicile du leader de la coalition "Idy2019". Une occasion saisie par ces 3 personnalités politiques pour «condamner la démarche entreprise pour modifier à nouveau la Constitution par voie parlementaire».
À travers un communiqué de presse parvenu à SeneWeb, ces leaders de l’opposition ont réprouvé le fait que "des modifications aussi substantielles de la Constitution aient été initiées en l’absence de toute forme de concertation". D'après Idy & Cie, "des réformes d’une si grande ampleur ne seraient légitimes que si elles sont effectuées par voie référendaire".
Aussi, ont-ils déploré, selon la même source, que "pour une Constitution modifiée par référendum seulement en 2016, l’initiative de supprimer le poste de Premier ministre exige une nouvelle consultation du peuple souverain, d’autant plus que ce projet n’a été mentionné dans aucun des programmes proposés aux Sénégalais lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019".
S’agissant des autres aspects de cette question et d’autres sujets d’actualité nationale, les candidats de l’opposition ont décidé de poursuivre, ultérieurement, leurs discussions. Le communiqué précise par ailleurs qu’El Hadji Issa Sall, absent du territoire national, a marqué son accord sur la position des trois autres candidats.
SENEWEB
À travers un communiqué de presse parvenu à SeneWeb, ces leaders de l’opposition ont réprouvé le fait que "des modifications aussi substantielles de la Constitution aient été initiées en l’absence de toute forme de concertation". D'après Idy & Cie, "des réformes d’une si grande ampleur ne seraient légitimes que si elles sont effectuées par voie référendaire".
Aussi, ont-ils déploré, selon la même source, que "pour une Constitution modifiée par référendum seulement en 2016, l’initiative de supprimer le poste de Premier ministre exige une nouvelle consultation du peuple souverain, d’autant plus que ce projet n’a été mentionné dans aucun des programmes proposés aux Sénégalais lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019".
S’agissant des autres aspects de cette question et d’autres sujets d’actualité nationale, les candidats de l’opposition ont décidé de poursuivre, ultérieurement, leurs discussions. Le communiqué précise par ailleurs qu’El Hadji Issa Sall, absent du territoire national, a marqué son accord sur la position des trois autres candidats.
SENEWEB