La fiche de parrainage d’après les analyse du Collectif des organisations de la société civile, n’est ni modélisée, ni sécurisée. Et ces acteurs exhortent à rectifier à l’avenir, les incohérences entre la fiche papier et le format numérique. Ainsi, ils ont dénoncé certaines techniques, utilisées pour la collecte des signatures.
Exemples, la technique dite de l’assèchement, consistant à demander à ses soutiens plus de parrainages que nécessaire, de sorte que le vivier soit asséché pour les autres candidats. Et celle de la pression, consistant à exercer des pressions sur des électeurs afin qu’ils ne parrainent pas un candidat qui risquerait de grignoter sur l’électorat de la famille politique d’un autre candidat.
Mais aussi, la technique dite de «coup de pouce», visant à faciliter une candidature. L’idéal, regrette le collectif, est d’aider un candidat d’un camp politique adverse à se présenter.
Sur ce, le Collectif a constaté que la principale limite du système est liée à l’issue du dépôt des listes des parrainages. « Les candidats ne disposent d’aucun référentiel pour éviter les doubles parrainages et les erreurs de saisie etc.», regrette la société civile.
La dernière limite a trait à des contrôles qui sont «imprécis». « La Loi est imprécise dès lors qu’un électeur ne peut parrainer qu’une seule liste de candidature. Alors que les élections locales sont constituées de plusieurs listes », dénonce le collectif des organisations de la société civile.
Leral